Bujumbura, le 13 février 2019 (Net Press) . A travers une conférence de presse tenue ce mercredi le 13 février 2019, le porte-parole au ministère de la sécurité publique et la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a dressé un bilan de 3000 accidents de roulage, de 370 personnes mortes et de 1850 blessés en 2018 un bilan alarmant selon nombreux témoignages.
Pierre Nkurikiye fait savoir que ces accidents occasionnent des frais funéraires et des soins de santé en termes des millions de nos francs avant d’ajouter que ces accidents sont causés par les surcharges, le surnombre des passagers et l’excès de vitesse. Pierre Nkurikiye cite notamment les voitures de type Probox en provenance de l’intérieur du pays qui n’ont pas d’autorisation de transport rémunéré des personnes.
En outre, elles sont couvertes de fausses assurances au moment où il y a la recrudescence des remorquages des conducteurs de vélos derrière certains véhicules appelé communément « Dunyuri » qui cause plusieurs morts et blessés. Pierre Nkurikiye rappelle ces conducteurs défaillants que des mesures draconiennes vont être prises pour décourager ces manquements en vue de préserver la sécurité sur les voies publiques.
Et des cries s’élèvent pour dénoncer la police de roulage !
Une certaine opinion est cependant sévère à l’endroit des policiers chargés de la circulation car elle dénonce ces derniers et les accuse d’être indirectement la cause de cette recrudescence des accidents de roulage. En effet, ces hommes en uniformes sont toujours sur tous les axes routiers et ne parviennent pas à décourager tous ces manquement cités par cet attaché de presse du ministère de la sécurité publique.
Pour la même opinion, comme la plupart des chauffeurs ne sont pas en ordre, ils préfèrent "s’entendre" avec certains policiers pour que ces derniers ferment les yeux quand ces Probox arrivent à leurs niveaux. Le porte-parole de la police ne peut pas ne pas être au courant de ce phénomène qui se pratique au grand jour quand l’on se rend à l’intérieur du pays.
Burundi - Ouganda - Diplomatie
Vers une crise diplomatique entre l’Ouganda et le Burundi ?
Mutukura, le 13 février 2019 (Net Press) . Des informations dignes de foi indiquent que les détenteurs de passeports burundais sont désormais interdits de séjour en Ouganda. Il semble que plusieurs Burundais ont été arrêtés, maltraités voire dépouillés de leurs biens par des Ougandais qui sont généralement à ces endroits.
Du côté de Mutukura, une frontière qui sépare la Tanzanie de l’Ouganda, les officiels de l’administration ougandaise disent qu’ils appliquent le principe de réciprocité car il y a quelques deux mois, disent-ils, des scouts ougandais ont été interdits de séjour sur le territoire burundais.
Malgré cette version ougandaise des faits, une opinion pense que tout remonte aux correspondances de nos deux dirigeants dont le contenu a été porté à la connaissance de tout le monde alors que de tels documents sont de nature confidentiels. Les deux parties ont alors éveillé un sentiment d’amour propre, s’accusant mutuellement d’être responsables de la fuite.
Rappelons que le contenu, surtout la réplique du président ougandais, était tout sauf diplomate. Cela avait poussé Bujumbura à organiser des manifestations contre le président ougandais qui était en même temps médiateur principal dans le conflit burundais. Des invectives aussi bien à Kampala qu’à Bujumbura avaient suivi cet incident diplomatique.
Burundi - Education
Des élèves en grève au Sud du pays
Rumonge, le 13 février 2019 (Net Press) . Le centre de formation professionnel de Gatete, dans la province méridionale de Rumonge, est en panne depuis ce 11 février 2019. La cause est que plus de 250 élèves sont en grève car ils ont appris qu’ils n’auront pas droit de passer l’examen d’Etat comme les autres élèves.
Ceux-ci indiquent qu’ils ont réussi la 9ème fondamentale et qu’ils croyaient qu’ils allaient accéder à l’université au terme de leurs études. Cependant, selon des informations qu’ils ont reçues de la part des autorités scolaires, de telles écoles ne passent pas l’examen d’Etat, selon le règlement.
Il semble que les lauréats de telles écoles doivent normalement intégrer des instituts techniques supérieurs mais ces derniers n’existent pas encore. D’où l’équation de ces élèves se trouve quelque peu compliquée.
