Bujumbura, le 10 octobre 2018 (Net Press) . Dans la petite matinée de ce 9 octobre 2018, un corps sans vie d’un certain Léopold Nzigamasabo a été découvert dans la localité de Rukaramu, sur la colline Kinyinya de la commune de Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura rural.
Selon des informations recueillies auprès des sources policières, ce jeune homme de 25 ans s’est suicidé au moyen d’une corde. Les mêmes informations précisent que les raisons de ce suicide ne sont pas encore connues.
L’on saura que sur cette colline de la localité de Rukaramu, les habitants sont en conflit ouvert avec l’administration. Cette dernière veut que ces populations déménagent car l’on veut y installer une voie publique. Ces dernières se plaignent cependant qu’elles sont sur la colline de Kinyinya depuis 1998, après l’attaque de l’aéroport international de Bujumbura. Elles disent qu’elles avaient obtenu cette localité de la part du chef de zone de l’époque, du nom de Mbonimpa.
En mairie de Bujumbura, à l’endroit dit " Kumase ", au bord du lac Tanganyika, un hippopotame a blessé un enfant de 12 ans qui le caressait. Les informations en provenance de cette localité précisent que l’identité de l’enfant agressé par l’animal n’est pas encore connue et qu’il présentait une anomalie mentale. Ce jeune homme a été vite évacué à l’hôpital de l’Ong Médecins sans frontières pour des soins.
Dans la province de Bubanza, plus précisément dans la commune de Gihanga, un individu non encore identifié a tiré à l’arme automatique ce mardi 9 octobre. L’administrateur de cette commune, Léopold Ndayisaba, dit que ces tirs n’ont occasionné aucun dégât matériel ni humain.
Ce dernier dément des rumeurs publiées sur les réseaux sociaux sur l’attaque de grande envergure et ajoute qu’il prépare une réunion avec sa population pour lui demander de dénoncer systématiquement les individus qui détiennent des armes illégalement et qui perturbent la paix et la tranquillité de cette commune.
Burundi - Réconciliation
La commission vérité et réconciliation sur le point d’être reconduite
Bujumbura, le 10 octobre 2018 (Net Press) . Ce matin, quatre ministres du gouvernement burundais, à savoir Alain Guillaume Bunyoni chargé de la sécurité, Martin Nivyabandi ayant en charge les droits de la personne humaine, Aimée Laurentine Kanyana de la justice et Pascal Barandagiye de l’intérieur, se sont présentés devant le parlement burundais, (assemblée nationale et sénat réunis), pour se pencher sur la question de la commission vérité et réconciliation dont le mandat touche à sa fin.
D’une manière générale, l’intention est de reconduire la commission mais également de modifier la durée de son mandat car, non seulement elle a encore à faire pour mettre au grand jour les fauteurs de troubles de ce pays, mais également une courte période l’empêche de travailler et de mener à bien ses conclusions.
Signalons que le président de cette commission, Mgr. Jean Louis Nahimana, conscient de la délicatesse de la mission de cette commission, a toujours exigé des moyens suffisants pour faire correctement le travail, ce qui n’a pas été possible, les bailleurs ayant décidé de suspendre leurs financements. Par conséquent, le gouvernement n’était pas en mesure de remplacer ces fonds, d’où l’efficacité de la mission de la commission est allée decrescendo.
Burundi - Nécrologie
Départ pour l’Eternité de Bernard Bijonya
Bruxelles, le 10 octobre 2018 (Net Press) . Des informations en provenance de la capitale belge indiquent que le général de brigade Bernard Bijonya a trouvé la mort hier à Bruxelles, dans un accident de roulage, renversé par un véhicule. Cet officier avait évolué dans l’armée régulière du Burundi, celle présentée dans le temps comme mono ethnique, dominée par la minorité tutsi, connue sous le nom de forces armées burundaises ou Fab.
Après la guerre qui a frappé le pays après la mort du président Melchior Ndadaye et au terme des négociations, il a fallu qu’il y ait une armée intégrée d’ex-Fab et d’ex-rebelles. C’est dans ce contexte que le général de brigade Bernard Bijonya a fait partie du premier état-major intégré, le 5 janvier 2004.
