Bujumbura, le 17 janvier 2019 (Net Press) . Un jeune homme du nom de Yves Munezero, connu sous le nom de Muzungu, ressortissant de la zone de Bwiza, 5ème avenue, dans la commune de Mukaza, a été battu à mort dans la localité de Mugoboka au quartier Mutanga Sud par des personnes non identifiées jusqu’à présent.
Selon des informations concordantes, ce garçon présentait des signes de maladie mentale et il semble qu’il était en crise en cette période. Dans la nuit de dimanche 13 janvier, alors qu’il était de passage dans cette localité, il aurait été arrêté par des jeunes qui l’ont traité de rebelle en reconnaissance du terrain.
Ainsi, il a été battu jusqu’à ce que mort s’en suive. Comme si cela ne suffisait pas, le chef de zone Rohero a autorisé son enterrement le lendemain matin, une décision que regrette la famille de la victime qui réclame la justice.
Dans le territoire d’Uvira au Sud Kivu, en Rdc, des informations de cette entité évoquent des combats intensifs entre des éléments de Red Tabara, un mouvement rebelle armé du Burundi et les Imbonerakure qui collaborent avec les Mai Mai, dans la petite matinée de ce 16 janvier 2019. Les détenteurs de cette information n’ont pas l’idée cependant l’idée du bilan de ces affrontements.
Il semble que les rebelles de Red Tabara avaient eu écho d’une éventuelle attaque des Imbonerakure en préparation dans les localités de Mubere et de Kabere et ils auraient décidé de mener des combats provocateurs pour les devancer.
Burundi - Politique
Le sénat burundais déménage vers la nouvelle capitale politique
Bujumbura, le 17 janvier 2019 (Net Press) . Après que le parlement eut voté pour que Gitega soit une capitale politique du pays, des institutions commencent à prendre leurs dispositions pour aller travailler dans cette province. Il s’agit du sénat burundais qui déménage vers cette entité provinciale à partir de ce 18 janvier 2019.
Le président de l’assemblée nationale demande aux populations de Gitega de réserver une hospitalité aux hommes et femmes de divers horizons qui vont travailler dans cette province. Malgré cette décision d’y envoyer certains services, des anciens dignitaires de ce pays estiment que cette mesure est difficile à mettre en application.
Ils reviennent toujours sur le cas de la deuxième République pilotée par feu Jean Baptiste Bagaza, qui a tenté l’expérience pour la première fois et qui a échoué. Pourtant, sous son régime, le pays était mieux structuré, il y avait beaucoup de projets financés par des bailleurs traditionnels du Burundi, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. En d’autres termes, ils trouvent que l’échec est également prévisible dans les circonstances actuelles.
Burundi - Politique
Bujumbura confirme sa participation au 20ème sommet des chefs d’Etat de l’Eac
Bujumbura, le 17 janvier 2019 (Net Press) . Le porte-parole adjoint du président de la République, Alain Diomède Nzeyimana, a confirmé que le gouvernement du Burundi a reçu l’invitation pour le 20ème sommet des chefs d’Etat de la communauté est-africaine.
Il a affirmé que le gouvernement burundais n’a aucune raison de ne pas participer à ces assises prévues le 1er février 2019. L’on saura que ce sommet se penchera sur plusieurs points comme l’intégration de la Somalie à l’Eac, mais également sur la crise burundaise commencée au printemps d’avril 2015.
Burundi - Politique - Confessions Religieuses
Une députée s’inspire de Dieu pour démentir les propos du chef de l’Etat
Bujumbura, le 17 janvier 2019 (Net Press) . Elle s’appelle Persille Mwidogo, élue dans la circonscription de Ngozi. Elle vient de confirmer que personne d’autre, à part Pierre Nkurunziza, ne présidera aux destinées de ce pays, des propos qu’elle détient du Tout Puissant. Pour elle, il a été élu par Dieu et il ne reste que le commun des mortels disent uniquement Amen.
