Bujumbura, le 9 octobre 2018 (Net Press) . Cinquante huit élèves du lycée communal de Rushubi, en commune Isare, dans Bujumbura rural, ont été empoisonnés par leur camarade de classe dont le nom est Ariella Uwamariya.
Le directeur provincial de l’enseignement dans Bujumbura rural dit : Une élève de la 7ème a donné à ses camarades des maniocs qu’elle aurait volés dans un champ. Après, ces élèves ont commencé à avoir des maux de ventre. Ils ont été évacués à l’hôpital où 30 d’entre eux sont sous perfusion, 29 autres sont sous traitements simples.
" Cette élève dont le nom est Ariella Nduwamariya est connue comme une voleuse, d’où ces maniocs empoisonnés seraient un piège tendu par les propriétaires de ce champ. Elle est actuellement à la police pour des raisons d’enquête’’, fait savoir le Dpe en province Bujumbura
Sous un autre angle, des éléments non encore identifiés se sont introduits dans le trésor de la régie nationale des postes de Makamba et ont volé un montant de 3.609.900 francs burundais destinés à acheter de l’engrais chimique. Des sources sur place indiquent que les voleurs ont importé avec eux des documents sur lesquels étaient enregistrés ceux qui ont payé l’avance pour obtenir de l’engrais.
Et dans la même foulée, le chef d’agence de la régie des postes à Makamba a été arrêté dans la soirée de ce lundi 8 octobre suite à ce vol Il a rejoint un policier et une sentinelle déjà au cachot, accusés d’avoir subtilisé plus de 3,5 millions de Fbu.
Au chapitre des droits de l’homme, l’on apprend qu’au moins 14 personnes tuées la semaine dernière au moment où une personne a été enlevée au cours de la même période. Dix autres personnes ont été torturées, 6 arrêtées arbitrairement et 3 victimes de violences basées sur le genre. Parmi les victimes, figurent 6 femmes tuées, dont 1 nourrisson, 3 femmes torturées et 1 femme arrêtée.
Les forces de l’ordre, les jeunes du parti au pouvoir ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs présumés de la plupart de ces violations des droits humains. Le gros des victimes sont des opposants réels ou supposés au régime en place et les effectifs des personnes tuées par des gens non identifiés tendent à s’accroitre Le phénomène de personnes tuées accusées de sorcellerie s’intensifie également dans le pays.
Burundi - Politique
" Les rapports de la commission de l’Onu sur le Burundi sont nuls et de nul effet", dixit le gouvernement
Bujumbura, le 9 octobre 2018 (Net Press) . Le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, a lu hier à la radio et télévision nationales, un communiqué du gouvernement relatif à la prolongation d’une année le mandat de la commission communément appelée Doudou Diène, qui vient de produire un rapport satirique sur le Burundi.
A travers ce rapport, l’on peut lire que cette commission est sous l’influence des Occidentaux et de leurs alliés depuis 2013, mais surtout à partir de 2015, visant à maintenir le Burundi dans des pays instables où il faut mener toujours des enquêtes. En outre, le gouvernement du Burundi a mal accueilli la prolongation du mandat de cette commission et que tous les rapports déjà produits sont nuls et de nul effet.
Le gouvernement dénonce le fait que ces rapports ternissent l’image du pays et des institutions démocratiquement élues. Il ne comprend pas pourquoi ceux qui ont tenté de renverser les institutions au mois de mai 2015 sont toujours écoutés dans le concert des Nations alors que des mandats d’arrêts internationaux à leur endroit ont déjà été émis. Pour terminer, le gouvernement vient de mettre en place une commission pour étudier tous les contours de cette question afin de proposer une meilleure stratégie pour faire face à cette mesure de l’Onu.
Burundi - Administration - Société
Hygiène : les va-nu pieds invités à quêter famine ailleurs
Ngozi, le 9 octobre 2018 (Net Press) . Le gouverneur de la province de Ngozi a pris une mesure pour le moins originale si pas marginale à l’endroit de sa population. En effet, désormais, aucun administrateur de toutes les communes de Ngozi ne recevra une personne qui ne porte pas de chaussures, pour préserver l’hygiène de cette province !
Parmi ces personnes concernées, la plupart d’entre elles peuvent passer toute année sans avoir un billet de 5.000 francs burundais dans leurs poches au moment où d’autres trouvent à peine à manger. En d’autres termes, le port des chaussures n’est pas du tout une priorité pour ces personnes qui croupissent dans une misère indescriptible.
Les populations de cette province contactées par la rédaction ont indiqué avoir mal accueilli cette mesure car seuls les gens riches seront reçus au niveau de l’administration, une forme d’exclusion en somme. Elles demandent aux bienfaiteurs de leur venir en aide en leur octroyant des chaussures pour espérer être reçus un jour par l’administrateur.
Concernant l’hygiène, les administratifs n’accordent pas de violons car sous d’autres cieux, dans la mairie de Bujumbura, zone Rohero, l’on promet une punition exemplaire à toute personne qui jettera des immondices dans les routes, y compris les bouteilles en plastique qui contiennent de l’eau traitée et qui sont jetées ici et là dans les rues de cette zone. En outre, mais surtout, il est strictement interdit de cracher sur la voie publique dans cette zone, là aussi pour préserver l’hygiène.
Une certaine opinion pense qu’il y a des autorités qui s’amusent à prendre des décisions juste pour que la presse en parle mais sinon, que ce soit à Ngozi ou à Bujumbura, les préoccupations des administratifs devrait être ailleurs car, visiblement, les populations ont besoin d’autres décisions plus salvatrices que celles émises.
Burundi - Cameroun – Politique
Maurice Kamto s’autoproclame président de la République camerounaise
Yaoundé, le 9 octobre 2018 (Net Press) . Lors d’une conférence de presse organisée lundi le 8 octobre à son quartier général de campagne, à Yaoundé, au lendemain du scrutin, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’est autoproclamé président de la République camerounaise au lendemain du vote du 7 octobre, alors que les résultats officiels ne sont pas encore connus.
Le candidat n’a pourtant donné aucun chiffre à l’appui de ses affirmations, ni précisé sur la base de combien de procès-verbaux il se base pour proclamer sa victoire face à Paul Biya. Légalement, les PV de chaque bureau, après vérification par Elecam, l’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun, doivent être transmis au Conseil constitutionnel, seul habilité à proclamer les résultats dans les quinze jours suivant le scrutin.
Les informations en provenance de ce pays continuent à faire savoir que le président sortant, qui brigue le 7ème mandat, n’a fait aucune réaction face à cette déclaration. Mais sa formation politique n’a pas tardé à attaquer l’opposant en annonçant que les informations de Maurice Kamto sont loufoques.
Les experts de la vie politique camerounaise n’ont pas de doute quant à la victoire certaine du président sortant. Pour le fait qu’il a été pendant longtemps au pouvoir avec toutes les maladresses qui sont les siennes, les Camerounais ont opté pour abandonner de la politique et entendent s’y lancer quand le vieux "requin" aura passer de vie à trépas.