Bujumbura, le 25 décembre 2018 (Net Press) . Selon des informations émanant des services habilités, la sécurité était garantie sur toute l’étendue du territoire lors des fêtes de la Nativité. Selon les mêmes informations, n’eût été une vingtaine de personnes qui ont été arrêtées dans la province de Ngozi, la sécurité était totalement assurée.
L’on apprend que les personnes arrêtées ont continué à boire jusqu’au-delà de 22 heures, heure limite d’ouverture des bistrots dans cette province. Cependant, il y a une exception pour les cabarets qui se trouvent dans des hôtels car il n’y a pas de limite, ce que les habitants de Ngozi considèrent comme une politique de deux poids deux mesures.
La police entend relâcher prochainement les détenus moyennant une amende. Par ailleurs, les habitants du centre de Ngozi ont eu peur quand ils ont entendu des détonations vers minuit de la nuit de lundi à mardi 25 décembre, croyant à une attaque armée. La police a précisé qu’il s’agissait des feux d’artifice qui étaient tirés à partir du palais présidentiel de Vyerwa dans le cadre de la fête de Noël.
Sur un autre chapitre, des activistes des droits de l’homme font savoir que des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées la semaine dernière. Au moins huit personnes ont été tuées tandis que deux autres ont été enlevées. Nous apprenons également que 2 personnes ont été torturées, cinq arrêtées arbitrairement et une victime de violences basées sur le genre. Parmi les victimes, figurent deux femmes et trois mineurs tués.
Des jeunes du parti de l’Aigle, des policiers, des militaires, des agents de la police secrète ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Burundi - Confessions Religieuses
Le Burundi se joint au monde catholique pour la fête de la Nativité
Bujumbura, le 25 décembre 2018 (Net Press) . C’est aujourd’hui 25 décembre 2018 que le monde entier a célébré la fête de Noël, c’est-à-dire la naissance de l’enfant Jésus. Un peu partout dans les églises de la ville de Bujumbura, c’était l’allégresse qui se lisait dans les visages des personnes rencontrées aussi bien dans les rues qu’à la messe.
A la cathédrale Regina Mundi, la messe a été célébrée par l’Archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa. C’était l’homme le plus heureux de la messe pour au moins deux raisons. Primo, il a célébré cette messe pour la première fois en tant qu’archevêque de la désormais capitale économique du pays, la province de Bujumbura Mairie, qui fut longtemps capitale politique et économique du pays, même jusqu’à sa nomination par le Pepe François. Il ne faut pas perdre de vue que Mgr. Banshimiyubusa a encore un droit de regard sur le fonctionnement du diocèse de Ngozi dont il est toujours administrateur aussi longtemps que le Saint Siège ne l’a pas remplacé à cette mission.
Secundo, il y a trois jours, il venait d’avoir, des mains du Nonce apostolique au Burundi, un pallium, c’est-à-dire un collier à trois fanions, un sur la poitrine, deux sur le dos par-dessus les épaules, rappelant l’image du bon pasteur : le Christ portant sa brebis sur ses épaules et conduisant son troupeau à l’abreuvoir pour qu’il se désaltère. c’était le 22 décembre 2018.
Croyant convaincu et convainquant, il a d’entrée de jeu expliqué que Noël signifie un anniversaire de naissance de Jésus notre sauveur il y a exactement 2018 ans. Il a profité de cette occasion pour souhaiter un joyeux anniversaire à toutes les personnes qui portent les noms de Noël, de Noëlla, d’Emmanuel, d’Emmanuela et d’Emmanuelli.
Fidèle des fidèles à son église, il a préféré, lors de son homélie, certainement pour ne pas altérer le contenu du messages des évêques du Burundi, lire intégralement un texte produit en date du 7 décembre 2018 par tous les évêques, au nombre de 8, lorsqu’ils étaient réunis dans la province de Gitega.
En plus de la salutation des évêques à leurs fidèles, il y avait également un message destiné au peuple burundais, dans le cadre d’œuvrer pour la paix et devenir de bons chrétiens. Il a rappelé les réunions organisées par l’église catholique dans toutes les paroisses du Burundi. Il a évoqué également l’accord d’Arusha pour la paix et le développement.
Ces deux aspects avaient rassemblé les Burundais, y compris les hommes politiques, qui avaient transcendé leurs divisions de toutes sortes. Mgr. Gervais Banshimiyubusa a également rappelé l’honneur que le Burundi avait eu dans le concert des Nations suite à la liberté d’expression plus que satisfaisante dans notre pays.
