Bujumbura, le 6 octobre 2018 (Net Press) . Les habitants de la zone Cibitoke, en commune de Ntahangwa, ont été réveillés ce matin par une imposante présence des membres du parti au pouvoir Cndd –Fdd en provenance des zones Kamenge et Kinama. Ils effectuaient des travaux communautaires de curage des caniveaux éparpillés en zone Cibitoke. Une large majorité de la population y trouve une bonne initiative mêlée à des grognes car ces membres du parti de l’Aigle étaient en uniforme de cette formation politique.
Les populations de Cibitoke ont interprété cette présence comme une forme de propagande et de provocation dans le but d’inciter les habitants de cette contrée à adhérer au parti au pouvoir.
Un habitant de la zone Cibitoke à l’endroit dit communément Kuryakanyoni trouve anormal que les travaux communautaires passent pour des fins propagandistes. Pour lui, " il fallait que l’administration de Cibitoke nous informe qu’il y a des visiteurs qui vont nous donner un coup de main pour que nous nous unissions comme un seul homme pour faire ces travaux communautaires ensembles. Les membres du parti au pouvoir veulent politiser la façon de faire l’hygiène "
D’autres sources trouvent que ces travaux communautaires effectués par ceux qui sont membres du parti au pouvoir dans une zone qui a participé à des manifestations anti troisième mandat du président Pierre Nkurunziza est une provocation mêlée d’intimidation pour contraindre les anciens manifestants d’adhérer par force au parti Cndd-Fdd. Ils concluent que les zones de Kamenge et de Kinama les circonscriptions originaires de ces " bienfaiteurs " ne sont pas non plus propres
Dans le domaine des droits de l’homme, l’on évoque au cours du trimestre écoulés au moins 113 personnes tuées, 16 autres portées disparues, 73 torturées, 206 arrêtées arbitrairement et 19 victimes de violences basées sur le genre. Le phénomène de cadavres continue à se manifester dans plusieurs endroits du pays et aucune enquête n’a été diligentée.
Les présumés auteurs de ces allégations de violations et des violations des droits humains sont en grande partie des forces de l’ordre, des jeunes et de l’administration proches du Cndd-Fdd tandis que les personnes les plus visées sont les opposants et prétendus opposants du régime du président Pierre Nkurunziza en général et en particulier les membres des partis politiques de l’opposition entre autres Fnl aile d’Agathon Rwasa, Msd et Upd-Zigamibanga.
Burundi - Dialogue
Vers un report de la session du 5ème round du dialogue ?
Arusha, le 6 octobre 2018 (Net Press) . Au moment où des invités au 5ème round du dialogue externe des Burundais sont lancées pour une session du 19 au 24 octobre 2018 à Arusha en Tanzanie, une information indépendante non encore vérifiées évoque un éventuel report de ce round vers le mois de novembre prochain, probablement du 3 au 7 novembre de cette année.
Sans du tout donner des détails, cette information indique que Bujumbura aurait insisté pour qu’il y ait ce report pour la simple raison qu’il n’est par prêt à négocier avec son opposition. Cette information à prendre avec pincettes serait venu des milieux de l’opposition radicale de la plateforme du Cnared - Giriteka.
Burundi - Media
Le conseil national de la communication appelle les medias à venir signer le cahier des charge actualisé
Bujumbura, le 6 octobre 2018 (Net Press) . Lors de la clôture de l’assemblée plénière du conseil national de la communication tenu en date du 4 octobre 2018 pour évaluer les activités de ce conseil et des medias au cours du trimestre écoulé, son président, Nestor Bankumukunzi, dit qu’une large majorité des activités et recommandations ont été exécutées et appelle les responsables des medias à venir signer le cahier des charges déjà actualisé à partir de la semaine prochaine. Il a demandé aux journalistes qui ne se sont pas encore inscrits dans les registres officiels du Cnc de venir le faire pour obtenir la carte de presse.
Nestor Bankumukunzi affirme que l’ancien cahier des charges date de 2004, d’où la nécessité de signer le cahier des charges déjà actualisé dès la semaine prochaine. Nestor Bankumukunzi salue l’élargissement de l’espace médiatique depuis mars 2015, 98 organes de presse ont été enregistrés et aujourd’hui, les médias sont au nombre de 122 organes de presse, soit une augmentation de 28 organes de presse. Il a ajouté que 144 nouveaux journalistes ont été enregistrés, 37 journalistes étrangers ont reçu des lettres d’accréditation, sauf un qui a été refusé pour manque d’un seul document.
