Nduta, le 18 octobre 2018 (Net Press) . L’assassinat d’un refugié burundais du camp de Nduta en Tanzanie par des éléments non encore identifiés, est venu jeter du feu au poudre. Actuellement, il existe deux groupes de refugiés burundais qui se regardent en chiens de faïence et les deux camps se renvoient la balle sur cet assassinat.
Des sources sur place rapportent que les jeunes réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie se sont scindés en deux groupes, en l’occurrence ceux qui ont fui le Burundi en 2016 et qui sont perçus comme le deuxième groupe qui a fui le pays en 2015 comme les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure, ayant une mission d’espionnage de l’autre groupe. Ils sont accusés de tous les maux qui gangrènent ce camp de Nduta, dont notamment l’assassinat de ce jeune, des disparitions mystérieuses ainsi qu’une série d’assassinats qui se commettent sous le silence de la justice et la police tanzaniennes.
Tous ces agissements auraient pour objectif de montrer au pays de John Pombe Magufuli que l’insécurité est grandissante de ce camps et prendre éventuellement une mesure de chasser par force ces refugiés pour rejoindre le Burundi, estime nos sources. Le deuxième groupe considéré comme des envoyés de Bujumbura soupçonnait le premier groupe d’être derrière cet assassinat de ce jeune homme qui était considéré comme un collaborateur de premier groupe .
Ces jeunes se lancent des injures quand ils se rencontrent dans des lieux publics et s’accusent mutuellement. Le premier groupe qui a fui en 2015 est accusé de regorger des opposants du pouvoir qui ont participé aux manifestations anti-troisième mandat du président Pierre Nkurunziza avant de prendre le large vers la Tanzanie. Quant à celui qui a fui vers Nduta en 2016, il est pointé du doigt comme des Imbonerakure qui travaillent de mèche avec le gouvernement burundais en semant de l’insécurité dans ce camp pour que le gouvernement tanzanien puisse prendre une mesure de les chasser de ce pays.
Burundi - Coopération
Les partenaires du Burundi s’expriment...
Bujumbura, le 18 octobre 2018 (Net Press). Il s’agit d’un communiqué de presse de ce 17 octobre 2018 émanant du groupe de partenaires techniques et financiers du Burundi. Ces derniers prennent note de l’annonce du gouvernement, le 27 septembre dernier, de la suspension des Ong étrangères travaillant au Burundi.
Certaines d’entre elles ont déjà soumis les documents demandés, ajoutent le communiqué, et ont vu leur suspension levée, mais la majorité de celles-ci reste suspendue. Pourtant, elles font un travail important sur terrain en vue d’améliorer les conditions de vie de la population burundaise. Les partenaires techniques et financiers évoquent notamment les initiatives de longues durées exécutées en coopération avec le gouvernement du Burundi.
C’est notamment la lutte contre le paludisme, le Vih, la malnutrition, l’appui au rapatriement volontaire des réfugiés, l’appui en semences et en engrais bénéficiant à plusieurs centaines de milliers d’agriculteurs, l’accès à l’énergie, la promotion de l’esprit d’entrepreneuriat et la réconciliation parmi les jeunes.
Ils notent qu’une partie importante de leur aide, surtout pour les populations vulnérables, passe par les Ong étrangères agréées par les autorités burundaises. Ils reconnaissent également les aspirations du Burundi en vue d’arriver à une force de travail qui reflète la diversité sociale du pays. Ils prennent en conséquence note de la démarche de ces Onge en vue d’obtenir des clarifications supplémentaires sur certains points de la loi de 2017 régissant leur fonctionnement pour s’aligner aux lois burundaises, aux bonnes pratiques internationales en la matière et aux exigences administratives et financières des bailleurs.
Ils appellent dont à des concertations engagées pour clarifier les questions de organisations non gouvernementales étrangères concernant l’application de la loi.
Burundi - Santé
Les personnels soignants de l’hôpital roi Khaled en grève
Bujumbura, le 18 octobre 2018 (Net Press) . Les infirmiers du centre hospitalo-universitaire de Kamenge observent depuis ce mercredi matin un mouvement de grève tel que prévu d’après le préavis. Ils réclament des arriérés et indemnités qui datent depuis 1985.
En plus, ces personnels soignant membres des Syndicat National Personnel Paramédical et Aides-soignants (SYNAPA) et du Syndicat National des Travailleurs de Santé, (SNTS), revendiquent également d’être enrôlés au sein du conseil d’administration de cet hôpital, ainsi que la tenue du dialogue avec les autorités de cet établissement sanitaire.
De son côté, le directeur du centre hospitalo-universitaire de Kamenge, Pontien Ndabashinze, s’interroge de comment ces personnels soignant puissent réclamer des arriérés et indemnités qui datent de 1985. Il émet de doutes sur les mobilités qui sont derrière la tenue de ce mouvement de grève et ajoute que les salaires de son personnel tiennent compte de la loi de 2015 qui réajuste et rééquilibre les salaires des fonctionnaires de l’État. Entre-temps, la loi n’a pas changé, précise-t-il et ce personnel devrait respecter la lois en vigueur. Dans le cas contraire, il est prévu des sanctions aux personnels soignants qui continueront à ne pas prester.
L’on saura qu’au moment ou nous mettons ce point sous presse, la grève de ces infirmiers se poursuit dans cet établissement sanitaire, rapporte un témoin sur place qui n’a pas révélé son identité et prendra fin avec la tenue du dialogue avec la direction de cet hôpital
L’on signalera que cet hôpital a ouvert ses portes en 1984. A l’époque, il était prospère et il est impensable qu’une petite année seulement après son fonctionnement, cette infrastructure sanitaire soit en difficultés de payer les salaires des infirmiers. En outre, l’on comprend mal comment des syndicats d’envergure nationale comme le Synapa et Snts pensent à réclamer leurs intérêts détenus par l’employeur depuis 32 ans. La rédaction a tenté d’entrer en contact avec ces grévistes mais en vain.
France - Politique - Justice
Convocation du président de La France Insoumise
Nanterre, le 18 octobre 2018 (Net Press) . De sources concordantes en provenance du pays d’Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise (LFI), a été entendu ce matin en audition libre à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières.
Les mêmes informations rapportent que le parquet de Paris avait ouvert hier contre Jean-Luc Mélenchon une procédure pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, notamment, après une fouille-perquisition au siège de La France insoumise. L’exécutif se dit « choqué » par Mélenchon. La France insoumise dénonce une procédure politique. Il a été entendu à Nanterre dans le cadre de deux enquêtes préliminaires sur des emplois présumés fictifs d’assistants au Parlement européen et sur les comptes de campagne lors de la présidentielle 2017.
Mardi 16 octobre, ses sympathisants en colère avaient contesté une opération de police. Même le député avait vivement réagi à l’arrivée des policiers et des magistrats, le tout sous l’œil des caméras.
Selon la radio mondiale, sur des vidéos, on voit Jean-Luc Mélenchon appeler ses proches à « enfoncer la porte » pour entrer au siège parisien de LFI, où une perquisition est en cours. On le voit également bousculer un représentant du parquet ainsi qu’un policier qui s’interpose.
Mercredi, le gouvernement avait condamné ces actes de « violence ». Dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à l’occasion des questions au gouvernement, le premier ministre Edouard Philippe a critiqué le comportement de Jean-Luc Mélenchon.