Lors de son intervention à l’assemblée nationale, elle a fait allusion à la conférence publique de Pierre Nkurunziza dans la province de Ngozi en date du 28 décembre 2018. En effet, à la question des journalistes de savoir si en 2020 il ne sera pas candidat comme il l’avait promis le 7 juin 2018 lors de la présentation de la nouvelle constitution, il avait répondu que quoi qu’il arrive, même s’il y aurait insistance des membres de son parti, il ne sera pas candidat.
Si Mme Persille Mwidogo indique qu’il s’agit d’une révélation de Dieu qui lui fait dire cela, il ne faut pas perdre de vue que Pierre Nkurunziza, qui était en pleine croisade de prières, avait révélé aux journalistes qu’il était inspiré du Saint Esprit en répondant par la négative à cette question. Comme les deux personnes s’inspirent de Dieu, les hommes que nous sommes n’ont qu’à attendre pour voir ce qui va se passer par la suite.
Burundi - Energie
Grogne chez les populations de la zone de Ngagara
Bujumbura, le 17 janvier 2019 (Net Press) . Les populations de la zone de Ngagara, plus précisément au quartier I, se plaignent qu’ils viennent de passer plus de deux semaines sans courant électrique. Ils s’indignent car leurs enfants ne savent plus revoir leurs matières pendant la nuit, leurs téléphones déchargés ne leur permettent pas de communiquer, etc.
Par ailleurs, pour ceux qui doivent se rendre au travail ou quelque part ailleurs, ils ne savent plus repasser leurs vêtements à cause de ce problème. C’est pour cette raison qu’ils demandent à la Regideso de trouver rapidement une solution à ce problème. Un habitant de ce quartier rencontré a indiqué que s’il n’y avait pas monopole de cette entreprise commerciale publique, un tel problème ne pourrait pas se poser.
Revue annuelle de la presse, juillet 2018 (suite)
11 juillet 2018
Deux grenades lancées au sud du pays. De sources policières, deux grenades ont été larguées dans la rue hier vers 19h30 dans le centre de la ville de Rumonge, au quartier Nkayamba. Selon les mêmes informations, l’une d’entre elles n’a pas explosé jusque ce matin mais elle a fini par l’être suite à l’intervention de la police. Selon toujours les mêmes informations, cette déflagration a blessé légèrement une femme, Mariam Nkurikiye, qui était de passage et l’on apprend que l’enquête pour découvrir les auteurs du forfait a déjà commencé.
12 juillet 2018
Des Burundais réfugiés au Kenya rentrent sur Bujumbura. De sources concordantes, 51 Burundais qui vivaient au Kenya, dans le camp des déplacés de Kakuma, sont arrivés hier dans l’après-midi à l’aéroport international de Bujumbura. Les mêmes sources d’information indiquent que 44 parmi eux sont originaires de la province de Kirundo, 6 sont des ressortissants de la province Cankuzo et une personne vient de Ngozi. Nous apprenons également que ces personnes sont composées de 23 hommes et de 28 femmes qui sont rentrés et que d’autres réfugiés sont attendus dans les prochains jours. Signalons qu’un autre groupe de Burundais qui s’étaient réfugiés dans le même camp de Kakuma au Kenya sont rentrés la semaine dernière et ils étaient au nombre de 48.
13 juillet 2018
De plus en plus d’immondices qui inquiètent... Les consommateurs qui fréquentent le marché dit " chez Sion " en zone de Ngagara dans la commune Ntahangwa n’en reviennent pas. Une montagne de déchets se trouvent autour des restaurants localisés voisins de ce marché et les mêmes consommateurs ne comprennent pas comment la mairie de Bujumbura, à travers la Bcco (Bujumbura cleaning company), une société chargée d’enlever les immondices dans la capitale, bascule vers le silence ! Une personne contactée par la rédaction ne donne pas totalement tort à la mairie de Bujumbura. Pour elle, la propreté de cet endroit relève d’une responsabilité partagée car si la mairie ferme les yeux pour enlever ces déchets, ce qui est certes une défaillance, mais au moins ceux qui fréquentent ces restaurants pourraient faire un geste. Nous apprenons également que le problème d’hygiène ne se pose pas uniquement dans la capitale Bujumbura. Même la province de Bujumbura rural est affecté car un manque d’eau criant est observable dans la zone de Gatumba de la commune Mutimbuzi. Les populations locales craignent les maladies des mains sales et ceux qui sont malades ont des difficultés à trouver de l’eau potable pour avaler leurs comprimés.
