Addis Abeba, le 21 décembre 2018 (Net Press) . L’on apprend que le contingent burundais en mission en Somalie sera "amputé" de 1.000 militaires à partir de la fin du mois de février 2019. C’est ce qu’a fait savoir la commission de l’Union africaine qui l’a annoncé dans sa correspondance de ce 19 décembre 2018.
En effet, cela fait partie d’une décision conjointe de l’Union africaine et de l’Onu de réduire les effectifs des militaires en mission de paix dans ce pays, selon la résolution 2431 prise en 2018. Rappelons que le Burundi avait jusqu’à présent 5.400 militaires dans ce pays, aux côtés de l’Ouganda et du Kenya.
Une certaine opinion se pose la question de savoir pourquoi notre pays est le seul pays à avoir été frappé par une telle mesure qui, de surcroit, vient de la commission de l’Union africaine. Il y en a qui y voient un éventuel lien entre les relations délétères entre le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat et le Burundi.
Au cas où cette inquiétude de l’opinion serait avérée, le Burundi serait le seul pays à être chassé, à long terme, de cette mission, ce qui aggraverait davantage la situation économique déjà fragile dans laquelle se trouve le Burundi. L’on se souviendra que le gouvernement prélève des montants sur les salaires des militaires en Somalie, en plus de la location des matériels utilisés par ces soldats, ce qui générait des devises qui manquent beaucoup aujourd’hui.
Burundi - Justice
Nahum Barankiriza serait détenu au service national des renseignements
Bujumbura, le 21 décembre 2018 (Net Press) . Dans sa dépêche de ce 20 décembre 2018, la rédaction se posait la question de savoir si Nahum Barankiriza, un homme d’affaires, serait inquiété par la justice burundaise. Des informations, qui ne répondent pas du tout à la préoccupation de Net Press, font part de son arrestation et de son incarcération au service national des renseignements, voici quelques jours.
L’on ne connaît pas encore les motifs de cette incarcération mais des interrogations de manquent pas comme la rédaction l’avait détaillé dans ses dépêches antérieures, surtout qu’il n’y a pas de mandat d’arrêt sur lequel l’on pourrait lire les infractions qu’il aurait commises. Une affaire à suivre !
Sur un tout autre chapitre, les Etats-Unis et le Canada ne voient pas d’un bon œil la fermeture du bureau du haut-commissariat des droits de l’homme. Pour ces deux pays, cette fermeture est à craindre car l’on risque de bafouer davantage les droits de l’homme à huis clos. Le Canada encourage le Burundi à rouvrir ce bureau car c’est le seul moyen de collaborer avec la communauté internationale en matière de défense des droits de l’homme.
Burundi - Politique
Désormais, le Burundi compte deux capitales...
Bujumbura, le 21 décembre 2018 (Net Press) . Le gouvernement du Burundi vient d’adopter un projet de loi fixant Gitega comme capitale politique du Burundi et Bujumbura mairie comme capitale économique. Selon ce projet de loi, les conseils des ministres se tiendront désormais dans cette province-capitale.
Selon des informations livrées par le porte-parole du président de la République, cinq ministères devront déménager dans cette province. Signalons que le ministre ayant en charge l’intérieur l’avait révélé il y a quelques mois, après avoir échangé sur la question avec ses collaborateurs.
Ce n’est pas la première fois que Gitega soit la capitale politique du Burundi. Sous la colonisation, les Allemands créèrent la ville de Gitega en 1912. Elle leur servit de capitale de leur “résidence” burundaise à la place de Bujumbura (capitale actuelle du Burundi). Après la Première Guerre mondiale, le Burundi fut donné aux Belges, qui décidèrent de garder Gitega comme chef-lieu.
Plus tard, à l’indépendance du Burundi en 1962, les nouveaux dirigeants décidèrent de refaire de Bujumbura la captitale burundaise, en raison de ses équipements et de ses infrastructures importants. Gitega est aujourd’hui la capitale de “l’intérieur”. En mars 2007, le président Pierre Nkurunziza a annoncé que le Burundi prévoyait de transférer sa capitale à Gitega. Selon lui, la position centrale de la ville en fait un endroit idéal pour mieux desservir la majorité de la population.
Burundi - Rdc - Elections
Le report des élections en Rdc crée des polémiques
Kinshasa, le 21 décembre 2018 (Net Press) . Le président de la commission électorale nationale indépendante de la République démocratique du Congo a annoncé, ce 20 décembre 2018 que des élections dans ce pays sont reculées d’une semaine, fixées au 30 décembre de cette année.
Les raisons avancées par cette commission sont entre autres l’incendie qui a ravagé son entrepôt dans la capitale, ce qui est un cas de force majeure. Sinon, a-t-il assuré, les élections devaient avoir lieu ce 23 décembre comme initialement prévues. Mais il semble qu’il y a un problème réel du déploiement du matériel électoral car il y a absence de kits par endroits pour former les responsables des bureaux de vote.
En outre, il n’y a pas suffisamment de clés USB pour configurer certaines machines à voter, sans oublier dans certains provinces des convois de matériel bloqués sur les routes. Il y a enfin un problème de faux rapport selon lesquels le matériel déclaré est arrivé alors qu’en réalité, ne l’est pas... Enfin, le président de la Ceni a évoque l’épidémie d’Ebola ou l’insécurité dans l’Est du pays pour justifier le report du scrutin.
Tous ces arguments n’ont pas convaincu grand monde car la maladie d’Ebola et l’insécurité dans l’Est du pays ne peuvent pas se régler dans une semaine. Le problème est plutôt l’organisation des élections et qui risquent de reporter encore et encore. En attendant, le président Kabila restera au pouvoir.