Le général de brigade Bernard Bijonya a occupé également les fonctions d’attaché de défense auprès de l’ambassade du Burundi en Belgique. Puis sur décret n° 100/310 du président Pierre Nkurunziza du 31 décembre 2014, certains officiers ont été mis en retraite statutaire, dont le général de brigade Bernard Bijonya. L’on apprend que l’essentiel de sa famille, c’est-à-dire son épouse et ses enfants, vivaient jusqu’ici en Belgique.
Burundi - Société
Le Burundi se joint à la communauté internationale pour une journée de la fille
Bujumbura, le 10 octobre 2018 (Net Press). Le 11 octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la fille. Les principaux objectifs de cette journée sont l’autonomisation de la fille et la réalisation de ses droits humains tout en soulignant les défis auxquels les filles du monde sont confrontées.
La journée internationale de la fille a été créée en 2012 par l’assemblée générale des Nations Unies. L’éducation, l’égalité, le mariage des enfants, l’accès aux services concernant la puberté, la santé sexuelle et la résolution des problèmes liés à la violence basée sur le genre font partie des thèmes abordés lors de la journée internationale de la fille.
Le sommet de la journée des filles, qui se tient chaque année au siège des Nations Unies, vise à rassembler des organisations qui aident les filles à faire progresser leurs droits humains. La discrimination et la violence contre les filles et les violations de leurs droits se produisent encore. En conséquence, l’Onu a ressenti le besoin de sensibiliser les gens aux défis auxquels des millions de filles sont confrontées chaque jour.
Burundi - Environnement
Le ciel se fâche contre la capitale Bujumbura
Bujumbura, le 10 octobre 2018 (Net Press) . De nos jours, des pluies tombent dans notre pays de façon anarchique ces derniers temps, ce qui fait penser aux effets du changement climatique. Ainsi, cette saison des pluies, un retard considérable a été observé et la chaleur ne fait que s’accumuler, si bien qu’il y a quelques jours, Bujumbura a enregistré 35° C, ce qui est rare dans notre pays.
Et quand il y a pluie, des fois ce sont des destructions comme hier dans la nuit, où un arbre a été abattu tout près de l’école primaire Stella Matutina. Ce dernier a à son tour détruit un poteau électrique de la régie des eaux et de l’électricité, Regideso. Pour cela, le gros des bureaux situés aux alentours de cette place ont vu leur connexion internet coupée. L’on apprend que même au niveau de la banque kenyanne Kcb, les activités étaient presque paralysées ce matin.
La police était à l’œuvre ce matin, non pas pour réparer les connexions internet, mais pour réguler la circulation routière car un embouteillage indescriptible y était observé, tous les bus se rendant vers le sud de la capitale, dans la zone Musaga, étant obligés de passer devant la banque de la République du Burundi.
A noter que même ce matin, de fortes pluies restent observables jusqu’à la fin de la matinée et des gens ont peur déjà que des choses, surtout des maisons, pourraient être détruites comme cela est devenu une habitude chaque fois qu’il y a intempérie dans notre capitale.
Burundi - Société
Banditisme au centre-ville de la capitale, complicité de la police ?
Bujumbura, le 10 octobre 2018 (Net Press) . La rédaction s’est jointe ce matin à quelques interlocuteurs du centre-ville de Bujumbura, qui clament haut et fort que le banditisme a atteint son plus haut degré et que malheureusement, tout se joue avec le silence complice de la police.
Nous sommes au boulevard de la Victoire, à 10 h00, des témoins interrogés par la rédaction déclarent que souvent, des bandits viennent défoncer les portières des véhicules garés dans cette circonscription pour piller de l’argent, des téléphones portables, bref, tout sur leur passage. Curieusement, indiquent-ils, il y a des policiers qui sont affectés à l’agence du centenaire de la banque de crédit de Bujumbura, à la banque Interbank, banque Kcb, sur le Boulevard de l’Uprona.
