Bujumbura, le 1er mars 2019 (Net Press) . Un élève a été tué et six autres ont été blessés, dont un grièvement, lors d’un accident de roulage survenu dans la matinée de ce vendredi, à 7h15’ plus exactement. Les blessés ont été admis dans divers établissements sanitaires de la capitale économique. Selon des informations proches de l’endroit de l’accident, l’excès de vitesse serait la cause de l’accident.
Des sources sur place indiquent qu’un bus a perdu son contrôle au niveau de la deuxième avenue, zone Musaga, commune urbaine de Muha en mairie de Bujumbura. Nombreux témoignages indiquent que les bus qui fréquentent les quartiers sud de la capitale, en l’occurrence les zones de Kanyosha etde Musaga, tout comme ceux qui desservent la commune de Muha, à savoir la zone de Bwiza, sont très usés.
Il semble que leur système de freinage n’est pas convenablement opérationnel au moment même où la conduite des chauffeurs laisse à désirer. Pour rappel, en 2017, un accident pareil a eu lieu au monument du soldat inconnu qui a occasionné six morts. Les habitants de ces entités administratives demandent au ministère ayant le transport dans ses attributions d’améliorer le système de transport en commun de ces localités.
Burundi - Génocide
Le concept de génocide dans notre pays divise toujours les Burundais
Ottawa, le 1er mars 2019 (Net Press). Le collectif des survivants et des victimes du génocide hutu de 1972, sous la houlette de Mme Laurence Ndadaye, épouse de feu Melchior Ndadaye, premier président hutu démocratiquement élu puis assassiné et de Patrick Mbeko, anime ce samedi 2 mars à Ottawa au Canada, ce qu’il appelle "Vérité sur le génocide en Afrique des Grands Lacs à partir des cas de présumés criminels demandeurs d’asile en Occident".
A cette occasion, il invite les journalistes, les dignitaires du gouvernement canadien, les députés fédéraux et provinciaux, les ambassadeurs accrédités, les associations des droits de l’homme, les membres de la Cbca Inc et de l’Abc Canada à venir écouter des témoignages sur les mensonges et récits de désinformation utilisés par certains Tutsi burundais et leurs collaborateurs hutu pour camoufler des crimes commis par eux et au Burundi et qui minent tout processus de paix en Afrique des Grands lacs.
Cette conférence est organisée en vue d’aider l’opinion internationale à comprendre, avec Mme Laurence Ndadaye, la vérité sur le génocide au Burundi et l’identité de ses vrais auteurs. C’est également de comprendre, avec l’écrivain Patrick Mbeko, les forces nuisibles et comment le génocide commis au Burundi influence l’instabilité dans l’ensemble de cette région. L’intérêt de cette conférence est suscité par plusieurs faits apparus au Canada, aux Usa, à l’Union européenne et au Burundi.
De son côté, l’association de lutte contre le génocide, Ac-génocide Canada, indique qu’il suit avec attention l’évolution grandissante du négationnisme et du révisionnisme véhiculé par le collectif des survivants et victimes hutu de 1972. Il informe d’entrée de jeu que le 26 avril 2017, ce collectif a signé avec le gouvernement du Burundi une convention de coopération aux termes de laquelle il exécute certains programmes du gouvernement.
Cette section d’Ac-génocide se dit particulièrement préoccupée par le travestissement par le collectif de 1972 de la tragédie de 1972 dont les meurtres de masse visaient l’annihilation du peuple tutsi mais pour laquelle cette association présente les victimes comme étant des bourreaux et vice-versa.
Après l’annonce de cette conférence en août 2018, l’affiche sortie à cette occasion incite à la haine contre le groupe social tutsi et particulièrement son sous-groupe Hima dont il cite nommément un certain nombre de personnalités en les accusant de meurtres de masse survenus au Burundi dans le passé.
Il se rend compte que le collectif a publié des mises à jour sur la préparation de la conférence et qui consistent en une révision du thème et une omission du lieu de l’événement en moins de 24 heures avant l’échéance, que les incitations à la haine contre les Tutsi-Hima restent par contre présentes en dépit du retrait tactique des noms des personnalités citées dans l’affiche de départ.
