Bujumbura, le 11 février 2019 (Net Press) . Trois personnes ont été tuées dans plusieurs coins du pays, à commencer par Bujumbura la capitale économique. Ainsi, un employé de l’organisation mondiale pour les migrants, Oim, Sworo Patrick Samuel Gonda, âgé de 35 ans, de nationalité sud-soudanaise, a été tué.
Son cadavre a été retrouvé dans sa chambre dans le quartier Kinanira 3 (sud de la ville de Bujumbura). Selon des informations concordantes, un officier de police judiciaire a fait le constat et le corps a été acheminé à la morgue de Kira Hospital. La police indique que les enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de la mort.
Toujours dans la ville de Bujumbura, mais au Nord de la capitale, à Carama, une tête d’un homme non identifié a été découverte tout près de la station de captage d’eau en cours de construction. Des sources sur place indiquent que des chaussettes et des bottines des forces de l’ordre ont été retrouvées sur les lieux, une information confirmée par la police.
En matière d’insécurité dans la ville de Bujumbura, ce n’est pas tout car presqu’au même moment, une femme prostituée a été tuée à son domicile sis au quartier Buterere, au Nord de la ville. Son corps sans vie présentait des blessures au niveau du cou et des mains. Des informations de la police précisent que l’homme qui était avec elle jusqu’à 3 heures du matin a été appréhendé.
A l’intérieur du pays, dans la province de Muyinga, au Nord-Est du pays, un homme a été battu à mort dans une bagarre pour moins de 10.000 Fbu. C’était à la colline Kaguhu, dans la commune de Gasorwe où cet homme a été battu par deux de ses voisins pour, selon les témoins, une affaire de 9.000 Fbu. Deux présumés auteurs de ce forfait sont entre les murs du cachot de la commune.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme indiquent que trois personnes ont été assassinées la semaine dernière dans différentes localités. Parmi les victimes, l’on évoque une jeune femme non identifiée dont le corps sans vie a été découvert flottant dans une rivière. Un agent de police a également abattu à bout portant un transporteur à vélo à Bujumbura.
Par ailleurs, au moins sept personnes ont été blessées suite à une attaque à la grenade à Cibitoke. Un défenseur des droits des prisonniers est également porté disparu, ses proches rapportent qu’ils n’ont plus de ses nouvelles depuis près de 3 semaines. Des cas d’arrestations arbitraires et de passage à tabac infligés aux membres de l’opposition ont été rapportés.
Enfin, le dernier point concerne une séance de torture, de traitements cruels, inhumains ou dégradants filmée et diffusée par des agents de police sur un homme à Bujumbura, acte resté impuni à ce jour.
Et dans la même foulée, Charles Ndayisenga, âgé de 27 ans, veilleur d’une antenne de la compagnie de télécommunications Lumitel, a été tué par balles par des malfaiteurs armés de fusils lors d’une attaque sur la colline de Muyange, de la commune de Nyarusange, en province de Gitega, au Centre du pays.
Ferdinand Nkwirikiye, l’administrateur de la commune de Nyarusange, a fait savoir que ce jeune garçon était veilleur en même temps élève au Lycée communal de Nyarusange, dans la classe terminale. Selon cette autorité, les malfaiteurs ont ensuite brûlé le groupe électrogène qui alimente l’antenne avant de se volatiliser dans la nature.
Selon des informations à la disposition de la rédaction, il semble que la police est à la poursuite de ces présumés criminels et que les recherches seraient très avancées, la police ayant déjà des informations sur leurs mouvements.
Burundi - Logement
Le conseil national de sécurité suspend une décision de trois ministres
Bujumbura, le 11 février 2019 (Net Press) . Il y a à peu près deux semaines, trois ministres avaient fait une descente à Buterere et avaient intimé l’ordre aux habitants qui avaient construit des maisons dans les alentours de la station d’épuration de Buterere de démolir leurs maisons endéans un mois.
