Bujumbura, le 5 novembre 2018 (Net Press) . Des sources administratives de la commune de Gisuru en province de Ruyigi, affirment qu’un bandit a été tué dans la nuit de ce samedi sur la colline Nkurubuye, frontalière avec la Tanzanie, lors de l’affrontement d’un groupe de bandits avec les militaires alors qu’ils venaient de voler beaucoup d’objets au pays de John Pombe Magufuli .
Selon nos sources, deux vélos, une paire de bottines et une tenue militaire ont été saisis après être laissés sur leur passage par ces bandits aujourd’hui en cavale.
Sur le même volet sécuritaire, Marie Manirakiza, une femme âgée de 65 ans, a échappé de justesse à la mort suite à une attaque à la grenade à son domicile vers 20 heures de ce samedi sur la colline Mugina , zone Buvyuko en province de Cibitoke .
Des témoins indiquent que la victime a été admise dans l’un des hôpitaux de la région pour les premiers soins.
Signalons toujours au niveau sécuritaire que trois Ougandais et une Australienne qui s’embarquaient dans une pirogue de fortune sur le lac Rweru, ont été arrêtés ce dimanche par la police burundaise pour s’être introduits dans les eaux burundaises sans permission. Des témoins rapportent que ces touristes en provenance du Rwanda avaient dépassé les limites des eaux rwandaises pour se retrouver illégalement dans la circonscription de Nzove en commune Giteranyi de la province de Muyinga au Nord-est du pays.
Ces étrangers disent qu’ils n’y a pas de limites visibles qui séparent les eaux de ces deux pays et demandent d’être relâchés avant d’ajouter qu’ils ne constituent en aucune façon un danger pour la sécurité du Burundi. Nombreux témoignages affirment que ces touristes auraient séjourné au cachot de Muyinga avant d’être relâchés.
De son côté le porte-parole du ministère de la sécurité publique et la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye , affirme que ces touristes ont franchi des eaux du Burundi et affirme qu’ils étaient détenteurs de visa touristique de ce pays et ont été remis au Rwanda.
Signalons que les frontières entre les deux pays, qu’elles soient terrestres ou maritimes, sont hautement surveillées par les forces de l’ordre et de la défense des eux pays, chacun de son côté.
Burundi - Santé.
Le ministère de la santé publique suspend temporairement les activités des associations des tradi-praticiens.
Bujumbura, le 5 novembre 2018(Net Press) . Dans une ordonnance adressée au ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, le ministre de la santé et de la lutte contre le sida, suspend temporellement les activités des associations des tradi-praticiens dans l’optique de règlementer ce secteur émaillé de beaucoup d’irrégularités.
Le ministre de la santé publique affirme qu’il y a des tradi-praticiens qui se cachent derrière ce métier pour escroquer les sujets malades et ajoute que les attestations délivrées par le ministère de l’intérieur ne confèrent pas automatiquement l’art de guérir Selon lui, le partenariat entre un guérisseur et le ministère ayant la santé dans ses attributions devrait s’imposer pour parer aux charlatans qui spolient les malades et ajoute que son ministère est en train d’élaborer des textes réglementaires régissant ce métier pour corriger ce manquement séculaire.
Burundi - Nouvelle Calédonie – Politique
La Nouvelle-Calédonie dit « non » à son autodétermination.
Nouméa, le 5 novembre 2018(Net Press) . La Nouvelle-Calédonie, territoire français d’outre-mer est constitué de dizaines d’îles dans l’océan Pacifique Sud avec ses 24 000 kilomètres carrés. A 56% des suffrages exprimés, les électeurs de cet archipel du Pacifique ont préféré rester rattachés à la République française. La participation a été massive : 80% des électeurs se sont rendus aux urnes.
Burundi – Etats-Unis – Iran- Politique
Les Etats-Unis durcissent le ton contre Téhéran.
Washington, le 5 novembre 2018 ( Net Press) . Aux Etats-Unis d’Amérique, Washington décide ce lundi d’enfoncer le clou, en prenant de nouvelles sanctions contre l’Iran.
Le pays de Donald Trump interdit désormais de faire le commerce avec la République islamique qui ne pourra donc plus vendre officiellement son pétrole aux pays étrangers.
Le secrétaire d’Etat Mike Pompeo explique que cette décision de Washington est bien prise pour à asphyxier Téhéran en vue d’empêcher la République Islamique d’Iran de financer le terrorisme sur l’échelle planétaire.
Mike Pompeo confirme qu’une dérogation sera bien accordée à huit pays qui pourront continuer dans un premier temps à acheter du pétrole iranien avant de stopper, eux aussi, tout commerce.
Il s’agit des pays comme l’Irak, la Turquie, l’Inde, la Chine et bien d’autres. Il ne précise pas non plus le calendrier envisagé moins encore les échéances pour arrêter ce commerce.
Ces nouvelles sanctions viennent d’en rajouter le drame au drame car l’économie iranienne est déjà durement touchée par les premières sanctions américaines qui ont fait chuter la valeur de la monnaie. Un dollar américain valait près de 40 000 rials en début d’année et vaut aujourd’hui environ quatre fois plus, ce qui a eu un effet direct sur le prix des produits de première nécessité.
Burundi - Gabon - Politique
Le Gabon va abriter la troisième conférence interministérielle sur la santé et l’environnement .
Libreville, le 5 novembre 2018 (Net Press) .Le Gabon va accueillir en date du 6 au 9 novembre 2018 la troisième conférence interministérielle sur la santé et l’environnement. Plus de 350 délégués dont des ministres africains de la Santé, de l’Environnement et des Finances, des représentants d’organisations politiques et économiques régionales, d’agences multilatérales, de donateurs, d’experts scientifiques, de la société civile et du secteur privé.
Organisée conjointement par l’Oms et l’Onu - Environnement, la conférence vise à stimuler les politiques et les investissements relatifs aux liens entre les secteurs de la santé et de l’environnement, à convenir d’un plan d’action stratégique et à identifier les nouvelles menaces dans le contexte de la sécurité sanitaire mondiale.
Cette conférence intervient dix ans après l’adoption historique de la déclaration de Libreville par les ministres africains de la Santé et de l’Environnement qui ont engagé les gouvernements à prendre les mesures nécessaires pour stimuler les synergies entre les secteurs de la santé et de l’environnement. La conférence examinera les progrès réalisés et les défis qui empêchent la mise à l’échelle des initiatives réussies.
Selon l’organisation mondiale de la santé En Afrique, 23 % des décès prématurés sont attribuables à des causes environnementales. Il s’agit du taux le plus élevé par habitant (décès pour 100 000 habitants) de toutes les régions du monde. Alors que le continent est depuis longtemps aux prises avec des problèmes d’accès à l’eau potable, d’assainissement inadéquat et d’infrastructures médiocres, de nouvelles menaces environnementales sont apparues, notamment les changements climatiques et l’urbanisation rapide et non planifiée. Les données suggèrent que les décès liés à l’environnement sont en hausse. Il est plus que jamais vital de construire une approche intégrée de la santé et de l’environnement dans la région africaine.
La conférence comprendra une réunion d’experts qui se tiendra les 6 et 7 novembre 2018 et une session ministérielle qui se tiendra les 8 et 9 novembre de la même année.