Mogadiscio, le 28 février 2019 (Net Press) . Un millier de soldats burundais basés en Somalie dans le cadre du maintien de la paix devaient rentrer au pays avant la date du 28 février 2019. Mais jusqu’à présent, seuls 400 sont au Burundi, c’est-à-dire 200 militaires qui ont pris l’avion en date du 22 février, puis 171 militaires en plus des 19 qui étaient en congé.
Les 600 qui restent sont toujours dans ce pays car le gouvernement du Burundi a demandé à ce que cette mesure, jugée trop injuste, soit annulée, une requête qui risque de ne pas aboutir car la commission paix et sécurité de l’Union africaine a riposté que cette décision est irrévocable.
L’on croyait que le Burundi allait s’incliner devant l’intransigeance de cette instance panafricaine, mais lors du discours de clôture de la session parlementaire de décembre 2018, Pascal Nyabenda, président de l’assemblée nationale, a donné l’impression que le Burundi compte toujours négocier autour de cette question de rapatriement des 600 militaires. Mais dans l’entre-temps, l’on apprend que depuis aujourd’hui, ces soldats ne sont plus reconnus par l’Union africaine et risquent de n’avoir aucune assistance de sa part.
L’on se souvient que la semaine dernière, un congrès extraordinaire s’était réuni à Bujumbura et avait donné des recommandations au gouvernement. Il semble que la prestation du ministre de la défense et des anciens combattants au congrès n’a pas été appréciée au regard des interrogations que les uns et les autres se sont faites au sein du corps de défense.
La question que l’on peut se demander est de savoir logiquement qui sera responsable au cas où il leur arriverait quelque chose de mal. Car, si le gouvernement a donné à cette question un angle politique, l’Union africaine estime qu’il s’agit plutôt d’une question technique, d’où une solution durable et rapide devrait être trouvée pour l’intérêt de toutes les parties.
Burundi - Justice
Un acquitté de la justice entre la prison de Rumonge
Rumonge, le 28 février 2019 (Net Press) . Dans ses dépêches antérieures, la rédaction avait fait part de la condamnation d’un vieil homme de plus ou moins 70 ans, Esron Vyemero, qui était accusé de sorcellerie et d’avoir violé sa belle-fille. (voir Net Press du 23 février 2019). Son épouse avait été condamnée à perpétuité au moment où deux autres femmes, Agnès Nijimbere et Goreth Ndayisaba, ont été condamnées à deux ans de prison.
De son côté, Eric Ntunzwenimana, un tradi-praticien, avait été acquitté par la justice pour manque d’éléments à sa charge, une conclusion partagée par la plupart des gens de sa région, évoquant qu’il guérit uniquement à base de la médecine traditionnelle.
Cependant, malgré cet acquittement, il n’a jamais été relâché. Même les autorités de sa circonscription administrative ont tenté d’obtenir sa libération mais en vain. L’on vient de l’apprendre, il a été transféré hier à la prison de Rumonge. Au niveau de sa famille et des voisins, c’est la désolation et la crainte que le ministère public va créer d’autres infractions en dehors de celle qui l’avait fait arrêter.
Burundi – Politique
Le président Pierre Nkurunziza appelle à éviter la trahison !
Bujumbura, le 28 février 2019 (Net Press). Lors d’une séance de molarisation en marie de Bujumbura, tenue le 26 février 2019, le président de la République, Pierre Nkurunziza, a lancé un appel aux participants afin d’éviter la trahison. Cette séance le président Pierre Nkurunziza a brossé sur les sept piliers qui devraient construire le pays vers un avenir meilleur avant d’appeler les participants a éviter la trahison.
Et selon lui, de par l’histoire, les gens qui ont trahi leur pays se sont attirés des malédictions. Le chef de l’Etat a ensuite parlé de la vision. Il a demandé à chaque participant d’être un visionnaire, c’est-à-dire avoir des aspirations, un but à atteindre et travailler là-dessus.
En deuxième lieu, Pierre Nkurunziza a évoqué la notion d’interdits. Pour lui, les gens doivent connaitre les interdits et surtout les respecter pour une meilleure harmonie dans les familles et dans la société. "Les Burundais doivent être caractérisés par de bonnes manières", a insisté le numéro un burundais.
