Makamba, le 2 octobre 2018 (Net Press) . Zaburi Magenge, vivant sur la colline de Nyarubanga, zone Kiyange en commune de Kibago, en province de Makamba, s’est suicidée dans la matinée de ce 2 octobre 2018 et trouvée pendue sur un avocatier, rapportent nos sources.
Selon les témoins, la victime revendiquait le foncier avec ses sœurs et avait perdu le procès, accablée par l’avenir de ses onze enfants, il s’est suicidée et a laissé un testament invitant sa progéniture à déménager et trouver ailleurs ou vivre.
Dans la province de Cankuzo, au moins 60 personnes se trouvent alitées dans le centre de santé de Murehe, suivies de près après qu’elles eurent été attaquées à la fois par une maladie non encore identifiée. Selon des informations sur place, toutes ces personnes, fidèles de l’église adventiste, avaient une fête ce lundi 1er octobre et par cette occasion, ils ont partagé à manger et à boire.
Quelques temps après, 60 personnes sont tombées malade, dont 30 dans un état critique. Une opinion de la place estime que ces personnes auraient consommé du poison, un soupçon que la police n’a pas encore confirmé ni infirmé. Les mêmes informations précisent que des enquêtes sont déjà en cours.
Par ailleurs, des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées comme la semaine dernière suit : au moins 9 personnes tuées, 5 autres torturées, 6 personnes arrêtées arbitrairement et 2 victimes de violations basées sur le genre. Parmi les victimes, figurent 7 femmes tuées dont 1 mineure.
Burundi - Justice
Le président de la République Pierre Nkurunziza fait un clin d’œil a la justice
Bujumbura, le 2 octobre 2018 (Net Press) . Lors du lancement officiel de la rentrée judiciaire ce mardi 2 octobre à l’hémicycle de Kigobe, le président de la République, Pierre Nkurunziza, a demandé aux professionnels de ne pas être sous le brime de la corruption qui hypothèque le libre accès à la justice. Il a considère que ce secteur est clé pour la tranquillité et le développement du pays.
La ministre de la justice et garde des sceaux, Aimée Laurentine Kanyana, a pour sa part déclaré que ce secteur a connu une avancée significative, couplée de la libération conditionnelle des prisonniers. Les professionnels de la justice corrompus ont été traduits devant la justice et 98% des dossiers ont été traités et les jugements prononcés et plus d’1 milliard de nos francs détournés ont été retournés dans les caisses de d’Etat".
Nombreux observateurs trouvent que le pouvoir judiciaire burundais n’est pas suffisamment indépendant pour lutter contre l’impunité et l’arbitraire. Ils ajoutent qu’il devrait avoir une séparation des pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire mais dans le cas du Burundi, le pouvoir exécutif contrôle le deux autres, concluent nos sources.
Burundi - Humanitaire
La décision de suspension des Ongs étrangères maintenue
Bujumbura, le 2 octobre 2018 (Net Press) . C’est la fin des illusions. La réunion entre le ministre de l’intérieur et les Ongs étrangères œuvrant au Burundi en état de suspension provisoire pour 3 mois s’est tenue ce matin. Le ministre Barandagiye a confirmé la décision du conseil national de la sécurité. Selon des informations concordantes, l’objet de la réunion était de clarifier la décision prise.
Rappelons que la décision prise vers la fin de la semaine dernière devait entrer en vigueur à partir du 1er octobre 2018. Par la même occasion, le même membre du gouvernement, Pascal Barandagiye, avait convoqué une réunion pour le même jour entre le gouvernement et les responsables de ces Ongs.
Cette réunion n’avait pas eu lieu et aucun motif n’avait été donné, ni la date suivante de la réunion. Des crédules avaient pensé que le gouvernement a sursis à la mise en application de sa mesure et voilà que ce matin, cette rencontre a eu lieu presqu’à huis clos. Selon donc nos informations, ces Ongs doivent présenter 4 documents au ministère de l’intérieur dans une période de trois mois. Celles qui pourront les réunir rouvriront tout de suite sans attendre ce délai, selon Pascal Barandagiye.
Les 4 documents sont la convention de coopération signée avec le ministère des affaires étrangères, le protocole d’exécution de la loi régissant les Ongs et le plan national de développement, l’acte d’engagement de respecter la réglementation bancaire au Burundi ainsi que le plan progressif de correction des déséquilibres ethniques avec un délai de trois ans et une évaluation d’exécution d’une année.
Burundi - Environnement
Une opération de curage de la rivière Mutimbuzi sans le ministère de l’environnement !
Bujumbura, le 2 octobre 2018 (Net Press) . La plateforme de prévention et de lutte contre la catastrophe, de concert l’autorité de l’aviation civile et l’office des routes ont procédé au lancement officiel des travaux de curage de la rivière Mutimbuzi qui, lors des débordements des eaux, sème l’insécurité alimentaire. L’aéroport international du Burundi ainsi que son entourage sont inondés sans oublier un déplacement massif de la population. Pour les curieux, il était étonnant de voir que cette opération a été faite sans la présence du ministère ayant l’environnement dans ses attributions.
Le président de la plateforme de prévention des risques et catastrophes, Antoine Ntemako, indique que l’institut géographique du Burundi a lancé un cri d’alarme qu’il y’aura une pluviométrie abondante, avant d’ajouter que cette opération de curage de la rivière Mutimbuzi est venue comme une réponse et vise la protection de l’aéroport international de Bujumbura ainsi que les quartiers situés dans les alentours de l’aéroport et les champs des cultures, contre le débordement des eaux en provenance de la rivière Mutimbuzi. Antoine Ntemako dit que le gouvernement burundais devrait reboiser les collines surplombant la capitale Bujumbura pour parer aux ruissellements faciles des eaux qui affluent dans la plaine de l’Imbo.