Muramvya, le 8 octobre 2018 (Net Press) . Quatre personnes ont trouvé la mort hier 7 octobre dans un accident de roulage au niveau de la rivière Mubarazi, dans la commune et province de Muramvya. En effet, au cours de cet accident, ces personnes qui étaient à bord d’une voiture de type Probox, ont cogné un camion-remorque qui a complètement abîmé et la voiture et les occupants.
Les personnes qui étaient à bord sont Saturnin Mudende et son épouse Immaculée, Georges Sembwa et Venancie Nizigama, tous originaires de la province de Cankuzo. Selon les témoins oculaires de cet accident, il a eu vers 11 heures à cet endroit situé à 4 kilomètres du chef-lieu de la province de Muramvya, mais jusque vers 17 heures, les service de secours n’avaient encore terminé le travail d’extraire les corps des disparus sous le camion-remorque.
Il y a eu également trois personnes blessées lors de cet accident. Il s’agit de Lazare Sebwa, Thomas Mozes Jackson ainsi qu’une dame du nom d’Immaculée Kamariza.
Dans la province de Rutana, des fans de l’équipe de football de la province Makamba, Aigles Noires, ont connu également un accident alors qu’ils rentraient d’un match de football satisfaits de la victoire de leur équipe. Ils sont montés à bord d’une voiture Probox et au moment où le véhicule arrivait dans un virage très dangereux dit " Mukamuna", le système de freinage est devenu subitement défaillant, l’accident devenant inévitable. Le bilan est d’une personne morte et de six autres blessées qui ont été transportées à l’hôpital de Rutana.
En matière des droits de l’homme, au moins six personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans différentes localités. Parmi les victimes, figurent notamment une mère et son bébé de quelques mois, un jeune homme enlevé et retrouvé assassiné à Gatunguru ainsi qu’un agent de Gardiennage tué à Muyinga.
Au moins deux agents de la police ont été blessés lors d’une attaque à la grenade à Musaga. L’on relève également des victimes d’arrestations et de détentions arbitraires et au moins six cas ont été répertoriés pour la période, dont deux militants de l’opposition détenus par la police à Ngozi alors qu’ils venaient porter plainte contre des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir pour coups et blessures.
Par ailleurs, deux personnes ont trouvé la mort et une autre blessée lors d’une attaque perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi sur la colline Camakombe, commune Mugina, province de Cibiroke, au Nord Ouest du pays. Le domicile d’un certain Ernest Ndayisenga était la cible des assaillants.
Selon une version policière, ceux qui ont commis ce forfait sont venus de la République du Rwanda et s’y sont repliés après le crime. L’on saura que les victimes sont Mme Espérance, épouse d’Ernest Ndayisenga ainsi qu’un de leurs enfants âgé de 13 ans. La personne blessée est un enfant de 2 ans de la même famille.
Burundi – Assurance
Vers la tenue des états généraux de l’assurance au Burundi
Bujumbura, le 8 octobre 2018 (Net Press) . Il se tiendra en commune Mwumba, province de Ngozi, en dates des 11 et 12 août 2018, les premiers états généraux de l’assurance au Burundi. La présidente de l’association des assureurs du Burundi et administrateur directeur général de la société d’assurance du Burundi (Socabu), Trinitas Girukwishaka, au cours d’un point de presse, a mis en relief les atouts et les faiblesses qui gangrènent l’industrie d’assurance du Burundi.
Trinitas Girukwishaka dit que la tenue des premiers états généraux de l’assurance au Burundi s’inscrit dans le cadre d’analyser tous les contours de l’assurance au Burundi et ajoute que l’industrie d’assurance du Burundi présente des atouts et des opportunités pour se développer encore davantage afin de jouer un rôle primordial dans l’économie nationale. Pour elle, malgré ces atouts et opportunités dont dispose l’industrie d’assurance du Burundi, elle ne manque d’embauche et cite la manque d’éducation de culture de l’assurance, la mauvaise perception de l’assureur, la problématique institutionnelle, la réforme légale non encore affinée et finalisée ainsi que la problématique de l’assurance automobile sous ses aspects de souscription et d’indemnisation .
