Ruyigi, le 19 février 2019 (Net Press). Marc Nyamizi, âgé de 80 ans, a été tué à la machette dans la nuit de ce lundi 18 février sur la colline Ntende, commune Gisuru, en province de Ruyigi. Des sources administratives indiquent que les mobiles de ce meurtre ne sont pas encore connus et ajoutent que la victime a été appelée vers 20 heures par un individu non encore identifié. Les habitants de cette contrée administrative ont trouvé le corps sans vie dans la matinée de ce mardi.
Sur ce même chapitre, vers 19 h 30 de ce dimanche 17 février, Monique Sinzobakwira s’est rentrée dedans avec son fils Pierre Claver Ntakarutimana, âgé de 34, sur la colline Burenza, commune Kiganda, en province de Muramvya, au centre du pays. La bagarre a tourné au vinaigre car ce jeune homme a trouve la mort à cause des coups et blessures infligés par sa mère.
La police locale rapporte que les causes de ce meurtre ne sont pas encore connues, mais elle privilégie la piste d’une mésentente entre la victime et sa sœur qu’il accuse d’adultère au moment où la mère conteste les faits. Selon la même source, la maman a été interpellée par la police et elle est détenue au cachot de la commune Kiganda pour une enquête préliminaire.
Les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins 4 personnes ont été tuées la semaine dernière tandis qu’une autre a été enlevée. Selon les mêmes sources, une personne a été torturée alors que deux autres ont été arrêtées arbitrairement. Ils pointent du doigt des jeunes du parti au pouvoir, des militaires et des policiers comme étant les auteurs de ces crimes.
Burundi - Politique - Sécurité
Les membres de Cnl toujours inquiétés !
Cibitoke, le 19 février 2019 (Net Press) . Après l’agrément du parti Cnl d’Agathon Rwasa, actuellement vice-président de l’assemblée nationale, un membre de cette formation politique qui a requis l’anonymat indique qu’une vague d’arrestations des membres et sympathisants s’observe dans plusieurs coins du pays. Il cite l’arrestation de six membres de ce parti traqués sur le colline Muyange en province de Cibitoke au nord du pays pour avoir organisé une réunion clandestine.
Et dans la même foulée, Léonidas Congera, militant du nouveau parti Cnl, a été passé à tabac dans la nuit de dimanche à lundi 18 février alors qu’il rentrait chez lui sur la colline de Mubavu, de la commune de Bweru.
Selon le député Pascal Bizumuremyi, de la coalition Amizero y’Abarundi, élu dans la circonscription de Ruyigi ; ce militant a été battu par un certain Dieudonné Ncamwaka, surnommé « Major ».Léonidas Congera aurait été victime de son refus d’adhérer au parti au pouvoir.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Des groupes rebelles burundais dans le collimateur du premier ministre tanzanien !
Kigoma, le 19 février 2019 (Net Press) . Lors de son déplacement au chef-lieu de la région Kigoma et dans une réunion avec les membres du parti au pouvoir, le premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, a fait savoir que plusieurs bandes armées burundaises se sont infiltrées dans la région de Kigoma en Tanzanie.
Pour cette personnalité, selon nos confrères de la télévision tanzanienne Itv, le gouverneur de cette région a alerté Dar es Salam qu’il y a plusieurs armes auxquelles la population de Kigoma n’est pas habituée qui sont entrées via cette localité. Le premier ministre Majaliwa a affirmé que certaines de ces armes ont été saisies dans les circonscriptions de Kasulu, de Kibondo et de Kakonko. frontalières avec le Burundi.
Ces régions sont le théâtre de vols à main armée, des enlèvements d’enfants qui sont relâchés moyennant paiement de rançons. Le premier ministre tanzanien a renchéri que la Tanzanie est ouverts aux citoyens burundais qui désirent travailler et s’installer dans ce pays, à condition qu’ils garantissent la paix et la sécurité du pays de John Pombe Magufuli
Par ailleurs, des réfugiés burundais des camps de Nduta et de Mtendeli ont également fait mention d’infiltrations d’hommes armés en provenance du Burundi lors de la visite du haut-commissaire du HCR, la semaine dernière. Des sources policières du camp de Nduta, dans une réunion tenue avec les chefs de villages et les autres responsables du camp en fin de semaine dernière, ont fait savoir qu’au moins 30 militaires burundais se seraient infiltrés dans le camp de réfugiés de Nduta
L’administration de la police de Nduta a intimé l’ordre aux réfugiés de les dénoncer dans les meilleurs délais. Selon les informations détenues par le commandant de la police, “ces militaires burundais auraient pour mission d’enquêter sur la distribution de tenues militaires ainsi que sur de probables entraînements militaires dont bénéficieraient des réfugiés”.
Les réfugiés burundais ne souhaitent pas commenter ces informations. Fin janvier dernier, des mouvements armés avaient été signalés non loin de ce camp.
Burundi - Rwanda –Sécurité
Le président Rwandais Paul Kagame donne la lumière sur l’ennemi burundais
Kigali, le 19 février 2019 (Net Press) . Lors de son entretien avec le journal the East African, le président rwandais Paul Kagame a donné la lumière sur l’ennemi du Burundi. Il a indiqué que le Rwanda n’est pas la source d’insécurité du Burundi, que la crise qui perdure dans son voisin du sud est due aux déchirures politiques internes de ce pays.
Il s’est posé la question de savoir si le Burundi n’aurait pas de problèmes sociopolitiques au cas improbable où le Rwanda n’existerait pas. Paul Kagame, président en exercice de la communauté des Etats de l’Afrique de l’est (Eac) a fait savoir que le bon fonctionnement de cette communauté est handicapé par les mauvaises relations diplomatiques qui existent entre les Etats membres.
Le président Rwandais déplore que le médiateur du conflit burundais, l’ancien président tanzanien, Benjamin William Mkapa et le médiateur principal, l’Ougandais Yoweli Kaguta Museveni, n’ont pas pu résoudre la crise burundaise qu’il traverse depuis 2015.
S’exprimant sur le contenu des échanges épistolaires entre les présidents burundais et ougandais, le président Paul Kagame fait savoir que ni la facilitation, ni la médiation de la crise burundaise, nul n’a pas pointé du doigt le Rwanda comme source d’insécurité de son voisin avant de conclure que la crise qui sévit au Burundi et le résultat d’une mésentente autour de la troisième législature du président Pierre Nkurunziza.