Bujumbura, le 8 février 2019 (Net Press) . Selon des informations à la disposition de la rédaction, un policier a tenté d’arrêter hier un chauffeur de taxis-vélo qui transportait une femme qui se rendait à son travail. L’incident s’est produit presqu’au même endroit où un policier a tiré à bout portant sur un autre cycliste, dans la zone de Rohero. Selon des témoins, la femme qui était sur l’engin a été la victime de ce fait car elle est tombée par terre.
Au Nord Ouest du pays, dans la province de Bubanza, trois personnes ont été tuées et leurs corps sans vie ont été trouvés en train de flotter sur la rivière Muzazi dans la matinée de ce jeudi 7 février. Des sources sur place affirment que ces personnes auraient été tuées dans les localités de Muzazi et de Muzinda, toujours dans la province de Bubanza.
Insécurité au Burundi, mais également en Tanzanie. Emile Bigirimana, agent de l’Ong Médecin sans frontières dans le camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie, a été porté disparu. Il aurait répondu à un appel de son confrère tanzanien pour être "cueilli" par la police tanzanienne. Depuis ce jour, il reste introuvable.
Des réfugiés burundais vivant sur le sol tanzanien sont toujours soupçonnés par la police locale de collaborer avec les groupes rebelles burundais. La piste la plus privilégiée est qu’Emile Bigirimana aurait été victime de cette suspicion. Des réfugiés burundais du camp de Nduta font savoir que ses collègues auraient travaillé de mèche avec ses ravisseurs.
L’on apprend également que les femmes de l’ethnie twa de ce même camp de réfugiés sont exploitées sexuellement par les agents de sécurité tanzaniens appelés communément Sungusungu , ainsi que par les gardes de forêt. Des sources sur place font savoir que ces Sungusungu prétendent que faire les relations sexuelles avec les Batwa est un porte-bonheur et que c’est bon pour la santé.
Ces femmes Batwa implorent l’office du haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) ainsi que le gouvernement tanzanien de pouvoir les sécuriser afin de jouir des mêmes droits que les autres réfugiés qui se trouvent dans cette partie de la Tanzanie.
Burundi - Justice
Pour la troisième fois, ils comparaissent...
Rumonge, le 8 février 2019 (Net Press) . Ils, ce sont des hommes, au nombre de cinq, qui sont incarcérés, accusés d’avoir effacé des écrits se trouvant sur un monument du Cndd-Fdd dans la localité de Busaga, commune Burambi de la province de Rumonge. Ils ont comparu pour la troisième fois hier au tribunal de grande instance de Rumonge. Ils avaient été arrêtés en date du 10 janvier 2019 à Busaga dont ils sont ressortissants et avaient été écroués dans les cachots de la commune Burambi.
Un mois après leur emprisonnement, ils avaient comparu pour qu’ils soient transférés dans la prison de Rumonge. Ces hommes sont Emmanuel Niyonganji, Mélance Irambona, Rénovat Ninteretse, Pascal Ahishakiye et Jean Bosco Niyomwungere. Leurs familles respectives évoquent cependant un emprisonnement pour des motifs politiques.
Burundi -Tanzanie - Rapatriement
Trois cent réfugiés rentrent au Burundi !
Ruyigi, le 8 février 2019 (Net Press) . Trois cent réfugiés burundais des camps de réfugiés de Nduta et de Mtendeli en Tanzanie, ont regagné le Burundi, en transitant par commune Gisuru, dans la province de Ruyigi avant de poursuivre leurs chemins jusque dans leurs foyers respectifs.
Selon nos sources, ces réfugiés étaient constitués de 107 familles, dont 175 hommes et 160 femmes, dont 153 sont ressortissants de la province de Ruyigi tandis que 182 sont originaires de la province de Cankuzo. Selon les chiffres du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, les camps de réfugiés burundais de la Tanzanie regorgent plus de 300.000 personnes, un effectif toujours contesté par Bujumbura.
Burundi - Education
La ministre de l’éducation au chevet des élèves chassés de leurs écoles
Bujumbura, le 8 février 2019 (Net Press) . Dans une correspondance adressée à tous les directeurs provinciaux de l’enseignement, la ministre de l’éducation, Janviere Ndirahisha, a ordonné aux directeurs d’écoles de se référer à d’autres mécanismes que le renvoi des élèves qui ne sont pas en ordre avec les contributions aux élections de 2020. Elle a sur le coup décidé la suspension de la chasse aux élèves dont les parents ne se sont pas acquittés de ce financement.
L’on saura que cette ordonnance est tombée au moment où la fédération nationale des droits de l’enfance au Burundi (Fenadeb) à travers une correspondance adressée à la ministre de tutelle, avait plaidé pour que ces élèves ne soit plus chassés à cause de ce manquement, une source de satisfaction aujourd’hui pour cette fédération nationale.
Burundi - Rdc - Politique
"Où en est la formation d’un nouveau gouvernement en RDC ?", dixit Rfi !
Kinshasa, le 8 février 2019 (Net Press) . Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, n’a pas encore nommé de Premier ministre. Le gouvernement sortant n’a pas démissionné et continue à expédier les affaires courantes. Le président, par le biais de son directeur de cabinet, Vital Kamerhe, se montre particulièrement actif sur les dossiers urgents.
A l’Assemblée nationale, personne n’a encore la tête au gouvernement. L’heure n’est qu’à la validation des mandats des nouveaux élus, l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et surtout l’élection et l’installation des membres du bureau définitif de la chambre basse du Parlement.
Il y a encore des préalables avant de connaître le prochain Premier ministre. Aucun gouvernement ne peut être formé avant que les équilibres ne soient déterminés. Tout dépend des négociations entre le Front commun pour le Congo, la plateforme de Joseph Kabila, et Cap pour le Changement du duo Vital Kamerhe-Félix Tshisekedi.
Si un accord n’est pas rapidement trouvé, Félix Tshisekedi devra alors nommer un informateur dont le rôle sera d’identifier une majorité à l’Assemblée nationale de laquelle devra sortir le Premier ministre. Le nouveau chef de l’Etat pourra se passer de cette étape en cas d’accord entre lui et le camp Kabila qui revendique plus de 300 élus dans une assemblée d’environ 500 députés.
« A ce stade, Félix Tshisekedi peut nommer un Premier ministre, mais ce dernier ne pourra être investi qu’après l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale », a expliqué un député proche du camp présidentiel. Dans tous les cas, formateur ou informateur, rien ne sera fait avant le sommet de l’Union africaine, précise l’entourage du président.