Kirundo, le 1er novembre 2018 (Net Press) . Marie Claudine Hashazinka, administratrice de la commune Busoni de la province de Kirundo, a échappé bel à une attaque armée dans la nuit de ce 30 octobre 2018 sur la colline Kamirampfizi, dans la commune dont elle a la charge au quotidien.
Selon des informations en provenance de cette entité administrative, cette dame rentrait de Kirundo vers 21 h15 quand, soudain, sa voiture est tombée dans un piége d’hommes armés. Des tirs nourris ont été entendus pendant au moins 15 minutes mais Marie Claudine Hashazinka est sortie saine et sauve de cette attaque. Un policier qui est son agent de transmission a été blessé au cours de cette attaque.
Pour le moment, les enquêtes ont déjà commencé et quand bien même cette personnalité ne veut pas dévoiler des choses, il semblerait qu’il y a un Imbonerakure qu’elle voue une haine cordiale et qui voudrait en finir avec elle. Cependant, du côté de la police, l’on ne veut rien dire du fait que les enquêtes sont toujours en cours. Quant à cet Imbonerakure, le police préfère dire qu’il s’agit d’un simple soupçon.
Au Sud du pays, un corps sans vie a été découvert nu et pendu sur le palmier à huile ce mercredi 31 octobre sur la colline de Kirama, commune Buyengero, en province de Rumonge. Selon des sources administratives, la victime n’a pas été identifiée et il aurait été tué ailleurs. Sa photo a été affichée au chef-lieu de la commune pour son éventuelle identification.
Le prénommé Agronome, cet habitant de la zone Ngagara, quartier III, en commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale, a été enlevé ce mercredi 31 octobre vers 10 hoo tout près su siège de la police judiciaire des parquets situé en zone Bwiza. Selon les premières informations à la disposition de la rédaction, il aurait été enlevé par le service national des renseignements avant d’être emmené manu militari vers une destination inconnue. Sa famille craint le pire. Son entourage témoigne qu’il était à l’aise avec tout le monde et que des mobiles politiques seraient derrière son arrestation.
Burundi - Justice
Les procès liés aux VSBG ne traînent plus Selon des sources judiciaires
Bujumbura, le 1er novembre 2018 (Net Press) . Léonidas Nimpaye, conseiller au ministère de la justice, lors d’un atelier média tenu ce mercredi 31 octobre, a indiqué que les procès liés aux VSBG ou alors aux violences sexuelles basées sur le genre, ne trainent plus dans les tiroirs des différentes juridictions burundaises.
Léonidas Nimpaye demande au gouvernement burundais de mettre en place un instrument juridique en vue de réprimer les violences basées sur le genre qui prennent une allure inquiétante sur le plan national, en mettant en place des chambres spécialisées. Il a demandé aux journalistes engagés dans le réseau Semerera de faire une large diffusion de cette loi pour que la population souvent victime de ces violences basée sur le genre en sache le contenu.
L’on saura que les ministères ayant le genre, la sécurité, l’éducation et la justice dans leurs attributions sont concernés pour l’éradication définitive de ces violences basées sur le genre.
Sur le même chapitre de la justice, un certain, Thérence Bwarikindi, employé du conseil national de la lutte contre le Sida, habitant du quartier VI, bloc 14, zone de Ngagara, a été arrêté vendredi le 19 octobre 2018 par le service national des renseignements. Nombreux témoignages indiquent qu’il serait accusé d’une affaire de corruption d’une somme de 112.837.870 de nos francs lorsqu’il travaillait au ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida.
Des sources proches de sa famille affirment qu’il a comparu ce mercredi devant le magistrat instructeur du parquet de la République de la commune Ntahangwa qu’il accuse de vol qualifié, de faux et usage de faux, de tentative de vol d’une somme de 112 837 850 FBU avant d’être transmis manu militari à la prison centrale de Ngozi, au Nord du pays. Une certaine opinion parle d’un montage et ajoute que Therence Bwarikindi a travaillé au ministère de la santé publique jusqu’au 31 décembre 2016 avant d’être muté le 1er janvier 2017 au CNLS où il travaillait jusqu’au jour de son arrestation. La même opinion affirme que les faits lui reprochés datent de 2012 à 2015 avant son entrée au ministère.