Pour cela, Ac-Génocide Canada interpelle les autorités canadiennes face aux actes répréhensibles que le collectif a déjà posés, notamment avoir intentionnellement induit en erreur la police montréalaise en amenant ses éléments déployés sur le site de la conférence organisée le 3 mai 2014 à Montréal à chasser des lieux certains participants au motif que ce sont des Tutsi.
Il avait également publié des mensonges en diffusant des invitations affirmant que la conférence du 3 mai 2014 à Montréal était publique tout en sachant qu’il en interdirait l’accès aux Tutsi. Il avait en outre délibérément déformé l’identité de certains leaders du mouvement anti-génocide et diffusé de fausses généalogies afin de les placer dans la ligne de mire des services secrets burundais.
Il invite les médias canadiens à ne pas servir de relais au racisme et au négationnisme véhiculés par le collectif dans ses publications sur les Tutsi, surtout les Hima qu’il étiquette de qualificatifs calomnieux.
Burundi - Administration - Santé
Poursuite de l’adhésion obligatoire du personnel de santé dans un nouveau syndicat
Ruyigi, le 1er mars 2019 (Net Press). Depuis deux mois après la création d’un nouveau syndicat au ministère de la santé publique, un syndicat national du personnel de santé, Synaps, les leaders des syndicats Synapa et Snts, ne cessent de dénoncer un recrutement forcé de leurs membres vers ce syndicat dont personne n’assume la paternité.
Pourtant, les deux syndicats soupçonnent la main du ministère d’être derrière un tel phénomène, citant nommément le porte-parole du ministère de tutelle, ce que rejette toujours ce dernier. Il semblerait qu’il y a des menaces pour ceux qui refusent d’adhérer à ce nouveau syndicat alors que normalement cela est un acte libre, selon la loi.
Burundi - Nécrologie
Départ pour l’Eternité du président de l’Amicale des musiciens du Burundi
Bujumbura, le 1er mars 2019 (Net Press) . Le batteur incontesté de tous les temps de l’orchestre « Amabano » et président de l’Amicale des musiciens du Burundi, Bruno Simbavimbere, connu sous le sobriquet de Memba, vient de s’éteindre, succombant à ses blessures, à l’hôpital universitaire de Kamenge, Roi Khaled.
Bruno Simbavimbere a été victime d’une attaque à la machette au niveau de la tête au quartier Kibenga, en zone Kinindo lorsqu’il s’apprêtait à regagner son domicile situé dans cette entité administrative. C’était vendredi 22 février 2019 vers 22 heures. Il avait été évacué a la clinique de la Croix Rouge en zone Kinindo avant d’être transféré a l’hôpital Roi Khaled de Kamenge, où il vient de terminer ses jours.
Des sources proches de sa famille indiquent que cette dernière était en train de collecter des fonds pour l’évacuer à l’extérieur du pays, mais son sort vient de tourner autrement. Les amateurs de la musique burundaise déplorent le départ presqu’au même moment, des artistes Léonard Sinzinkayo, ancien directeur général au ministère de la culture et Bruno Simbavimbere.
Burundi - Rwanda – Culture
Le Rwanda envoie son engin aérospatial dans son ciel
Kigali, le 1er mars 2019 (Net Press) . Il était vers 23h 50 minutes de ce jeudi 28 février lorsque Kigali a envoyé son engin aérospatial surnommé »Icerekezo » qui va servir au bon fonctionnement de l’internet dans les établissements scolaires et même dans des coins les plus reculés de ce pays.
L’opposition rwandaise crie que ces fonds alloués au lancement cet engin dans le ciel rwandais, devraient servir au développement des activités agro-pastorales pour un pays meurtri par la famine et le chômage. L’on saura que de son côté, Bujumbura à procédé ce lundi 25 février 2019 à l’ouverture de l’industrie chargée de fabriquer de l’engrais chimique.