D’autres se trouvent tout près de la boite de nuit Havana sur le même boulevard mais n’interviennent jamais pour empêcher ces badauds qui se volatilisent par après dans la zone Bwiza pour se partager les butins. Aux policiers qui répondent souvent qu’ils sont obligés de garder leurs postes, les habitants de la capitale ripostent qu’un policier en tenue livrée par le contribuable a le devoir d’assurer la sécurité même en dehors du poste où il est basé.
Et d’autres rencontrés au centre-ville, dans un endroit appelé communément « Bata », s’exclament que le banditisme dans cette contrée prend une allure inquiétante et ne comprennent pas comment une armada de policiers affectés à la Sogemac (société de gestion du marché central), non loin de cette zone, ne découragent pas ce comportement. Pire, ajoutent-ils, les rares bandits qui sont arrêtés sont vite relâchés avant d’envahir de nouveau le centre-ville afin de rééditer son "exploit".
Et dans la même foulée, ces témoins disent qu’il y a un phénomène bizarre au centre-ville de Bujumbura, où, pour juguler l’atteinte aux bonnes mœurs, la police est toujours à la recherche des couples qui ne sont pas mariés légalement, qui dorment dans des hôtels pour leur faire payer des amendes, alors que pendant les weekends, en pleine nuit, des prostituées envahissent le centre-ville.
Cela se fait au moment où la police patrouille au centre-ville et nos interlocuteurs laissent entendre que ces prostituées ne sont pas traquées dans des hôtels et qu’en guise de relâchement, ils donnent un pot de vin gravitant autour de 300.0000 de nos francs. Serait-il le découragement d’atteinte aux bonnes mœurs ou le rançonnement de l’argent pour des couples qui sont dans les hôtels et dont la seule faute est un consentement mutuel ? S’interrogent nos interlocuteurs.
Burundi - Arménie - Oif
La Rwandaise Louise Mushikiwabo assurée d’occuper le poste de secrétaire général de l’Oif
Erevan, le 10 octobre 2018 (Net Press) . Selon des informations recueillies auprès du site de la radio mondiale, le Canada et le Québec ont annoncé, ce mardi 9 octobre 2018, qu’ils retiraient leur soutien à la candidature de Michaëlle Jean pour le poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L’ancienne journaliste canadienne, née en Haïti, concourait pour un second mandat, mais la Rwandaise Louise Mushikiwabo est désormais assurée de prendre sa place lors du 17e sommet de la Francophonie, qui ouvrira ses portes jeudi 11 octobre en Arménie.
La « bataille des dames » pour la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie, n’aura sans doute pas lieu. A quelques heures du 17e sommet de l’OIF, organisé les 11 et 12 octobre 2018 dans la capitale de la République d’Arménie, la Canadienne Michaëlle Jean, en quête d’un second mandant, a perdu le soutien des siens et se retrouve sans aucune chance de l’emporter.
Mardi soir, le Canada et le Québec se sont en effet ralliés à la candidature de sa rivale, la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, qui était déjà soutenue par la Belgique, la France, l’Union africaine et une grande partie des près de 30 Etats africains de l’OIF. Mis en minorité ces derniers mois, les Nord-Américains expliquent vouloir éviter de rompre avec la coutume, qui veut que le secrétaire général de l’OIF soit choisi unanimement et non lors d’un vote.
« Le Canada a décidé de se rallier au consensus, comme c’est la tradition, ça a toujours été la manière de faire, on ne va pas la changer », expliquait en soirée à l’Agence France-Presse une source gouvernementale outre-Atlantique, laissant au passage entendre que Michaëlle Jean pouvait encore choisir de jeter l’éponge de sa propre initiative : « On a bien vu qu’elle n’avait pas les appuis nécessaires, la suite lui appartient, il faut se rendre à l’évidence. »
« Pour ce qui est du poste de secrétaire général, le Canada est prêt à se rallier au consensus, comme le veut la façon de faire en Francophonie », a confirmé Jérémy Ghio, porte-parole de la ministre canadienne de la Francophonie Mélanie Joly, dans un courriel adressé à la presse. Même son de cloche également chez le nouveau Premier ministre élu du Québec, François Legault, attendu à Erevan avec Justin Trudeau, et qui salue le « potentiel » du consensus qui se dessine.
