Nairobi, le 19 janvier 2019 (Net Press) . Le passeport biométrique des réfugiés burundais vivant sur le sol rwandais est remis en cause au pays d’Uhuru Kenyatta. Selon de sources de Kigali, plusieurs réfugiés burundais qui brandissaient ce passeport à la frontière ougando –kenyane, dans la localité de Busia, ont été refusés d’entrer sur le territoire kenyan par les services d’immigration de ce pays.
L’un des agents de ce service se serait posé la question de savoir ce que le Rwanda est en train de fomenter avec ce petit truc, avant de sommer les détenteurs de ce passeport de rebrousser chemin vers l’Ouganda afin de regagner Kigali. Ceux-ci de leur côté ne comprennent pas comment les services du Hcr du Rwanda sont contrariés par la même organisation onusienne basée en Ouganda.
L’on saura que dans le but de faciliter la libre circulation des réfugiés burundais à la quête du lendemain meilleur dans d’autres pays, Kigali, de concert avec le bureau de l’office du haut-commissariat pour les réfugiés, avait mis en place un passeport biométrique qui a été distribué à plus de 2761 réfugiés burundais vivant au Rwanda.
Burundi - Eac - Politique
Le Burundi continue à confirmer sa participation au sommet du 1er février
Bujumbura, le 19 janvier 2019 (Net Press) . C’est le tour de la ministre chargée de l’intégration du Burundi à la communauté est-africaine, Isabelle Ndahayo, de confirmer que le Burundi participera bel et bien au 20ème sommet des chefs d’Etat de l’Eac convoqué pour le 1er février 2019 en Tanzanie, plus précisément à Arusha.
Malgré cela, l’on a l’impression que le Burundi a été contraint d’y aller au regard des réactions qui ont été enregistrées après que les autorités de ce pays eurent décidé de boycotter cette rencontre au plus haut sommet en date du 30 novembre 2018, entraînant le report dudit sommet, faute de quorum.
La rédaction a contacté un expert dans la résolution pacifique des conflits pour savoir ce que le Burundi pourrait attendre de ce sommet des chefs d’Etat. Notre interlocuteur a répondu que les préoccupations des autorités de Bujumbura sont beaucoup plus orientées vers les chefs d’Etat et leurs pays que vers les intérêts nationaux, allusion faite aux présidents Paul Kagame et Yoweri Museveni, respectivement du Rwanda et de l’Ouganda.
Burundi - Economie
La pénurie du carburant signalée au nord-ouest et au sud !
Bubanza, le 19 janvier 2019 (Net Press) . La pénurie du carburant s’observe en province de Bubanza depuis deux semaines où 1 litre de cet or noir passe de 4000 à 5000 au marché noir, ce qui entraîne la paralyse les activités génératrices de revenus dans cette province et la hausse du prix du transport.
Des sources sur place indiquent que les transporteurs de cette province sont obligés de venir au centre-ville de Bujumbura pour s’approvisionner, en carburant moyennant un pot de vin donné aux pompistes des stations d’essence. Et dans la même foulée, le manque criant du carburant en province de Makamba paralyse les activités dans tous les secteurs de la vie de cette province
Burundi - Société
Les populations de Rumonge obligées de contribuer pour la tenue d’une croisade du Cndd-Fdd
Rumonge, le 19 janvier 2019 (Net Press) . Il va se tenir en date du 21 janvier 2019 en province de Rumonge, une croisade du parti au pouvoir Cndd-Fdd. Plusieurs témoignages rapportent que la population de cette contrée administrative est forcée de contribuer pour la tenue de cet évènement, ce que conteste la population de cette entité du pays.
Le secrétaire provincial du parti au pouvoir à Rumonge, Diomède Niyonsaba, invite tous les responsables des services publics, privés, des organisations non gouvernementales et des responsables des associations œuvrant dans la province de Rumonge, de participer à cette croisade organisée par le parti de l’Aigle.
Des voix s’élèvent et s’étonnent de cette obligation de contribuer dans des activités d’un parti politique dont ils ne sont pas membres et ce, pendant les heures der service. Ils dénoncent les contributions en cascades des prières de cette formation politique, en plus de celles des élections de 2020, de la construction d’un immeuble abritant les bureaux du cabinet provincial de la province de Rumonge, etc.