Par ailleurs, la constitution du Burundi veut que le pays soit une République laïque tout en révélant qu’il y a des gens qui prient des dieux qui ne sont pas celui qui est notre sauveur et que nous adorons dans notre vie quotidienne.
Pour l’instant, l’archevêque de Bujumbura a déploré le fait que ces réunions de l’église catholique n’existent plus, le fait que les Burundais ont de nouveau fui le pays, que les politiciens ne veulent plus se mettre sur la même table de négociation pour parler des difficultés qui sont les leurs, le fait qu’il y ait des populations qui n’ont plus un cadre d’expression alors qu’il voulaient donner leurs avis, le fait que le Burundi n’est plus une république laïque comme tel.
Dans leurs conseils, les évêques du Burundi ont conseillé aux fidèles de continuer à prier leur Dieu car c’est lui qui donne la paix à ses créatures, à s’entraider et à lutter contre les divisions de toutes sortes, de couleur, de religion, de régions, ethniques, de clans, etc. Enfin, comme il est d’usage le 25 décembre de chaque année, l’archevêque de Bujumbura a procédé au baptême des enfants.
Burundi - Administration
Des polémiques autour de la destitution de l’administrateur de Mutimbuzi
Bujumbura, le 25 décembre 2018 (Net Press) . L’on apprend que le conseil communal de la commune Mutimbuzi, qui fait partie de la province de Bujumbura rural, a pris la décision de destituer l’administrateur communal, Daniel Brindambi, il y a de cela cinq jours. L’on saura que le conseil communal est l’organe hiérarchiquement supérieur et apte à prendre une telle décision quand cela s’avère nécessaire.
Selon des informations concordantes, cet administrateur est accusé de trois fautes lourdes essentiellement. D’une part, il lui est reproché de mauvaise gestion, et d’autre part, il ne cotise pas pour ses agents à l’Inss et à la mutuelle de la fonction publique. Enfin, il semble qu’il n’est pas transparent dans l’octroi des marchés de cette commune.
Mais selon des informations à la disposition de l’agence Net Press, il aurait refusé de quitter ses fonctions pour le simple fait qu’il est soutenu par les hauts responsables du parti au pouvoir dans cette commune. La gouverneure de cette province, Nadine Gacuti, semble ne pas vouloir se mêler de ces "bagarres" "inter cnddfddistes" pour sauvegarder son poste, apprend-on de sources dignes de foi.
Burundi - France - Politique
" Macron annonce le maintien du budget de la défense malgré les « gilets jaunes »", selon Rfi
Ndjamena, le 25 décembre 2018 (Net Press) . Ce week-end, Emmanuel Macron était en visite à Ndjaména, où il a notamment partagé le traditionnel repas de Noël avec les soldats de Barkhane stationnés dans la capitale tchadienne, ce samedi 23 décembre. Il a tenu à rassurer les armées sur leur budget alors que le gouvernement cherche 10 milliards pour financer les mesures destinées à calmer la fronde des « gilets jaunes ».
Emmanuel Macron en a fait une règle : aucune déclaration sur la politique intérieure française lorsqu’il est en déplacement à l’étranger. Une règle à laquelle il a pourtant dérogé à Ndjaména pour rassurer les hommes de Barkhane engagés dans une lutte sans merci contre le terrorisme au Sahel.
Le chef de l’Etat a en effet été catégorique : « Il n’y aura pas d’économie sur la défense et les armées » pour financer le budget d’urgence économique et sociale que l’assemblée et le sénat viennent de voter, a-t-il défendu.
« C’est ce que nous devons à nos soldats »
La loi de programmation militaire est donc sanctuarisée. Elle sera appliquée à l’euro près, a même insisté le président de la République. « C’est ce que nous devons à nos soldats et à leur quotidien et c’est ce que nous devons aux Français parce que c’est leur défense et leur sécurité », a martelé le chef de l’Etat.
Après l’attaque de Strasbourg et l’annonce américaine du retrait en Syrie, Emmanuel Macron a voulu réaffirmer que la France reste mobilisée dans sa lutte contre le terrorisme, sur le front intérieur, mais aussi à l’étranger.
La rédaction de l’agence Net Press souhaite à son aimable lectorat une joueuse fête de Noël et une heureuse année 2019. Elle lui souhaite également une bonne santé, une prospérité dans ses entreprises ainsi que le bonheur dans sa famille, restreinte comme élargie.
La rédaction