Burundi - Rwanda - Politique
Kagame à Museveni : tout sauf la médiation des Burundais !
Arusha, le 13 février 2019 (Net Press) . Selon des informations du journal "The East Africain" qui paraît dans trois pays à la fois, Ouganda, Tanzanie et Kenya, le président ougandais, Yoweri Museveni, qui était jusqu’à présent médiateur principal dans le conflit burundais, a proposé au président Paul Kagame du Rwanda, qui venait d’être élevé à la tête de l’Eac depuis le 1er février 2019, de prendre la relève dans la tentative de dialogue entre Bujumbura et son opposition.
Selon les mêmes informations, le président Paul Kagame a refusé net cette proposition. Comme poursuit ce journal, le facilitateur dans le conflit burundais, Benjamin William Mkapa a déclaré qu’il a échoué car il n’a pas eu le soutien des chefs d’Etat, d’où il a remis le dossier au président Museveni. A son tour, ce dernier a voulu le confier à son successeur à la tête de l’Eac, mais en vain.
Lors de ce sommet des chefs d’Etat, il aurait été demandé au Burundi de ne plus discourir que l’Eac se mêle dans les dossiers internes du pays. Toutes ces informations ont été confirmées par le secrétaire au ministère rwandais des relations extérieures, l’ambassadeur Olivier Nduhungirehe.
Selon toujours cet officiel rwandais, le président Kagame avait riposté en indiquant qu’être président de l’Eac ne veut pas dire être médiateur principal dans le conflit de ce pays. Par ailleurs, dans le communiqué final, il a été retenu que le président ougandais gardera les fonctions de médiateur principal dans le conflit burundais.
Signalons que le premier vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo, avait de son côté déclaré que le pays était opposé aux rapports du facilitateur Mkapa, ce qui a poussé le Rwandais Kagame à refuser une telle offre. De son côté, l’ancien président tanzanien avait fait savoir qu’il en a marre avec le dialogue inter burundais, que le gouvernement de Bujumbura n’a pas répondu aux 4ème et 5ème pourparlers, qu’il envoie parfois des délégations qui n’engagent rien car elles n’ont aucun pouvoir.
Signalons enfin que le Burundi accuse le Rwanda depuis 2015 d’assistance aux rebelles qui veulent attaquer le Burundi et d’hébergement de ceux qui ont tenté de renverser le régime de Bujumbura au mois de mai 2015, une autre raison qui aurait poussé le président Kagame à décliner l’offre de son homologue ougandais..
Burundi - Administration
Le ministre de l’intérieur annule une décision du gouverneur Muramvya
Bujumbura, le 13 février 2019 (Net Press) . Dans une correspondance rendue publique le 8 février 2019, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a annulé la décision du gouverneur de la province Muramvya, portant destitution de l’administratrice de la commune Kiganda .
Cette correspondance se réfère à la décision du gouverneur de la province de Muramvya contenue dans sa lettre numéro 531.11/02/2019 du 7 janvier 2019 portant validation de la destitution de l’administrateur communal de Kiganda et proposition de la destitution du président et vice-président du conseil communal de Kiganda.
Le ministre Barandagiye considère que le rapport de la commission technique d’enquête sur les accusations de cette administrative sont évidentes mais manquent de gravité pour entrainer sa destitution. Il fait savoir que le président et le vice-président du conseil communal ont un rôle d’appuyer l’administrateur plutôt que de lui mettre les bâtons dans les roues.
Le ministre Pascal Barandagiye considère qu’il a été constaté que le président et le vice-président du conseil communal de Kiganda sont responsables de la situation conflictuelle qui prévaut au sein de cette entité administrative et que dans l’impérieuse nécessité de protéger l’intérêt supérieur de la commune, il ordonne l’annulation de la destitution de l’administrateur de la commune Kiganda, Céline Ndabubaha et la destitution du président et du vice-président de cette contrée administrative avant d’inviter le conseil communal de Kiganda à élire les nouveaux présidents endéans 15 jours.
Signalons que dans la province de Bujumbura rural, dans la commune de Mutimbuzi, l’ancien administrateur de la commune, Daniel Barindambi, a également créé une ambiance morose au sein des gestionnaires de cette commune. C’est également le ministre de l’intérieur qui a dû intervenir mais là, contrairement à Kiganda, il a donné raison aux membres du conseil communal.