Burundi - Grande - Bretagne - Politique
La Grande Bretagne maintient des sanctions contre un Burundais
Londres, le 1er novembre 2018 (Net Press) . Il s’appelle Joseph Mathias Niyonzima alias Kazungu, un agent du service national des renseignements burundais. L’Angleterre, un des pays qui faisait encore partie de l’Union européenne en 2015, avait pris des sanctions contre des Burundais accusés de violations massives des droits de l’homme. Pour le moment, les sanctions sont maintenues pour le seul policier de la documentation et pour le même motif.
D’après des sources concordantes, cette mesure a été prise par l’office des finances dénommé "Her Majesty’s Treasury" qui informe que toute sa richesse se trouvant dans ce pays reste saisie ("asset freeze"). Le nom de Joseph Mathias Niyonzima alias Kazungu s’est rendu tristement célèbre à partir de 2015 avec des subversions contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Burundi - Confessions Religieuses
Le Burundi se joint au monde entier pour célébrer la Toussaint
Bujumbura, le 1er novembre 2018 (Net Press) . En date du 1er novembre de chaque année, l’Eglise catholique romaine célèbre la fête de la Toussaint, une fête qui occasionne un congé car les chrétiens considèrent cette journée comme un dimanche, donc un jour férié. C’est dans ce contexte que toutes les églises de ce pays étaient pleines à craquer par des fidèles venus vénérer cette fête religieuse.
A la Cathédrale Regina Mundi, la messe de 10 heures a été célébrée par le curé de la paroisse Cathédrale, Félix Fupi, un des prêtres évoluant tout droit vers la sommité aux côtés d’Egide Nzeyimana, d’Agapit Nindorera et d’autres Amand Kana. Certains de ces prêtres - avec probablement une quinzaine d’années au service du Tout Puissant - tendent vers le sommet occupé par des inéluctables comme Simon Ruragaragaza, Adrien Ntabona et le Père Liboire Kagabo des Dominicains.
Dans son homélie, le célébrant a expliqué l’origine la fête des saints, des martyrs, les catégories de toutes ces personnalités, informant à cette occasion que chacun des chrétiens se trouvant à l’Eglise a son saint. Ainsi, les commerçants ont leur saint, les pêcheurs, les chauffeurs de véhicules, bref, toutes sortes d’activités sur terre ont des saints protecteurs. Comme il en a l’habitude, le curé de la paroisse Cathédrale Regina Mundi a prêché et convaincu les chrétiens qui suivaient hébétés ses enseignements jusqu’à se faire acclamer après son homélie.
Burundi - Usa - Sécurité
" Trump pourrait envoyer jusqu’à 15000 hommes à la frontière mexicaine", selon Rfi
Washington, le 1er novembre 2018 (Net Press) . Les Etats-Unis pourraient déployer jusqu’à 15 000 soldats à la frontière avec le Mexique. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi le président américain. Donald Trump entend ainsi empêcher l’entrée sur le territoire américain de la caravane de migrants qui vient d’Amérique Centrale. Cette déclaration de l’hôte de la Maison Blanche illustre un durcissement sur l’immigration à moins d’une semaine des élections de mi-mandat.
La surenchère est spectaculaire. Mardi, la Maison Blanche a évoqué l’envoi de 5 200 soldats à la frontière. Mercredi, le président a presque triplé la mise : « Nous enverrons entre 10 et 15 000 militaires à la frontière. Personne ne passera. Ces gens sont dangereux », a martelé Donald Trump.
Le président américain est en campagne et n’hésite pas à employer les grands moyens pour mobiliser son électorat, quitte à agiter des peurs infondées. 15 000 hommes, c’est l’équivalent du contingent américain déployé en Afghanistan, mais leur mission sera moins compliquée. Il s’agit d’empêcher 3 000 civils fuyant la misère et la violence des gangs, d’entrer aux Etats-Unis pour demander l’asile. Une caravane que le président décrit comme une menace existentielle, susceptible de semer la terreur dans le pays.
Dans la même veine, Donald Trump a réitéré sa volonté d’abolir le droit du sol, et répété qu’il pouvait modifier la Constitution par simple décret. Il a violemment fustigé sur Twitter le chef de la majorité à la chambre, Paul Ryan, qui s’était risqué la veille à affirmer le contraire.