Les populations de cette localité déclarent que la conjoncture économique actuelle est mauvaise et ne leur permet pas de s’acquitter de ces contributions. La même source regrette qu’à défaut de ces contributions qualifiées d’excessives, la population se voit refuser des services administratifs.
Revue annuelle de la presse, août 2018
1er août 2018
L’Upd-Zigamibanga proche du pouvoir s’exprime sur les refoulés du Rwanda. Cette formation politique fait savoir qu’elle s’inquiète pour ces Burundais chassés sans manière du Rwanda et en dehors de la loi. A travers un document publié ce 31 juillet, le président de cette formation, Abdul Kassim fait savoir qu’en refoulant ces populations, le Rwanda viole la loi. Le président de l’Upd-Zigamibanga proche du pouvoir demande au pays de Paul Kagame d’arrêter définitivement ce renvoi des réfugiés burundais. Il demande par la même occasion au gouvernement burundais de se pencher sur cette question pour qu’il y ait une solution rapide et définitive y relative. Il souhaite que le même gouvernement fasse tout ce qui est en son pouvoir pour que ces Burundais soient réhabilités dans leur droit et dans leurs biens. Il demande enfin au Hpar cr de faciliter tout Burundais vivant dans ce pays qui aurait l’intention de regagner son pays. Une personne contactée par la rédaction et qui se considère comme de l’Upd, aile dure, a fait une autre lecture. Il se demande pourquoi l’on ne manifeste pas de pitié pour des Burundais vivant en Tanzanie et qui sont menacés de rentrer de force par l’administration Magufuli. Comme tous les deux cas concernent des violations massives des droits de l’homme, ce dernier demande au gouvernement de traiter avec objectivité les deux situations dans lesquelles se trouvent nos compatriotes.
2 août 2018
Le Sultan de l’Arabie Saoudite dans nos murs. Ce matin, des militaires bien habillés étaient à bord de leurs camionnettes et circulaient dans toutes les directions de la capitale. Cela a suscité une curiosité chez la plupart des citadins qui ont cru dans un premier temps qu’il s’agissait de la commémoration du troisième anniversaire d’assassinat de feu lieutenant général Adolphe Nshimirimana. Parallèlement, des véhicules de la présidence de la République circulaient à vive allure, notamment à la chaussée du prince Louis Rwagasore, où des policiers ont bloqué la route pendant un moment pour qu’un convoi passe. Il était donc évident qu’il y avait une visite d’une personnalité étrangère dans notre pays. La rédaction a contacté le porte-parole de l’armée, le colonel Floribert Biyereke, à ce sujet. Il a informé qu’il y avait accueil du Sultan de l’Arabie Saoudite à l’institut supérieur des cadres militaires, Iscam. Le commandant de l’Iscam, le colonel Gaspard Baratuza, joint au téléphone, a indiqué qu’à cet endroit, le Sultan avait une réunion avec l’Etat major et qu’il a par la suite poursuivi son parrcours, avant d’affirmer qu’il a rendu visite à plusieurs institutions et qu’il était en compagnie des services de la présidence. La rédaction a contacté le porte-parole du président de la République, Jean Claude Karerwa Ndenzako, pour plus de détails. L’on a appris qu’il venait des cérémonies funéraires d’un membre de sa famille et qu’il n’avait pas suivi ce mouvement. La rédaction a tenté de contacter enfin le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba. Le téléphone sonnait mais personne ne répondait.
