Cibitoke, le 25 janvier 2019 (Net Press) . Des crépitements d’armes lourde ont été entendus dans la soirée de ce jeudi 24 janvier, vers 21 hoo, dans la localité de Nyamitanga, transversale II, commune Buganda, dans la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. Précisons que cette province est frontalière à deux pays voisins, le Rwanda et la République démocratique du Congo.
Des sources sur place indiquent que des rumeurs circulaient depuis quelques temps sur une probable attaque des rebelles burundais en provenance de la République démocratique du Congo. Les mêmes sources affirment qu’il s’agirait des militaires burundais qui se seraient trompés croyant qu’il y a une infiltration.
Les habitants de cette entité ont eu une peur panique et demande la vigilance des militaires pour contrecarrer toute attaque, surtout qu’ils viennent d’être remerciés par le ministre de la défense et des anciens combattants.
Burundi - Justice
Le gouvernement burundais sur tous les fronts de la justice
Bujumbura, le 25 janvier 2019 (Net Press) . Le gouvernement du Burundi est très révolté par le fait que Hcr ait distribué des habits ressemblant beaucoup aux tenues militaires à des réfugiés qui se trouvent dans les camps de réfugiés de Mtendeli et de Nduta en Tanzanie. Le Hcr ne nie pas les faits mais indique qu’ils ont été distribués par des humanitaires et qu’après avoir constaté qu’ils ne sont pas faits pour les civils, il les a mis de côté.
Bujumbura ne l’entend pas de cette oreille car le parti de l’Aigle, dont le gouvernement est issu, a déjà suggéré au pouvoir de porter plainte contre cette institution onusienne. Ce dernier n’a pas encore réagi à cette proposition et aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’aucune manifestation n’est prévue demain 26 janvier contre qui que ce soit.
L’on saura que personne ne peut agresser impunément le Burundi. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que notre paysengage un bras de fer judicaire au tribunal correctionnel de Paris contre un avocat belge, Bernard Maingain, contre David Gakunzi, un écrivain burundais vivant en France et contre le médium de France 3.
Ils sont accusés de diffamation du gouvernement burundais lorsqu’ils ont évoqué une vidéo qui avait été tournée dans la province de Karusi. Plus tard, ils ont constaté que la langue utilisée n’était pas le kirundi, que c’était le Haussa, mais les mêmes individus ont indiqué qu’elle a été tournée pour une formation des Imbonerakure. C’est cette nouvelle accusation qui a poussé Bujumbura à porter plainte.
Il y a quelques temps, le gouvernement était également convoqué à Arusha pour un procès contre l’Union burundaise des journalistes et d’autres associations de la société civile, avait lui-même engagé un procès contre l’élection d’un Rwandais à la tête de l’Eala, bref, des procès qui font que finalement, selon des analystes, Bujumbura perd du temps car il s’occupe à distraire l’opinion tant nationale qu’internationale.
Burundi - Economie
Le président du conseil des ministres de l’Eac exhorte le Burundi de payer ses arriérés
Kampala, le 25 janvier 2019 (Net Press) . Dans une correspondance adressée à la ministre en charge de la communauté est-africaine, Isabelle Ndahayo, le président du conseil des ministres de l’Eac exhorte le Burundi à payer ses arriérés dans les contributions au fonctionnement de cette communauté, gravitant autour de 25 millions de dollars américains.
Le ministre ougandais des affaires de la communauté est-africaine, Kirunda Kivijinja, rappelle les directives du conseil des ministres de l’Eac selon lesquelles chaque État membre devrait payer l’intégralité de sa contribution annuelle avant la fin du deuxième trimestre de chaque année fiscale.
Le Burundi est invité donc à payer ses arriérés puisqu’il ne l’a pas encore fait, comme le révèle la lettre. Il fait savoir que le but de cette lettre est de demander au gouvernement burundais , de bien vouloir envoyer les arriérés pour permettre le bon fonctionnement de la communauté. Le solde total des contributions du Burundi au Secrétariat et institutions de l’Eac est de
25 624 204 USD",
Cette lettre fait suite à la réunion de l’assemblée législative de la communauté est-africaine (Eala) tenue à Nairobi, au Kenya, pour analyser et approuver le budget de la communauté pour l’exercice 2018-2019.