Selon le porte-parole adjoint du président de la République, Alain Diomède Nzeyimana,, au cours de cette séance, le conseiller principal à la présidence, Serges Ngendakumana, a dispensé des enseignements sur les méfaits de la colonisation avec le pacte d’impérialisme constitué de 28 articles. Ce pacte définissait comment les colonisateurs et les néocolonialistes exploitaient les africains avec comme objectif principal ‘’diviser pour régner’’.
Selon Nzeyimana, les articles les plus saillants de ce pacte partaient sur les articles 22 jusqu’à 28 où on parlait du rôle de l’organisation des Nations Unies (ONU). Dans le passé, on prenait l’ONU comme un organe qui œuvre pour le bien-être des nations africaines mais c’est un instrument de domination utilisé par les néo colonisateurs pour piller et maltraiter les Africains, a précisé Dr Serges Ngendakumana.
Prenant la parole, le président Nkurunziza a résumé ces enseignements en 2 proverbes en Kirundi : ‘’Ukura utabaza ugasaza utamenye (Il faut poser des questions pour être intelligent) et Winjira mu kibira utazi ugaca inkoni utazi’’ (l’aventure aboutit toujours à l’incertitude) ainsi qu’une citation biblique ‘’Abantu banje bishwe nukutamenya’’ (mes hommes ont été victimes de l’ignorance).
Le président Pierre Nkurunziza a exhorté la population de Mukaza à toujours méditer sur ‘’la situation d’où nous venons, où nous sommes et où nous allons’’ afin de bien entretenir la nation burundaise.
Burundi - Société
Des réfugiés continuent à regagner leur terre natale
Rumonge, le 28 février 2019 (Net Press) . Des sources concordantes dans la province de Rumonge indiquent qu’une centaine de réfugiés burundais qui étaient basés en Tanzanie sont rentrés. Selon les mêmes sources d’information, ils avaient fui pour leur sécurité suite à l’éclatement de la crise de 2015.
Nous apprenons donc que 67 de ces rapatriés étaient de la commune Rumonge au moment où d’autres proviennent des autres communes de la même province. Ils ont été accueillis ce 26 février à la frontière entre le Burundi et la Tanzanie par le directeur en charge des réfugiés dans notre pays qui les a aussitôt remis aux responsables de la province. Cette activité était facilitée par l’Ong Irc.
Burundi - Politique
L’ombudsman burundais glisse un message !
Gitega, le 28 février 2019 (Net Press) . Lors de sa présentation du bilan des réalisations annuelles de 2018 devant la chambre haute du parlement burundais au centre-ville de Gitega, l’ombudsman de la République du Burundi, Edouard Nduwimana, a recommandé aux décideurs de l’Etat de d’abord bien réfléchir avant de prendre une quelconque décision pour limiter des cas de conflits pouvant entacher l’image de l’Etat.
Dans sa présentation, il a fait savoir que l’institution de l’Ombudsman a recueilli et a traité 162 dossiers durant l’année de 2018 qui concernaient 2105 personnes dont 510 en provenance du secteur de l’enseignement. L’Ombudsman burundais est revenu sur la mission de son institution qui est de réconcilier la population et les institutions étatiques en cas de conflits.et a profité de cette occasion pour demander le rapatriement du dialogue inter burundais vers Gitega.
Il a fait savoir que la crise burundaise est trop simple, comparativement aux différentes crises qui sévissent dans les autres pays de la planète et que la crise burundaise ne devrait pas alerter tout le monde .Une large opinion contactée par la rédaction, indique qu’Edouard Nduwimana s’est écarté de sa mission qui est de réconcilier la population et les institutions étatiques en cas de conflits, mais qu’il s’est ingéré en politique.
Burundi - Administration
Le gouverneur de Cibitoke remet le véhicule réquisitionné
Cibitoke, le 28 février 2019 (Net Press) . Des informations de dernière minute indiquent que le gouverneur de Cibitoke, , a remis le véhicule au centre intégré pour la prise en charge des victimes des violences sexuelles basées sur le genre. Rappelons qu’il avait récupéré ce véhicule au mois de janvier dernier car le sien était en panne. Il aurait subi beaucoup de pressions venues d’ailleurs pour qu’il s’exécute surtout qu’il n’a plus de problème de déplacement, son véhicule ayant été réparé.