Rumonge, le 23 novembre 2018 (Net Press) . Des pluies torrentielles se sont abattues hier dans la province de Rumonge, occasionnant plus ou moins 40 maisons détruites dans la soirée. Selon des informations en provenance de cette province, les pluies qui ont dévasté la localité de Mugerangabo ont fait décimer des poules, des canards, des chèvres et d’autres animaux domestiques qui ont trouvé la mort sous les décombres.
Ce désastre est arrivé quand un petit ruisseau qui traverse ce quartier a été débordé et quitté son lit suite à l’abondance de la pluie, se déversant ainsi dans les ménages. Il faudrait ajouter à ceci que les installations de la société de distribution d’eau et d’électricité, Regideso, se sont également effondrées.
Nous apprenons qu’une odeur nauséabonde se dégage de ces ruines si bien que les services médicaux pensent à désinfecter l’endroit affecté pour éviter des maladies qui pourraient en découler. Outre les animaux tués dans cet accident, des biens des populations ont été emportés par les eaux pluviales.
L’on saura que ces derniers jours, l’environnement n’est pas tendre avec la province de Rumonge. L’on se souviendra qu’en dates des 14 et 15 novembre 2018, d’autres pluies torrentielles avaient secoué cette province et 31 maisons avaient été détruites, en plus d’une personne qui avait été blessée. Cette dernière avait été dépêchée à l’hôpital de cette province où des soins intensifs lui sont administrés.
En mairie de Bujumbura, deux hommes soupçonnés de vouloir tuer une autre personne dans la zone de Ngagara, en commune Ntahangwa de la province de Bujumbura mairie, ont été arrêtés hier vers 20h30 par la police. Elles avaient également une arme à feu, un fusil de type pistolet Tokalev et 10 balles. Les deux présumés criminels se trouvent entre les mains de la police qui confectionne leurs dossiers.
Dans la province de Karusi, un certain Herman Bukuru, âgé de 58 ans, a été tué et découvert flottant dans la rivière Nyabihu, non loin de la colline Rubuga, dans la commune de Gitaramuka de la province de Karusi. Des sources administratives déclarent que la victime est accusée de sorcellerie par son entourage et une personne accusée d’être derrière ce crime a été arrêtée pour une enquête préliminaire. Malgré cela, les enquêtes se poursuivent, d’après des sources policières.
Burundi - Politique
Vers la levée de l’immunité du député Pierre-Célestin Ndikumana
Bujumbura, le 23 novembre 2018 (Net Press) . Le député Pierre-Célestin Ndikumana, président du groupe parlementaire de la coalition Amizero y’Abarundi, accusé de préparation d’assassinat de certaines hautes autorités du pays, y compris le président de la République, est dans la ligne de mire de la justice burundaise.
Le député Ndikumana rejette en bloc ces accusations et estime qu’elles ont été orchestrées par le service national des renseignements. Le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, a informé les députés que le procureur général de la République lui a demandé la levée de l’immunité du député susmentionné pour qu’il soit entendu par la justice.
Ce dernier, selon toujours le président de l’assemblée nationale, a été déjà convoqué à deux reprises par le bureau de l’assemblée nationale mais ne s’est jamais présenté. Laissant entendre que même l’absence à une convocation est une infraction, Pascal Nyabenda a déclaré qu’il veut le convoquer pour la troisième fois, faute de quoi le bureau prendra ses responsabilités.
Au regard de tout ce développement, l’on pourrait penser que Pierre-Célestin est entré en clandestinité car le président de l’assemblée nationale avoue publiquement qu’il ne sait pas où il se trouve, tout en demandant à toute personne qui serait informée de l’endroit où il est de le convaincre pour qu’il réponde à l’invitation du bureau de l’assemblée nationale.
En toute logique, Pierre-Célestin Ndikumana, qui était accusé de graves infractions, se serait rendu compte que sa condamnation est inévitable, quel que soit le système de sa défense, surtout qu’il est de l’opposition radicale contre le régime de Bujumbura.
Burundi - Onu - Droits de l’homme
"Les droits de l’homme restent bafoués au Burundi", dixit Michel Kafando
New York, le 23 novembre 2018 (Net Press) . Lors de son intervention au conseil de sécurité des Nations Unies ce 21 novembre 2018, l’ancien président burkinabé, Michel Kafando, qui est également l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu au Burundi, a indiqué qu’il y a encore une crise de confiance entre le pouvoir et l’opposition au Burundi. Il a pris pour preuve l’absence du dialogue entre tous les protagonistes dans le conflit burundais.