Burundi - Economie
Signature conjointe entre Bujumbura et le SNU d’un plan cadre pour l’aide au développement
Bujumbura, le 25 janvier 2019 (Net Press) . Le ministre des finances, du bugdet et de la coopération au développement, Domitien Ndihokubwayo, a signé ce matin conjointement avec le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Burundi et a lancé officiellement le plan des Nations unies pour l’aide au développement 2019-2023 à hauteur de 748 millions de dollars américains.
Le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Burundi a indiqué que ce coup de main à l’accompagnement du plan national de développement pour la période 2018-2027 vise à engager le pays dans une étape cruciale pour son développement social et économique. Pour cela, une enveloppe de 360 millions de dollars américains est disponible tandis que 359 millions d’autres sont à chercher .
Le systèmes des Nations Unies indique que cette enveloppe va servir au développement économique et éducatif, la santé, l’aide aux vulnérables, cette aide va appuyer indirectement le processus électoral de 2020 par l’amélioration des conditions de vie de la population burundaise et très important, il n’est soumis aucune conditionnalité.
Revue annuelle de la presse, septembre 2018 (suite et fin)
21 septembre 2018
"Fermeture du haut commissariat des droits de l’homme, erreur", dixit un membre de la Cnidh. C’est le constat d’un tout nouveau commissaire à la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Gilbert Bécaud Njangwa qui estime que "Bujumbura a commis une erreur monumentale en fermant le commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Pour le nouveau commissaire et président de l’Onelop (observatoire national des élections au Burundi), une société civile proche du pouvoir, il faut que le gouvernement procède à la réouverture de ce haut commissariat, a-t-il déclaré lors de sa première sortie médiatique en tant que commissaire. Gilbert Bécaud Njangwa dit que le commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme faisait des enquêtes sur les violations des droits des personnes humaines sur des bases réelles et concrètes. Le rapport qu’il fournissait était consensuel. En plus, ce bureau travaillait en étroite collaboration avec les autorités burundaises, fait remarquer M. Njangwa. Pour lui, ce bureau contribuait à former les forces de l’ordre et de sécurité ainsi que d’autres membres du gouvernement et de la société civile dans la promotion des droits de l’homme. Maintenant que ce bureau a été fermé, d’autres conséquences ont suivi, y compris la mise en place de ces commissions d’experts", ajoute-t-il. M. Njangwa trouve que si rien n’est fait pour rouvrir ce bureau, "le Burundi et les Nations Unies continueront à se regarder en chiens de faïence et c’est le Burundi qui va toujours perdre dans ce bras de fer", a-t-il conclu.
22 septembre 2018
Vers le retrait du Burundi du conseil des droits de l’homme des Nations Unies ? Il était vers 8 hoo ce matin quand une foule constituée par des motards, des tricycles appelés communément Tuku Tuku, se sont ressemblés au rond point des Nations Unies dans le but d’organiser une marche - manifestation jusqu’au centre-ville de Bujumbura, plus précisément à la place de l’indépendance, souveraineté oblige ! Tout ce beau monde n’avait qu’une demande à formuler à l’endroit du gouvernement, se retirer du conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Sur les pancartes, l’on pouvait lire que ce conseil « est un outil des ennemis de la République qui transmettent des rapports mensongers faisant part de la violation des droits de la personne humaine au Burundi, qui font ternir l’image de notre pays dans les concerts des nations. Une requête qui pourrait tomber dans une oreille attentive et favorable du gouvernement d’autant plus qu’il est là, dit-il souvent, pour mettre en œuvre les desideratas des populations qui l’ont placé là où il est. Cependant, le président de l’observatoire national des élections au Burundi, Gilbert Bécaud Njangwa (Onelop Burundi), proposait, il y a peu, au gouvernement burundais la reprise de coopération avec le Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme au Burundi fermé par Bujumbura, dans l’optique de mettre la lumière sur la violation des droits de l’homme au Burundi. Cette recommandation avait surpris plus d’un parce qu’elle émanait d’un milieu proche du pouvoir hostile à ce genre de propositions. Malgré des points de vue des uns et des autres, Bujumbura ne pourrait pas s’empêcher de prendre une mesure dans ce sens, qu’elle soit contre productive ou pas, pourvu que le Burundi démontre à la face du monde sa souveraineté.