En annonçant sobrement qu’il se rallie à ce consensus naissant autour de Louise Mushikiwabo, le Canada utilise finalement une « façon polie » pour annoncer qu’il retire son soutien à Michaëlle Jean, explique-t-on du côté d’Ottawa. Une manière très diplomatique, donc, mais pour autant dénuée de la moindre ambiguïté. Le Canada laisse désormais le chef du gouvernement Justin Trudeau s’exprimer sur le sujet. Il devrait le faire à son arrivée à Erevan ce mercredi.
Burundi - Usa - Diplomatie
"L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU Nikki Haley annonce sa démission", dixit Rfi
New York, le 10 octobre 2018 (Net Press) . L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a annoncé ce mardi 9 octobre son intention de démissionner à la fin de l’année. Un départ accepté par le président Trump qui a salué son ancienne ambassadrice et assuré qu’elle allait manquer à son administration.
L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud avait été l’un des premiers membres du cabinet Trump a être nommée. Elle faisait partie des ministres les plus appréciés. Sa démission a pris par surprise à Washington comme à New York.
Selon des médias américains, Nikki Haley aurait annoncé à Donald Trump la semaine dernière son intention de démissionner juste après l’Assemblée générale des Nations unies. Le secret avait été bien gardé jusqu’à aujourd’hui et aurait pris par surprise les membres les plus éminents du cabinet ministériel de l’administration Trump, notamment le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.
Aux Nations unies, il y a aussi un sentiment de stupéfaction. Nikki Haley était vue comme une alliée de poids, une voix modérée et pragmatique pour maintenir une relation souvent difficile entre Washington – très critique du multilatéralisme – et les Nations unies. Les ambassadeurs ne cachent donc pas leur surprise, en raison du timing de cette annonce, mais aussi leur déception et pour certains leur crainte de voir arriver un ambassadeur beaucoup plus hostile à l’ONU. « Elle reste jusqu’à la fin de l’année donc je compte bien personnellement profiter de sa collégialité, de sa vision et de son ambition », a déclaré Karen Pierce, l’ambassadrice britannique.
Mêmes mots doux de la part de Vassily Nebienza l’ambassadeur russe avec qui elle a pourtant eu des passes d’armes d’une rare violence ces derniers 18 mois : « Je regrette qu’elle parte parce que nous avions de bonnes relations personnelles et de travail malgré les désaccords que nous avions et que nous avons toujours ! Elle est jeune, énergique et ambitieuse, je suis sûr qu’on va la revoir après cette respiration bien méritée. »
A 46 ans, Nikki Haley est en effet encore jeune et beaucoup d’ambassadeurs la soupçonnent d’avoir utilisé l’ONU comme un tremplin pour asseoir sa stature internationale. Si elle a juré ne pas se présenter en 2020 contre Donald Trump, elle pourrait en revanche se préparer activement pour 2024.
Pas de candidature à la Maison Blanche
Car de nombreux experts voyaient en Nikki Haley une candidate possible pour 2020, mais l’ambassadrice américaine à l’ONU n’a eu de cesse de rejeter cette idée ces dernières années. Ce mardi encore, dans le Bureau ovale auprès du président pour une conférence de presse surprise, l’ex-ambassadrice a confirmé qu’elle ne se présenterait pas en 2020 et qu’elle soutiendrait le président Trump. Mais il faudra voir comment les élections de mi-mandat qui ont lieu le 6 novembre prochain se passent pour le président. Une lourde défaite pourrait la faire changer d’avis.
Certains experts notent aussi la frustration de l’ambassadrice qui avait perdu de son aura et l’oreille du président depuis l’arrivée de Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat, et John Bolton, le directeur de la Sécurité nationale. Ce qui pourrait aussi expliquer ce départ précipité. Une démission qu’elle explique par le sentiment d’avoir fait son temps au bout de deux ans à la tête de la mission américaine au siège de l’ONU.