Burundi - Economie
Des solutions pour la promotion de la libre entreprise au Burundi !
Bujumbura, le 13 février 2019 (Net Press) . Patrick Nimpagaritse, chercheur au centre pour le développement et des entreprises dans la région des grands Lacs (Cde grand Lac), donne des solutions pour la promotion de la libre entreprise au Burundi. Il le dit au moment où actuellement, l’on constate d’énormes entraves liées à la liberté d’entreprendre pour permettre aux entrepreneurs débutants de tenir.
Patrick Nimpagaritse fait savoir que la promotion de la liberté d’entreprendre au Burundi reste un calvaire pour un entrepreneur débutant pour le Burundi qui traverse la crise économique commencée en 2015, ou des entrepreneurs débutant se heurtent aux difficultés financières. En outre, la cherté de la location des bureaux vient comme pour enfoncer le clou, d’où une large majorité des entrepreneurs débutants se réfugient dans le commerce informel soumis aux traques des éléments de la police qui combattent becs et ongles ce commerce non reconnu par la loi.
Patrick Nimpagaritse dit que malgré les réformes entreprises par l’agence de promotion de l’investissement visant à la réduction des barrières pour la promotion de la liberté d’entreprendre au Burundi, des difficultés de créer une entreprise ne manquent pas, en l’occurrence la mauvaise santé financière de petits contribuables burundais qui handicape la liberté d’entreprendre.,
Patrick Nimpagaritse fait savoir également que les entrepreneurs qui évoluent dans le secteur formel sont généralement nantis, d’où il propose de rendre le processus gratuit au moins pour les entrepreneurs débutants d’autant plus qu’ils sont le socle de la prospérité économique du pays
Burundi - Rdc - Sécurité
Mouvement Red –Tabara à la contre-attaque des informations de Sos Média Infos
Uvira, le 13 février 2019 (Net Press) . Dans son communiqué rendu public ce lundi 11 février 2019, le porte-parole militaire mouvement rebelle Burundais RedTabara, le capitaine Augustin Ngenzi, dément les informations diffusées par cet organe de presse en ligne qui affirme que les résistants du mouvement rebelle Red Tabara ont juré de se venger dans la population civile congolaise si leurs positions sont de nouveau attaquées et que, selon ce communiqué, la population craint des vols de petits bétails pour assurer le ravitaillement de ces rebelles.
Le capitaine Augustin Ngenzi laisse à cet organe de presse en ligne la responsabilité de ces affirmations qu’il juge non " fondées " puisque selon toujours ce communiqué, ne déplore ni des blessés ni des morts dans ses troupes et affirme qu’aucun combat avec l’armée congolaise n’a été enregistré.
Red-Tabara rappelle à ce média en ligne que ce genre de prétendues informations prémonitoires sur une « agression à venir » contre une population innocente est une technique de manipulation psychologique utilisée par les théoriciens du Front Démocratique pour la Libération du Rwanda (Fdrl) à l’époque des massacres ayant précédé le génocide tutsi au Rwanda en 1994, et que ces théoriciens ont aujourd’hui leurs assises au Sud-Kivu et dans les enceintes du Service National de Renseignement burundais.
Jusqu’à maintenant, le Mouvement Résistant n’a jamais agressé aucun civil ni « pillé » les populations. SOS Médias Burundi s’est-il simplement demandé si avant la « débandade » dit-il, RED-TABARA aurait disposé d’un Super Marché à proximité de ses « positions », à défaut duquel il entreprendrait aujourd’hui de piller « les habitants d’Uvira ».
Cette « information » procède de la mécanique manipulatoire préparant une agression sur des populations civiles, que les auteurs dans l’ombre envisagent de mettre sur le dos de RedTabara. Selon toujours ce communiqué, le mouvement résistant attire l’attention des médias qui, dans la course au « scoop » fondé sur l’affirmation de « faits » non avérés ou sur de prétendues « témoignages » non analysés, pourraient à l’avenir se retrouver à répondre devant une juridiction de complicité de crimes contre l’humanité, pour avoir, par une « prémonition suggérée », couvert le meurtre de populations civiles.
Dans ce communiqué, Red-Tabara souhaite aux médias traitant des conflits dans le Sud-Kivu de ne pas tomber dans un tel piège, en restant simplement fidèles aux règles éthiques et déontologiques les plus élémentaires de leur profession.