24 septembre 2018
L’opposition interne et externe à Kampala pour une position commune. L’opposition burundaise, vivant à l’intérieur comme celle en exil, vient de tenir une réunion à Entebbe en Ouganda et elle aurait signé un document unique de négociation. L’on apprend que même les deux tendances de l’Uprona, celle de Charles Nditije et d’Evariste Ngayimpenda, en plus du Dr. Yves Sahinguvu, des représentants du Frodebu et d’Agathon Rwasa, tout ce beau monde était sur place. Nous apprenons que cette initiative aurait été recommandée par la facilitation pour harmoniser leur position. L’on apprend également que le prochain round de dialogue pourrait avoir lieu au début du mois d’octobre, toujours dans le pays de Nyerere. Mais ce round est différemment interprété par différents acteurs politiques de ce pays. Ainsi, Hussein Radjabu, ancien président du Cndd-Fdd et ancien locataire de la prison de Mpimba jusqu’à son évasion le 1er mars 2015, estime qu’il n’y aura de négociations comme le prétendent ceux qui veulent désorienter l’opinion. Pour lui, ce sera une occasion pour l’élaboration d’une feuille de route commune pour les élections de 2020. Il conclut que Pierre Nkurunziza, qui a su enterrer l’accord d’Arusha malgré le poids de ses garants, ne saurait pas respecter une feuille de route qui ne résulte pas d’un accord négocié, un point de vue que partagent beaucoup de gens sur les réseaux sociaux.
25 septembre 2018
Vers le retrait du Burundi de l’Eac. L’intention de retirer le Burundi de la communauté est-africaine a été annoncée par voie de presse par le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, sur les antennes de la radio et télévision nationales. De retour d’une réunion des présidents de l’assemblée nationale de l’Eac tenue à Juba au Sud Soudan, Pascal Nyabenda l’a déclaré à sa descente d’avion. La raison majeure de cette idée de claquer la porte de la communauté de l’Afrique de l’Est est l’usage de l’anglais au détriment du français. Pour lui, au moment des recrutements dans cette communauté, les Burundais ne parviennent pas à entrer en compétition avec les autres ressortissants de l’Eac pour la simple raison qu’ils parlent correctement un bon français et non l’anglais. Pascal Nyabenda dit que lors des réunions précédentes, le Burundi avait proposé qu’il y ait également l’usage du français et l’introduction du service de traduction mais que jusqu’à présent, rien n’est encore fait dans ce sens. Et de conclure que dans les jours à venir, si la réclamation du Burundi n’est pas prise en considération, ce pays sera obligé de se retirer de cette communauté.
26 septembre 2018
Censure des radios et des hommes, jusque dans le camp du Cndd-Fdd. En partenariat avec une Ong hollandaise, La Benevolencjia, les radios Isanganiro et Rema Fm avaient organisé hier une synergie portant sur le 5ème round de dialogue inter burundais. Les invités étaient l’assistant du ministre de l’intérieur Terence Ntahiraja et le vice-président du Frodebu, Léonce Ngendakumana. L’émission était déjà en cours quand des policiers ont fait irruption dans le studio de la radio Isanganiro et ont ordonné la suspension de l’émission en direct. Selon les témoins, quatre policiers et un homme en tenue civile se sont précipitamment introduits à la radio Isanganiro ont demandé à l’assistant du ministre de l’intérieur, Terence Ntahiraja, de quitter le studio et qu’on suspende l’émission. L’assistant du ministre s’est excusé avant de quitter le studio et a ajouté que le même type d’émission avait été suspendu sur Rema FM quelques minutes après le début du programme. Selon une opinion qui s’est dégagée de cette action policière, d’abord cette décision devait être prise par le conseil national de la communication et non la police. En outre, la censure médiatique revient à la surface et frappe principalement le camp du parti au pouvoir. En effet, il y a quelques années, l’on ne pensait une seule minute que l’assistant du ministre de l’intérieur, "cnddfddiste" pur dur, pourrait être retiré du micro alors qu’il ne dit que du bien de sa formation politique et de son gouvernement. En outre, qui aurait pu imaginer qu’un jour, la radio Rema pouvait recevoir une visite inattendue qui l’empêche de poursuivre un programme commencé depuis quelques minutes. Ceux qui avancent cette hypothèse rappellent qu’il y a peu, le président du conseil national de la communication, Nestor Bankumukunzi, a été censuré lors des informations en français à la télévision nationale. En effet, il y a quelques semaines, des journalistes de la radio culture avaient été maltraités par des policiers lors de leur reportage. Le porte-parole de la police avait alors livré une information tendant à défendre l’action des policiers, contrée par une réaction musclée du président du Cnc à l’endroit des policiers. C’est ainsi que la réaction a passé en kirundi à la télévision nationale mais censurée en français.