3 août 2018
Les politiciens dans la province de Kayanza pour les préparatifs des élections de 2020. Le ministère de l’intérieur, de la formation patriotique et du développement communal organise ces 3 et 4 août 2018, dans la province de Kayanza, un atelier d’échanges sur les préparatifs des élections de 2020. Selon des informations en provenance de cette province, la réunion concerne les leaders des formations politiques ainsi que des acteurs politiques. Selon les mêmes informations, la rencontre de Kayanza permettra de mettre en place une feuille de route pour les élections précitées. L’on apprend que 21 formations politiques sur les 32 agréées au Burundi ont fait le déplacement de Kayanza et il est prévu une signature de la feuille de route aujourd’hui même. Cette réunion est organisée par le seul ministère de l’intérieur et de la formation patriotique alors que des membres de l’opposition radicale, notamment le Cnared - Giriteka, le considère comme une partie au conflit dans la crise burundaise. La plateforme voudrait alors qu’il y ait d’abord un préalable, c’est-à-dire un dialogue externe franc et inclusif des Burundais à Arusha, une proposition que Bujumbura rejette toujours, d’autant plus que les responsables des formations politiques au pouvoir l’ont déjà fait savoir ce matin.
Une révélation époustouflante à Kayanza
Lors de cette rencontre, le gouverneur de la province de Kayanza, Anicet Ndayizeye , a fait part aux participants qu’en date du 13 juillet 2018, un avion militaire rwandais a fait une mission de reconnaissance sur les positions militaires basées à 4 kilomètres de la frontière burundo-rwandaise, avant de retourner au pays de Paul Kagame. Anicet Ndayizeye a indiqué que Kigali ne cesse pas de provoquer son voisin du Sud avant d’ajouter : " on aurait dû abattre cette avion mais on a remarqué que ce ne sont pas les Rwandais qui sont mauvais, mais les autorités de Kigali " et de renchérir : " nous savons que parmi vous il y a ceux qui collaborent avec Kigali, allez lui dire que ce qu’il fait n’honore pas son pays" L’on saura que les relations diplomatiques entre le Burundi et son voisin du nord ont été envenimées suite à la crise politico-sécuritaire où, Bujumbura accuse le Rwanda d’entrainer militairement les rebelles qui perturbent la paix et la tranquillité du pays et d’héberger les putschistes du 13 mai 2015. De son côté, Kigali renvoie la balle à son voisin du sud qu’il accuse d’héberger les rebelles qui ont attaqué le district de Nyaruguru au sud du Rwanda, en passant par la forêt de Nyungwe.
4 août 2018
Des personnes trouvent la mort dans Bujumbura rural. C’était dans la nuit d’hier 3 août que des criminels armés non identifiés ont fait irruption dans une buvette située sur la colline Ruzibazi, dans la commune de Mukike, dans Bujumbura rural. Il semblerait qu’ils poursuivaient un vendeur de vaches qui rentrait du marché de Kavovo, qu’ils ont tué avant de voler son argent dont on ne connaît pas le montant. Arrivé à ladite buvette, ils ont tiré sur des personnes qui s’y désaltéraient et ont fait des victimes, dont le propriétaire et un client. L’on apprend également de sources dignes de foi que l’un des malfaiteurs a été également tué dans cette attaque, du fait qu’il y avait un policier qui était sur place et qui est vite intervenu. Au total, cette attaque a fait 4 personnes tuées et un enfant qui était de passage qui a été blessé. Les mêmes informations indiquent cependant que l’un des malfaiteurs a été appréhendé et qu’il est entre les mains de la police. Il aurait été reconnu par un homme originaire de la commune Mugamba, en province de Bururi qui a indiqué que cette personne, voleur originaire de cette même commune, avait été dernièrement libérée de la prison centrale de Mpimba suite à la grâce présidentielle.
6 août 2018
Une balle de pistolet se fait entendre dans la zone de Kinindo. Dans la nuit de dimanche à lundi 6 août 2018, vers 2h30 du matin, une balle de pistolet a été entendue tout près du quartier Kibenga, situé dans la zone de Kinindo, au Sud de la capitale. Aucune information n’a été filtrée sur cette détonation, mais les habitants du coin pensent que soit, il s’agit d’une balle envoyée par mégarde par un policier ou alors une personne qui serait visée et qui serait tombée sous la seule balle qui a été entendue. Hypothèse jusqu’à présent.
