Gitega, le 27 octobre 2018 (Net Press) . Il s’appelait Cédric Bigirimana, il fréquentait l’école fondamentale de Bihanga dans la province de Gitega, au centre du pays. Il a été mortellement tabassé par son maître, Matthieu Mbarushimana, qui l’accusait de bavarder en classe. C’était vendredi le 19 octobre dernier.
Selon des informations en provenance de cette école, suite à ces coups violents, l’écolier a vu sa colonne vertébrale cassée et la mort s’en est suivie quelques jours plus tard, ce jeudi 25 octobre dans l’après-midi. L’enseignant se trouve entre les mains de la police dans cette localité. Quant aux parents du défunt, ils demandent une punition exemplaire à l’endroit de cet homme ainsi qu’un retrait de la qualité d’éducateur à Matthieu Mbarushimana.
Burundi - Politique
Arusha se poursuit malgré tout
Arusha, le 27 octobre 2018 (Net Press) . L’on apprend qu’Arusha poursuit son bonhomme de chemin malgré l’absence remarquable du gouvernement burundais, du parti politique dont il est issu ainsi que des formations politiques satellites, sans oublier les organisations de la société civile qui lui sont proches.
L’on apprend que dans la journée de ce vendredi 26 octobre, la facilitation a demandé aux participants - opposition uniquement de l’intérieur et de l’extérieur - de préparer une feuille de route de ce qui pourrait se faire pour que le pays sorte de la crise actuelle et qu’il puisse organiser des élections crédibles et apaisées de 2020.
Selon la facilitation, ceux qui sont présents devraient s’entendre sur deux feuilles de route, la première préparée par des politiciens de l’intérieur du pays, qui a été signée en 2018 dans la province de Kayanza au Nord du pays. La deuxième a été signée à Entebbe en Ouganda au mois de septembre dernier par l’opposition burundaise vivant en exil.
Ils ont eu 48 heures pour mettre en commun les résultats de leurs réflexions et d’après des informations proches de la facilitation, ce qui sera convenu sur ces deux textes sera soumis au sommet des chefs d’Etat de la communauté est-africaine qui est prévu au mois de novembre qui pointe à l’horizon.
Burundi - Justice - Anniversaire
Le Burundi fête son premier anniversaire de retrait de la Cpi
Bujumbura, le 27 octobre 2018 (Net Press) . C’était en date du 27 octobre 2017 quand une marche-manifestation grandiose a eu lieu dans tout le pays, avec des chansons des populations en liesse, scandant qu’elles venaient de dire adieu à la cour pénale internationale. L’on rappellera que le Burundi a été le tout premier pays à se retirer de cette cour pénale, ce qui avait fait croire aux analystes que Pierre Nkurunziza venait de défier la justice internationale et de renforcer son emprise.
Les uns après les autres, rapports et témoignages dressent depuis 2015 un bilan étourdissant de la répression contre l’opposition et du système de terreur qui s’enracine au Burundi. En vain. Pendant ce temps, le président Pierre Nkurunziza assoit son pouvoir. Trois événements quasi simultanés confirment ce constat : une constitution à sa main, le principal mouvement rebelle armé décapité et la porte claquée au nez de la Cour pénale internationale (CPI), dont le pays est, vendredi 27 octobre 2017, le premier à se retirer.
Malgré cela, la Cpi continue à mener ses enquêtes contre la volonté de Bujumbura et parfois, se montre de plus en plus menaçante quand il s’agit de dévoiler quelques unes des informations à sa disposition, notamment celles rapportées par les différents avocats qui défendent les familles victimes de la répression des autorités politiques depuis 2015.
Pour le moment, l’on sent qu’il y a des tirs croisés sur Bujumbura, en provenance de la commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi, de la Cpi, de l’Union africaine, de l’Union européenne et de l’Onu même si le gouvernement essaie de s’en défendre. Mais le plus compliqué pour lui est que toutes ces parties qui tirent à boulets rouges sur Bujumbura ont une même lecture de la situation politico-sécuritaire de ce pays, malgré des démentis et des interventions des messagers du gouvernement à travers le monde.
Burundi - Gabon - Santé
"Le président gabonais Ali Bongo hospitalisé en Arabie saoudite", dixit Rfi
Riyad, le 27 octobre 2018 (Net Press) . Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a été hospitalisé à Riyad, selon l’agence de presse officielle saoudienne. La SPA n’apporte aucune précision sur les causes de l’hospitalisation.
Silence radio à Libreville, où les autorités n’ont pour l’instant pas officiellement communiqué sur ce sujet. Selon un porte-parole de la présidence gabonaise cité par l’AFP, ce n’est « rien de grave ». Le président Bongo, qui est âgé de 59 ans, serait simplement fatigué.
L’ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis assure que le président souffre d’« épuisement ». C’est du moins ce que rapporte une journaliste du Washington Post sur son compte Twitter.
Le président Bongo était censé participer mercredi à un forum économique à Riyad, mais n’a pas été aperçu à la Future Investment Initiative. Les organisateurs n’ont pas donné les raisons de son absence.
L’agence de presse saoudienne SPA précise toutefois que le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman a rendu visite jeudi soir à Ali Bongo à l’hôpital pour s’enquérir de son état de santé. Le président Bongo n’a pas assisté non plus, vendredi, à Ndjamena, au sommet extraordinaire de la Cemac, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Burundi - Usa - Politique
Cesar Sayoc, un pro-Trump arrêté dans l’affaire des colis suspects
Washington, le 27 octobre 2018 (Net Press) . Un suspect a été arrêté vendredi 26 octobre par la police fédérale américaine dans l’enquête sur les treize colis suspects adressés à des personnalités anti-Trump.
Le suspect arrêté vendredi dans l’affaire des colis suspects a été inculpé de cinq chefs d’accusation, a indiqué lors d’un point presse le ministre américain de la Justice Jeff Sessions. Il risque jusqu’à 48 ans de prison. Lors de cette même conférence de presse, le chef du FBI Christopher Wray a précisé que 13 engins explosifs avaient été envoyés à travers les Etats-Unis. « Il pourrait encore y avoir d’autres paquets », a-t-il prévenu.
L’homme interpellé s’appelle Cesar Sayoc. Ses empreintes ont été retrouvées sur au moins un des colis. Agé de 56 ans, il était déjà connu des services de police pour avoir notamment en 2002 menacé d’activer un engin explosif. Une camionnette blanche qui pourrait être la sienne a également été saisie. Ses vitres étaient entièrement recouvertes de photos et d’autocollants à l’effigie de Donald Trump, mais aussi montrant une cible placée sur Hillary Clinton ou Barack Obama, ou encore insultant la chaîne d’information CNN. « Il est trop tôt pour parler des motivations du suspect », a cependant prévenu le directeur du FBI.
Même s’il était souvent confus et décousu, c’est pour l’heure ses interventions sur les réseaux sociaux qui dessinent le portrait de Cesar Sayoc. Il dit avoir fait des études vétérinaires, mais l’université indique qu’il a seulement postulé ; il prétend travailler dans le domaine du spectacle mais ses activités restent encore floues, tout comme ses origines. Il fait notamment souvent référence à une tribu amérindienne. Ce qui apparaît surtout en étudiant ses messages et les photos postées, c’est qu’il se présentait comme un fervent supporteur de Donald Trump, qu’il était allé voir en meeting. Mais aussi qu’il était obsédé par quelques-uns des adversaires du président, puisqu’il avait évoqué la plupart des personnalités ciblées cette semaine.