14 juillet 2018
Le 13 juillet, une date de triste mémoire pour les défenseurs des droits de l’Homme. En date du 13 juillet 2017, Germain Rukuki, ancien responsable administratif et financier de l’association chrétienne pour la lutte contre la torture, Acat Burundi, une organisation aujourd’hui radiée par Bujumbura, était arrêté chez lui au quartier VI de la zone de Ngagara, dans la commune urbaine de Bujumbura, au Nord de la capitale. Après une fouille-perquisition chez lui, il fut amené manu militari jusque dans les enceintes du service national des renseignements. Quelques jours plus tard, il a été transféré à la prison de la province de Ngozi, à 130 kilomètres de Bujumbura, où il vient de passer sa première année d’homme condamné à 32 ans de prison. Douze mois plus tôt, le 13 juillet 2016, Hafsa Mossi, ancienne ministre de l’intégration à l’Eac et députée de l’Eala, membre modérée du parti de l’Aigle, venait de tomber sous les balles des assassins à Gihosha, à l’Est de la capitale, non loin de son domicile. Quand bien même trois personnes ont été arrêtées et qui ont avoué qu’elles étaient sous les ordres du Rwanda, selon une version officielle, d’autres informations indiquent qu’elle se sentait menacée avant sa mort.
16 juillet 2018
Un jeune homme tué à Nyakabiga. Un corps sans vie d’un jeune homme répondant au nom de Gélase Nzeyimana, originaire de la commune Gisagara en province orientale de Cankuzo, a été retrouvé dans la matinée de ce lundi au quartier de Nyakabiga, sur un terrain aménagé au bord de la rivière Ntahangwa. Selon des sources policières, la victime aurait été tué par des personnes non encore identifiées à coups de massue ailleurs avant que sa dépouille ne soit jetée à Nyakabiga. Les mêmes sources d’informations indiquent que des enquêtes sont déjà en cours.
17 juillet 2018
Le parti Frodebu représenté au plus haut point en Europe. L’ancien président du parti Sahwanya Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira, vient d’être désigné par son successeur, Pierre-Claver Nahimana pour représenter cette formation politique auprès de l’Union européenne, dans les Caraïbes et dans le Pacifique. Frédéric Bamvuginyuvira est bien placé pour ces fonctions car depuis plus de trois ans, il vit en exil en Belgique et d’aucuns affirment que cet homme politique a une force de conviction. Selon des informations indépendantes, Bujumbura aurait approché des Burundais en exil, surtout les politiciens qui ne sont pas poursuivis par la justice, afin de les convaincre de rentrer au pays. Les mêmes informations indiquent que l’ancien président du Frodebu, l’un des durs de la formation politique de Ndadaye, a vite décliné la demande de Bujumbura, arguant que ce qu’il a fui est toujours d’actualité dans ce pays. Frédéric Bamvuginyumvira sera d’autant plus à l’aise qu’outre qu’il vit en Europe, il a occupé les fonctions de premier vice-président de la République sous la Convention, un poste qui lui a pourvu une expérience en matière de gestion de la chose publique, ce qui lui permettrait d’approcher ses interlocuteurs sans complexe.
