Bujumbura, le 21 septembre 2018 (Net Press) . Il s’appelle Jean Claude Nsabimana, il fait le travail de déclarant en douane. Il a été arrêté ce jeudi 20 septembre par des éléments en tenue policière avant d’être conduit manu militari vers une destination inconnue, ce qui inquiète sa famille.
Selon nos sources, il serait poursuivi pour une affaire de découverte d’un fusil à Kinindo. Pour rappel, il y a deux mois, Jean Claude Nsabimana avait été arrêté par le service national des renseignements.
Non loin de là, toujours dans la commune de Muha, à Gisyo dans la zone de Kanyosha, un hippopotame a attaqué un ménage d’une certaine Espérance Nzorijana dans la nuit de ce jeudi à vendredi 21 septembre vers minuit. Cette femme a été grièvement blessée lors de cette "visite" à la fois inattendue et non désirée. Selon des informations concordantes, la blessée a été vite évacuée vers l’un des hôpitaux de Bujumbura.
Burundi - Télécommunication - Justice
Dossier Lumitel, de la grève à la détention
Bujumbura, le 21 septembre 2018 (Net Press) . Un agent de la compagnie de téléphonie mobile Lumitel est en détention depuis hier. Tout remonte au 6 septembre 2018 quand le personnel de cette entreprise gérée par des Vietnamiens a décidé d’entrer en grève car les 17 revendications qu’ils ont soumises au patron n’ont pas été satisfaites.
Le bras de fer entre le syndicat et le patronat s’est durci avec le temps si bien que la réconciliation de l’inspection générale du travail a échoué, le responsable de l’entreprise ne répondant jamais aux réunions programmées par la facilitation. Pour le moment, le dossier se trouve à la table du ministère en charge du travail mais dans l’entre-temps, l’on ne fait pas bon ménage au sein de cette entreprises car des soupçons, voire des arrestations commencent à se faire observer.
Burundi - Onu - Politique
Langage de sourds entre l’Onu et le Burundi en matière de paix dans notre pays
Bujumbura, le 21 septembre 2018 (Net Press) . Comme mentionné dans ses livraisons de ce 20 septembre, la rédaction a informé que la date du 21 septembre de chaque année, c’est la journée internationale de la paix. A cette occasion, la rédaction avait même livré l’intégrité du message du secrétaire général de l’Onu à cette occasion.
Selon le gouvernement du Burundi, via le ministre en charge des droits de l’homme, Martin Nivyabandi, cette journée arrive au moment où la paix règne sur la totalité du territoire burundais. En outre, le Burundi se joint aux autres pays dans des missions de paix un peu partout où elle fait défaut.
Par ailleurs, cette journée arrive au moment où le flambeau de la paix vient de traverser toutes les communes de ce pays sans beaucoup de peine. Pour le ministre Nivyabandi, sans la paix, point de développement.
Cette version officielle n’accorde pas de violons avec l’Onu qui s’inspire du récent rapport de sa commission d’enquête sur le Burundi présenté le 17 septembre à Genève. Celui-ci mettait en avant plutôt des préoccupations sur la situation des droits de l’homme au Burundi
Burundi - Politique - Droits de l’Homme
"Femeture du haut commissariat des droits de l’homme, erreur", dixit un membre de la Cnidh
Bujumbura, le 21 septembre 2018 (Net Press) . C’est le constat d’un tout nouveau commissaire à la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Gilbert Bécaud Njangwa qui estime que "Bujumbura a commis une erreur monumentale en fermant le commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Pour le nouveau commissaire et président de l’Onelop (observatoire national des élections au Burundi), une société civile proche du pouvoir, il faut que le gouvernement procède à la réouverture de ce haut commissariat, a-t-il déclaré lors de sa première sortie médiatique en tant que commissaire.
Gilbert Bécaud Njangwa dit que le commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme faisait des enquêtes sur les violations des droits des personnes humaines sur des bases réelles et concrètes. Le rapport qu’il fournissait était consensuel. En plus, ce bureau travaillait en étroite collaboration avec les autorités burundaises, fait remarquer M. Njangwa
Pour lui, ce bureau contribuait à former les forces de l’ordre et de sécurité ainsi que d’autres membres du gouvernement et de la société civile dans la promotion des droits de l’homme. Maintenant que ce bureau a été fermé, d’autres conséquences ont suivi, y compris la mise en place de ces commissions d’experts", ajoute-t-il.
M. Njangwa trouve que si rien n’est fait pour rouvrir ce bureau, "le Burundi et les Nations Unies continueront à se regarder en chiens de faïence et c’est le Burundi qui va toujours perdre dans ce bras de fer", a-t-il conclu.
Burundi - Suisse - Rwanda - Réfugiés
Vers la discussion sur les réfugiés au Rwanda
Genève, le 21 septembre 2018 (Net Press) . Selon des sources d’informations fiables, le Burundi et le Rwanda devraient se rencontrer au début du mois d’octobre à Genève en Suisse, en plus du Hcr, organe onusien chargé des réfugiés dans le monde, pour discuter sur le sort et le retour des Burundais ayant pris le Rwanda comme lieu de refuge.
Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, l’a déclaré alors qu’il recevait plus moins 1.000 personnes qui rentraient du camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie. Il semble que ce rendez-vous a été donné par le patron du Hcr, de passage à Bujumbura. Il se pourrait même que les parties rwandaise et burundaise se rencontrent un peu avant, toujours en Suisse, toujours sur cette question et probablement sur d’autres difficultés qui existent entre les deux capitales.
L’on rappellera que le Burundi accuse le Rwanda depuis 2015 d’héberger des rebelles qui s’entraînent sur le sol rwandais pour déstabiliser le régime de Bujumbura. Le voisin du Nord de son côté accuse Bujumbura de recruter des Interahamwe de triste mémoire dans le génocide du pays de Gasabo, il y a 24 ans.
Burundi - Education
Les adolescents de la commune Mwumba en colère !
Ngozi, le 21 septembre 2018 (Net Press) . Fâchés contre la faim à l’école, les élèves du lycée de Buye, de la commune de Mwumba en province de Ngozi, sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement et réclamer la majoration de la quantité de nourriture, peu importe la qualité.
Selon des témoignages qui ont requit l’anonymat, certains élèves, très remontés contre cette situation - ventre affamé n’a point d’oreille - ne comprennent comment ils croupissent dans des mauvaises conditions de vie alors que Buye est devenu le quartier le plus huppé de Ngozi où est érigé un stade ultramoderne dénommé Urukundo.