27 septembre
Les vols du matériel didactique deviennent monnaie courante dans les écoles. L’on apprend que des ordinateurs et leurs accessoires ont été subtilisés dans la nuit d’hier dans la salle d’informatique du lycée de Musinzira, situé dans la commune et province de Gitega. Selon des informations parvenues à la rédaction, les portes de la salle ont été défoncées avant que le vol ne soit commis. Selon toujours ces informations, huit personnes, dont des professeurs et des veilleurs, ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes. Cette information a été confirmée par la police et l’administration locales. Rappelons que le lycée de Rutana avait été également la cible des voleurs qui ont pris là aussi des ordinateurs. Des responsables du lycée et des veilleurs avaient été également arrêtés par la police. L’on apprend d’ailleurs que toutes ces personnes ont été transférées de la prison de Rutana à celle de Bujumbura.
28 septembre 2018
Vers la radiation de plus de 130 Ong étrangères ? Selon un communiqué lu par la secrétaire permanent du conseil national de la sécurité, Silas Ntigurirwa, les Ongs étrangères œuvrant dans notre pays sont suspendues pour une période de trois mois à partir du 1er octobre 2018. Elles sont accusées de ne pas se conformer aux règlements en matière de recrutement conformément à la loi burundaise qui prévoit 60% de Hutu et 40% de Tutsi. Cette déclaration fait suite à une récente sortie médiatique du deuxième vice-président du sénat, Anicet Niyongabo, qui semblait s’adresser à ces Ongs. L’on notera que cette mesure concerne plus ou moins 136 Ongs étrangères opérant sur le territoire national. Signalons que le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a déjà rédigé une note d’invitation aux responsables de ces Ongs pour une réunion qu’il tiendra à leur intention à l’hôtel Méridien en date du 1er octobre 2018, le jour de l’entrée en vigueur de la mesure. Il estime que la réunion est tellement importante que la présence de tous est vivement souhaitée. Le président du Parena, Zénon Nimubona, estime que normalement, la mission de l’Etat est de vérifier qu’il y a eu équité au moment du recrutement, sans plus. Or, à sa connaissance, il n’y a pas de plainte jusqu’à présent relative au recrutement des agents dans les Ongs étrangères. Par ailleurs, poursuit-il, la mission de l’Etat est de créer l’emploi et non de suspendre celui qui a été créé par les autres sans son apport.
29 septembre 2018
Le gouvernement prévoit des sanctions contre les pannes sur la voie publique. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du ministère chargé de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, au cours d’une séance de conférence publique des porte-parole des différentes institutions du pays, animée à partir du chef-lieu de la province de Ruyigi, à l’Est du pays. Ainsi, d’après ce porte-parole, le propriétaire d’une voiture en panne qui ne sera pas dégagée de la voie publique payera une amende à concurrence de 50.000 Fbu par jour. La perturbation de la circulation routière est prévue par le code de procédure pénal. Il a cependant indiqué que la police dispose des moyens pour dégager de tels véhicules mais qu’ils ne suffisent pas pour desservir tout le pays. Il demande enfin que les propriétaires des engins en panne mettent des signaux indiquant que la voiture est en difficultés pour que les utilisateurs de la route diminuent leur vitesse.