18 juillet 2018
Gitega sous la traque des musulmans présumés trafiquant des jeunes terroristes ! La centre-ville de Gitega est sous le théâtre des traques des présumés trafiquants des jeunes terroristes qui, selon la police de cette entité, gagnent les rangs des terroristes El shabab. Ainsi, pour rappel, Sheikh Ali Niyonkuru a été arrêté ce lundi 16 juillet alors qu’il dispensait aux jeunes fidèles musulmans un enseignement coranique. Selon nos sources, un autre leader de la communauté islamique, Sheikh Omar Ntibihezwa, sécretaire de l’organisation islamique " éducation et développement " en province de Gitega, a été arrêté après une fouille-perquisition opérée à son domicile sis dans le quartier Nyamugari au centre-ville de Gitega et a été transmis manu militari au cachot provincial de la police de Gitega. Parmi les chefs d’accusation, les autorités policières l’accusent de faire le trafic d’humains vers les monarchies pétrodollars et d’être derrière le trafic des jeunes musulmans qui regagnent le mouvement terroriste el Shabab. Une opinion sous couvert d’anonymat indique que Bujumbura clame sous tous les lèvres que la paix règne sur toute l’étendue du pays alors que la future capitale politique du Burundi risque d’être une pépinière de terroristes tant combattus par l’armée burundaise en mission de paix en Somalie.
19 juillet 2018
Une vague d’arrestations des sans-papiers au Rwanda. Des sources en provenance de Kigali parlent d’une vague d’arrestations ce mardi 17 juillet 2018 des réfugiés burundais sans papiers dans le camp de Mahama au nord du Rwanda. Selon nos sources, un imposant dispositif de policiers lourdement armés ont fait irruption dans le camp des réfugiés de Mahama et y ont opéré une fouille-perquisition. D’après les mêmes sources d’informations, une centaine de réfugiés sans papiers y ont été arrêtés puis transportés vers une destination inconnue. Quelques sujets déclarent que la police aurait appris que parmi, eux figurent les jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, envoyés par Bujumbura. Un policier rwandais qui a requis l’anonymat a fait savoir que Kigali suspecte que parmi les réfugiés, figurent quelques éléments rebelles qui ont dernièrement attaqué le sud du Rwanda. Selon des témoignages, une large majorité des réfugiés burundais du camp de Mahama ont été surpris de voir qu’ils cohabitaient avec des centaines des réfugiés en situation irrégulière. L’on saura que ce camp de Mahama héberge plus de 9000 réfugiés qui ont fui la crise de 2015 et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que la sécurité policière a été renforcée autours du camp.
20 juillet 2018
Et si le Burundi avait participé ..., s’interroge un lecteur de Net Press. Le sommet du marché commun de l’Afrique de l’Est et australe a pris fin hier dans la capitale zambienne. D’après des informations de nos confrères de la radio Isanganiro, le Burundi n’a pas participé à ce sommet car il n’a pas respecté les règles du jeu. Cependant, un des journalistes de ce médium a fait savoir que le Burundi avait tout à gagner en participant à ce sommet, ce qui n’était pas apparemment l’avis du porte-parole adjoint du président de la République. Malgré cette absence, l’on apprend que le Burundi est revenu à plusieurs reprises dans les débats sur place. D’une part, le sommet a reconnu que l’état sécuritaire du pays s’est nettement amélioré, exprimant ainsi son inquiétude sur la situation humanitaire dans le pays. En outre, une Burundaise, Dr. Sabine Ntakarutimana, ancienne ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, a été élue membre du comité de suivi du Comesa, ce qui n’est pas rien. Le lecteur de Net Press trouve que si le Burundi avait participé à ce sommet, cela aurait été une occasion en or d’expliquer ; d’expliquer encore la situation du Burundi, surtout que le message allait tomber dans une oreille favorable. C’est sa conviction vu que la situation du Burundi a été analysée même en son absence, ce qui pourrait avoir comme motif le changement subit du pays devant abriter le sommet. D’après lui, le Burundi aurait certainement eu d’autres avantages car les autorités compétentes pouvaient les négocier sur place, en face à face avec les dirigeants du Comesa.