Nestor Bankumukunzi ajoute d’autres organes de presses ont introduit leur demande d’exploitation auprès du Cnc, mais cela a coïncidé avec la promulgation de la nouvelle loi régissant la presse au Burundi. En conséquence, cette demande est devenue caduque et va être ré analysée lors de la prochaine séance.
Nestor Bankumunzi dit que 1184 journalistes ont été enregistrés pour obtenir la carte de presse et demande aux autres de le faire. Se penchant sur l’évaluation critique, une large majorité des medias burundais ont travaillé en conformité avec la loi sauf quelques avertissements à l’endroit du journal Iwacu, le site web Itara, la radio Isanganiro et la radio culture. Nestor Bankumukunzi dit que le Cnc ne privilégie pas des sanctions mais des concertations couplées de conseil et coachs.
Le président du Cnc souligne que ledit conseil a effectué des descentes de travail dans les différents organes de presse dans le but de sensibiliser les responsables des medias de bien mettre au courant le code régissant la presse au Burundi, à l’encadrement de proximité placés sous leur responsabilité. Nestor Bankumukunzi déplore que certains organes des medias s’écartent du code d’éthique et de déontologie du journalisme par le déséquilibre de l’information, l’atteinte aux bonne mœurs, la transmission des informations dont les sources ne sont pas rigoureusement vérifiées.
Burundi - Politique
Cndd-Fdd, le torchon brûle en interne ?
Bujumbura, le 6 octobre 2018 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique vient de tourner une page administrative en recevant un nouveau visage comme assistant du ministre. Il s’agit de Tharcisse Niyongabo, ancien gouverneur de la province de Bubanza qui remplace Térence Ntahiraja qui, selon des sources proches de ce ministère, n’était en bons termes avec son ministre Pascal Barandagiye.
De sources proches de ce ministère indiquent qu’il y’avait divergence de vues sur le fonctionnement de ce ministère. Térence Ntahiraja ne cessait de dénoncer le disfonctionnement de ce ministère, d’ou il s’est attiré des foudres qui viennent d’aboutir à son éviction. Les mêmes sources précisent en outre que le ministre Pascal Barandagiye aurait donné en personne des injonctions aux policiers d’aller arrêter l’émission à la radio Isanganiro à laquelle étaient invités l’assistant du ministre Térence Ntahiraja et le vice président du Frodebu, Léonce Ngendakumana. Le premier s’était exécuté sans la moindre résistance.
Les mésententes ne cessent de se dévoiler au parti de l’Aigle. L’ancienne ministre de la santé et de la lutte contre le sida, Dr. Josiane Nijimbere, n’était pas en bonne terme avec les cadres de son ministère, en particulier ceux qui ont fréquenté l’université du Burundi. Elle était arrogante envers tout le monde, d’où les cadres de ce ministère ont ingurgité des casiers de bières lors de son limogeage.
Demandant une réintégration à laquelle elle a le droit, le nouveau ministre de tutelle, qui était jadis parmi ses victimes, l’a affectée à l’hôpital Natwe Turashoboye de Karusi, sa province natale. Le destin d’un ministre est de ne plus l’être un jour, dit-on, mais ce n’est pas de passer de la tête du ministère à la colline natale pour exercer comme simple médecin, quelle que soit la qualité de la prestation en tant que ministre.
Burundi - Egypte - Anniversaire - Sécurité
Anouar El Sadate, 37 ans déjà !
Le Caire, le 6 octobre 2018 (Net Press) . En cette date, les Egyptiens se rappellent de la mort inopinée de leur président, Anouar El Sadate, tué en plein défilé le 6 octobre 1981 dans l’un des stades de la capitale. Si par moments il est devenu le président le plus prisé du monde arabe, il a tout gâché quand il est entré en pourparlers avec Israël et signé les accords de Camp David en présence du facilitateur, l’ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter.
Malgré le prix Nobel qu’il a reçu en compagnie du premier ministre Israélien Menahem Begin, le monde arabe estime qu’il l’a trahi d’où l’idée de le tuer en bonne et due forme. C’est ainsi que ce plan a été exécuté ce 6 octobre 1981 avec l’approbation de tous les Arabes. L’on saura que le président Kadhafi de la Libye s’était félicité en déclarant que " la paix entre Les Arabes et Israël meure comme Sadate. Jusqu’à présent, la méfiance entre les deux camps est toujours perceptible.