7 août 2018
Des éléments des forces de l’ordre auraient été tués. Au Nord-Ouest du Burundi, l’on parle de trois militaires tués dans une embuscade. En effet, des sources sous couvert d’anonymat indiquent que trois militaires à bord d’un pickup de l’armée ont été tués et cinq autres blessés ce dimanche 5 août vers 23hoo sur la route Bujumbura- Cibitoke, en commune Gihanga, transversales 5 et 6, en province de Bubanza. Des sources sur place indiquent qu’avant cette attaque, des crépitements d’armes avaient été entendus et que les populations, dans la peur-panique, n’ont pas passé la nuit dans leurs domiciles respectifs. Ces éléments non encore identifiés se sont volatilisés dans la réserve naturelle de la Rukoko. Par ailleurs, au moins 10 personnes ont tuées, dont 1 cadavre retrouvé au moment où 2 autres ont été enlevées la semaine dernière. Les mêmes informations précisent que 8 autres ont été torturées, 34 arrêtées arbitrairement et 2 cas de violences basées sur le genre. L’on relève également des cas de tuerie, d’enlèvement, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime du Président Pierre Nkurunziza. Des cas de violences basées sur le genre sont également relevés tout comme des contributions forcées pour les élections de 2020.
8 août 2018
Le prix du carburant revu à la hausse. Le ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines vient de publier la nouvelle structure officielle des prix du carburant à la pompe valables a partir d’aujourd’hui. Officiellement, cette révision à la hausse est dictée par la montée des prix de ces produits sur les marché international. Or, le Burundi n’a pas d’autres choix, il doit se conformer, d’où les nouveaux prix sont applicables à partir de ce jour. Ainsi, l’essence super passe de 2250 à 2400 francs le litre au moment où un litre de gasoil augmente de 100 francs, c’est-à-dire de 2250 à 2350 Fbu/l. Enfin, le prix du pétrole lampant reste inchangé à 2000 Fbu/litre.
9 août 2018
Le conseil de sécurité se tient sur le Burundi ce jeudi. Le conseil de sécurité des Nations Unies se tient sur le Burundi ce jeudi le 9 août 2018 et l’on apprend, de sources sur place, qu’il va passer en revue la situation sociopolitique, sécuritaire et humanitaire qui prévaut actuellement au Burundi. L’ambassadeur du Burundi aux Nations Unies, Albert Shingiro, espère que ce sera le dernier ou l’avant dernier briefing sur le Burundi au regard de l’amélioration des conditions sécuritaires du pays. Il estime qu’aucun prétexte ne peut justifier le maintien du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité avant d’ajouter que ce conseil applique la politique de deux poids deux mesures car il y a des pays qui ont connus une crise postélectorale plus grave que le Burundi mais qui n’ont pas été inquiétés. Il va même plus loin que le conseil de sécurité viole des principes sacrés de la charte des Nations Unies et devrait immédiatement cesser d’inquiéter le Burundi. Selon une certaine opinion, Albert Shingiro ne devrait pas chanter victoire avant la tenue de cette réunion qui se penchera sur le Burundi car, d’une part, il ne connaît pas les informations dont disposent les membres de ce conseil, mais d’autre part, il a l’expérience qu’il n’a jamais accordé les violons avec le même conseil depuis qu’il est accrédité à New York comme ambassadeur de notre pays. En plus, selon toujours la même opinion, au regard du dernier rapprochement entre Kigali et les capitales occidentales de Moscou et de Paris, en plus de Pékin, les divisions souvent constatées lors des réunions de ce conseil peuvent ne plus apparaître, ce qui serait un camouflet pour notre ambassadeur qui sombre dans l’autoglorification sans bornes.
10 août 2018
Vers le renouvellement du mandat de la commission d’enquête ? L’organisation Reporters sans frontières, Rsf, s’est joint hier à 35 autres organisations pour demander le renouvellement du mandat de la commission d’enquête des Nations unies pour le Burundi. Selon ces organisations, c’est un pays où les journalistes sont souvent obligés de rester anonymes pour tenter de faire survivre une information indépendante. Bujumbura n’est pas d’accord avec cette affirmation car il estime que la liberté de la presse est garantie dans ce pays. En témoigne qu’il y a plusieurs stations de presse privées et qui fonctionnent sans aucune entrave. Pour les journalistes qui ont fui le pays, le régime en place explique que ce sont des malfaiteurs qui sont recherchés par la justice burundaise pour leur implication présumée dans la tentative de putsch du mois de mai 2015.