Bubanza, le 28 septembre 2018 (Net Press) . Selon des informations recueillies sur place, les habitants de Gihanga dénoncent une mesure de couvre-feu qui est en vigueur depuis plusieurs mois dans cette entité administrative. Selon des informations concordantes, il est strictement interdit de circuler au-delà de 20 heures.
Un habitant de la 5ème avenue rencontré par la rédaction a avoué avoir été battu et emprisonné pendant une nuit pour avoir été attrapé à 20 heures passées de 5 minutes. Ce qui l’a rendu plus furieux, c’est qu’il a été arrêté par des Imbonerakure, en présence des policiers qui n’ont fait aucune réaction pour le protéger.
La rédaction n’a pas pu entrer en contact avec les autorités de cette commune, mais des informations de leurs proches indiquent qu’une telle mesure a été prise pour des raisons de sécurité. Les responsables estiment que la région de Gihanga fait souvent face à des attaques en provenance de la réserve naturelle de la Rukoko ou alors de la province de Cibitoke. Ce serait même la raison qui fait que des activités dans cette Rukoko sont surveillées à la loupe par l’administration provinciale.
Burundi - Administration
Vers la radiation de plus de 130 Ong étrangères ?
Bujumbura, le 28 septembre 2018 (Net Press) . Selon un communiqué lu par la secrétaire permanent du conseil national de la sécurité, Silas Ntigurirwa, les Ongs étrangères œuvrant dans notre pays sont suspendues pour une période de trois mois à partir du 1er octobre 2018. Elles sont accusées de ne pas se conformer aux règlements en matière de recrutement conformément à la loi burundaise qui prévoit 60% de Hutu et 40% de Tutsi.
Cette déclaration fait suite à une récente sortie médiatique du deuxième vice-président du sénat, Anicet Niyongabo, qui semblait s’adresser à ces Ongs. L’on notera que cette mesure concerne plus ou moins 136 Ongs étrangères opérant sur le territoire national. Signalons que le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a déjà rédigé une note d’invitation aux responsables de ces Ongs pour une réunion qu’il tiendra à leur intention à l’hôtel Méridien en date du 1er octobre 2018, le jour de l’entrée en vigueur de la mesure. Il estime que la réunion est tellement importante que la présence de tous est vivement souhaitée.
Le président du Parena, Zénon Nimubona, estime que normalement, la mission de l’Etat est de vérifier qu’il y a eu équité au moment du recrutement, sans plus. Or, à sa connaissance, il n’y a pas de plainte jusqu’à présent relative au recrutement des agents dans les Ongs étrangères. Par ailleurs, poursuit-il, la mission de l’Etat est de créer l’emploi et non de suspendre celui qui a été créé par les autres sans son apport.
Burundi - Administration
Suspension de certaines associations et coopératives opérant dans le secteur minier
Bujumbura, le 28 septembre 2018 (Net Press) . Le même conseil national de la sécurité a décidé en outre de suspendre des associations et des coopératives qui opèrent illégalement dans le secteur minier. Le même président du Parena a également fait un commentaire en indiquant qu’en cas de fraude, on ne suspend pas une coopérative, on la ferme et on emprisonne celui fait une telle pratique.
Il pense qu’à la limite, ceux qui ont pris cette mesure sont les mêmes qui vendaient illégalement ces minerais, raison pour laquelle la sanction devient très clémente.
Burundi - Onu -Sécurité
L’Onu prolonge d’un an le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi
New York, le 28 septembre 2018 (Net Press) . Le conseil des droits de l’homme de l’Onu a organisé ce vendredi un vote visant à prolonger ou non le mandat d’une année à la commission d’enquête sur le Burundi. Naturellement, le gouvernement de Bujumbura est contre cette prolongation du fait qu’il a accueilli avec tristesse et déception le rapport rendu public le 17 septembre 2018 à Genève.
Selon des informations concordantes, une résolution en ce sens, proposée par l’Union européenne, a été adoptée par le conseil par 23 voix sur les 47 siégeant actuellement au conseil. Sept pays ont voté contre et 17 autres se sont abstenus. Le conseil est d’avis que de graves violations des droits de l’homme, dont des crimes contre l’humanité, se sont poursuivis sans relâche au Burundi en 2017 et 2018, commises en majorité par des membres du service national des renseignements, de la police et de l’armée ainsi que des Imbonerakure.
Par ce prolongement du mandat, le conseil veut découvrir d’autres violations des droits de l’homme qui auraient été commises dans le pays. Les pays qui ont voté contre cette mesure sont la Chine, Cuba, Rd Congo, Arabie Saoudite, Egypte, Venezuela et le Burundi.
Burundi - Société
Femmes, attention aux mini jupes et au collants !
Bujumbura, le 28 septembre 2018 (Net Press) . Il est désormais interdit aux femmes et aux filles de porter des mini jupes ou des collants sur la voie publique. C’est une autre mesure prise par le conseil national de la culture. Celle qui contreviendra cette décision s’expose à 6 mois de prison et à 100.000 francs burundais d’amende.