Trinitas Girukwishaka affirme que les premiers états généraux des assureurs vise à sensibiliser les pouvoirs publics, les assurés potentiels et toute la population sur l’intérêt et le rôle des assurances dans le développement économique du pays, partager avec tous les partenaires les défis et les contraintes auxquels fait face l’industrie des assurances au Burundi, promouvoir en commun les atouts et les opportunités que présente pour chaque partenaire de l’industrie des assurances au Burundi, arrêter ensemble avec les partenaires tant du secteur public que du secteur privé les stratégies et les actions concrètes à mener pour doubler le chiffre d’affaires de l’industrie dans cinq ans à venir.
Trinitas Girukwishaka déclare qu’au cours de ces assises, les thèmes qui seront développés sous forme d’ateliers seront centrés sur les réformes institutionnelles, légales et réglementaires, sur le management et le métier en front office, sur l’assurance automobile et la santé et sur le développement de l’assurance-vie
Trinitas Girukwishaka espère que les états généraux vont relever les défis identifiés par la prise de conscience de tous les partenaires publics et privés de l’importance et du rôle de l’industrie d’assurance dans le développement économique du pays, la mise en place de réformes et de résolution pour augmenter d’une façon significative le chiffre d’affaires de l’industrie d’assurance d’ici 2022 et la réaffirmation du rôle de tous les intervenants dans le développement de l’industrie d’assurance du Burundi, la prise de résolution et de décisions pour mieux professionnaliser le secteur des assurances, les stratégies communes et spécifiques à tous les intervenants pour relever les défis et écarter les obstacles au développement du secteur des assurances du Burundi .
L’on saura que les premiers états généraux de l’assurances verront la participation de tous les partenaires publics et privés de l’industrie d’assurance du Burundi.
Burundi - Politique - Anniversaire
Il y a 20 ans jour pour jour, il y avait un putsch souvent ignoré
Bujumbura, le 8 octobre 2018 (Net Press) . La plupart de nos compatriotes disent souvent que l’ancien président de la République, Pierre Buyoya, est auteur de deux coups de force dans sa carrière politique. Pourtant, il y a un troisième, non moins violent, qu’il a opéré au sein de sa formation politique Uprona.
En effet, en date du 7 octobre 1998, alors que Charles Mukasi, le président élu démocratiquement en 1994, refusait de s’asseoir avec ceux qu’il traitait de terroristes-génocidaires, une promesse pourtant tenue par le président à l’endroit de la communauté internationale, Pierre Buyoya, dans tous ses états, organisa à la va vite une session extraordinaire au centre de perfectionnement et formation en cours d’emploi Cpf - actuelle ENA - et procéda tout simplement au limogeage de Charles Mukasi à la tête de l’Uprona pour le remplacer avec le professeur Luc Rukingama.
Ceux qui ont tenté de résister, à l’instar de feu Augustin Ndirabika, reçurent des coups de violents de fouets sur leurs épaules, si bien que ce dernier, déjà fragilisé par une maladie de diabète, s’est évanoui et quand il s’est réveillé, il se trouvait à l’hôpital. C’est dans ce contexte que l’Uprona est entré en négociations avec les différentes rébellions contre la volonté de l’ex-président de cette formation politique dite de Rwagasore mais aujourd’hui morcelée en plusieurs lambeaux et dont personne ne sait plus définir son idéologie.
Burundi - Rwanda - Justice
Libération sous caution de l’opposante Diane Rwigara
Kigali, le 8 octobre 2018 (Net Press) . L’opposante rwandaise, Diane Rwigara, 37 ans, qui était poursuivie pour deux chefs d’accusation, notamment la falsification et l’incitation à l’insurrection lors des élections présidentielles rwandaises du mois d’août 2017, avait été emprisonnée au moment où elle s’est portée candidate pour briguer la magistrature suprême contre Paul Kagame qui lui, voulait un second mandat.
Détenues en attendant leur procès, Diane Rwigara et sa mère ont passé près d’un an en incarcération. Cette décision de libération a été accueillie avec satisfaction autant par la famille que par les partis politiques de l’opposition dans ce pays. Pour l’instant, les trois juges ont estimé qu’il n’y a pas assez de preuves pour les maintenir en détention, d’où leur libération immédiate à condition de ne pas quitter Kigali et de remettre aux autorités leurs deux passeports.
L’opposante encourt une peine de 15 ans de réclusion pour l’incitation à l’insurrection et sept autres pour falsification de documents et pratiques sectaires, si elle est reconnue coupable des faits qui lui sont reprochés, lors d’un procès prévu au mois de novembre prochain.