Cet ordre ministériel a été suspendu ce samedi 9 février par le conseil national de sécurité via son président, le général major Silas Ntigurirwa, qui voit les choses autrement. Pour lui, il s’avère nécessaire de différencier ceux qui sont réguliers et ceux qui ne le sont pas, ceux qui disposent des documents administratifs et ceux qui n’en ont pas et analyser des dossiers au cas par cas, avait-il renchéri.
Les habitants de cette localité ont accueilli l’annonce avec satisfaction d’autant plus qu’ils disent qu’ils avaient reçu les parcelles de la part des autorités compétentes. Le conseil national de sécurité semble comprendre les arguments de ces habitants puisqu’il a ordonné les poursuites des autorités qui auraient outrepassé la loi dans l’attribution de ces parcelles.
Burundi - Education
L’éducation des jeunes devient un casse-tête chinois dans ce pays
Bubanza, le 11 février 2019 (Net Press) . L’éducation des jeunes devient un problème très préoccupant pour le Burundi au regard des cas d’abandons scolaires enregistrés ici et là dans le pays. Selon des informations concordantes, rien que pour le premier trimestre dans la commune de Gihanga, l’on a enregistré 132 cas, souvent des jeunes filles.
Selon les mêmes informations, 45 filles ont été victimes de grossesses non désirées. Les habitants de cette localité demandent des enquêtes pour déterminer les responsables de ces grossesses afin qu’ils soient châtiés car souvent, ils ne sont pas inquiétés, selon des témoignages. L’on apprend que l’administration communale, de mèche avec des associations, se sont engagées à dénoncer les auteurs et les traduire en justice.
Le même phénomène s’observe également dans la province de Muyinga où l’administrateur communal a pris une série de mesures pour les jeunes garçons et filles, suite là aussi au nombre élevé d’abandons scolaires liés aux grossesses non désirées. Selon un reportage de la radio Isanganiro, même l’église catholique est entrée dans la danse et demande main forte aux forces de sécurité pour empêcher l’accès à l’église aux jeunes filles qui portent des habits indécents.
Burundi - Rdc - Sécurité
Six rebelles burundais tués lors de l’affrontement avec les forces armés de la Rdc
Uvira, le 11 février 2019 (Net Press) . Selon le journal en ligne Bwiza .com, six rebelles burundais (Red –Tabara ) ont été tués lors de l’affrontement avec les forces armées de la République Démocratique du Congo, à Uvira, groupement Lemera, au sud Kivu. Le commandant de la troisième région militaire, le général Major Padiri Jonas, a indiqué que Kinshasa a entrepris une mesure visant à éradiquer les forces négatives localisées à l’est de la République Démocratique du Congo.
C’est la raison d’être d’une opération que cet officier supérieur a qualifiée de grande envergure qui a été perpétrées à l’endroit des groupes rebelles burundais du Red-Tabara dont le bilan est de 6 rebelles tués et trois militaires congolais blessés .
Ces affrontements interviennent au moment où des informations concordantes indiquent que l’armée burundaise, de concert avec la ligue des jeunes du parti au pouvoir, s’est infiltrée dans ce pays à la chasse des groupes rebelles burundais Red-Tabara, ce que l’armée a toujours démentie.
Sinon, Félix Tshisekedi n’a pas beaucoup de choix, il chasser les rebelles qui grouillent sur son territoire, dans sa partie est. En effet, c’est la toute première promesse lors de son discours à la Nation après son investiture. Il doit donc suivre de près ce qui se passe à l’Est de la Rdc pour incarner la différence avec ses prédécesseurs, à l’exception peut-être de Laurent Désiré Kabila.
Par ailleurs, son élection vient en quelque sorte d’être validée par l’Union africaine qui s’est tenue depuis ce dimanche car tous les chefs d’Etat qui étaient présents l’ont chaleureusement félicité, ce qui efface les jérémiades de Martin Fayulu. Il sera donc encouragé par cette victoire diplomatique qui le met dans une place longtemps cherchée par son père Etienne mais en vain.