S’il a admis qu’il y a une amélioration de la situation sécuritaire dans le pays, il a néanmoins fustigé la violation massive des droits de l’homme dans notre pays. Tout d’abord, le gouvernement n’a pas encore repris sa collaboration avec le bureau de l’Onu pour les droits de l’homme au Burundi.
Selon toujours cet envoyé spécial, il y a encore des arrestations arbitraires, des enlèvements et d’autres actes d’intimidation qui se poursuivent dans le pays. Pour lui, les discours de haine sont abondants, surtout à l’endroit des opposants. La liberté, en dehors des partis politiques satellites de la formation politique de l’Aigle, est très critique.
Il a fait savoir que plus d’un million huit cent mille Burundais vivent dans la malnutrition avant de demander à l’Onu, à l’Union africaine et à la communauté de l’Afrique de l’Est de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que la crise qui hante le Burundi puisse avoir un traitement adéquat et durable.
Burundi - Réconciliation
Le Cndd-Fdd rafle tous les sièges de la commission vérité et réconciliation
Bujumbura, le 23 novembre 2018 (Net Press) . Une équipe de 13 personnes composées de 7 Hutu, de 5 Tutsi et d’un Twa ont été élus hier par l’assemblée nationale, en remplacement de l’équipe sortante dont le mandat expire au mois de décembre prochain. L’opinion de la capitale a constaté que tous les membres de cette commission sont des membres du parti au pouvoir, en plus de ceux de la société civile mais proches du système "cnddfddiste".
Les heureux élus sont Pierre-Claver Ndayicariye, Hutu, ancien président de la commission électorale nationale indépendante jusqu’au vote référendaire de mai 2018. Il est appelé à présider aux destinées de cette commission vérité et réconciliation. Clément Noé Ninziza, un Tutsi, a gardé ses fonctions de vice-président au moment où Léa Pascasie Nzigamasabo, Hutu, est devenue secrétaire de la commission.
D’autres membres sont Aloys Batungwanayo, Hutu, Déo Hakizimana, connu sous son Ong Cirid, Hutu, Ramadhan Karenga, ancien ministre de la communication et ancien président du Cnc, Hutu, Elie Nahimana, Hutu et Pascal Niyonkuru, Hutu.
Les Tutsi sont Léonce Ngabo, Déo Ndikumana alias Muvala (qui siège toujours à la Cnidh), Alice Nijimbere et Denise Sindokotse. Il y a également Goreth Bigirimana qui représente l’ethnie twa. Contre toute attente, Mgr. Jean Louis Nahimana n’a pas été élu alors que l’opinion croyait qu’il avait bien servi les intérêts de la commission.
Burundi - France – Sécurité
La France sanctionne à son tour 18 Saoudiens accusés d être derrière le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi
Paris, le 23 novembre 2018 (Net Press) . Le Quai d’Orsay annonce que 18 Saoudiens accusés d’être derrière l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, sont désormais interdits d’accès au territoire français, ainsi qu’à tout l’espace Schengen.
Selon le communiqué du ministère français des affaires étrangères, « Il s’agit de mesures conservatoires, susceptibles d’être revues ou étendues en fonction de l’avancée des investigations en cours ».
Par contre, contrairement à l’Allemagne, la France n’a pas imposé d’embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite. « La France demande que toute la lumière soit faite sur la manière dont un tel acte a pu être commis. Elle attend de la part des autorités saoudiennes une réponse transparente, circonstanciée et exhaustive
Et l’étau se resserre autour du royaume wahhabite !
Le pays de Donald Trump, qui n’est pas toujours avec les medias, a annoncé la semaine dernière des sanctions financières à l’encontre de 17 responsables saoudiens impliqués dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, suivi de l’Allemagne, qui a annoncé ce lundi des interdictions du territoire pour 18 ressortissants saoudiens impliqués dans cette affaire.
L’on saura que quinze membres de l’équipe saoudienne sont accusés de s’être rendus au consulat d’Istanbul, où l’on souligne que trois personnes parmi elles sont soupçonnées d’avoir orchestré l’assassinat du journaliste, le 2 octobre, dans les locaux de la représentation saoudienne.