Cibitoke, le 5 mars 2019 (Net Press) . Deux corps sans vie ont été découverts dans la matinée de ce mardi 5 mars 2019 sur la colline Gafumbegete, dans la zone Butahana, en commune Mabayi de la province de Cibitoke au Nord-Ouest du pays. L’administration de cette entité fait savoir que l’une des victimes serait originaire de la colline Miremera, zone Ruhororo, dans la commune Mabayi, de cette même province.
Elle affirme par ailleurs que ces personnes étaient des orpailleurs et qu’elles avaient été dépouillées de l’or qu’ils venaient d’exploiter. Des sources sous couvert d’anonymat font savoir que 14 personnes ont été tuées dans cette circonscription administrative proche de la réserve naturelle de la Kibira, en moins d’une semaine. Des habitants de cette localité demandent que la justice se penche sur ces tueries qui prennent une allure inquiétante.
Burundi - Génocide
Le collectif des victimes du génocide hutu de 1972 rencontre le bureau du ministre de l’immigration
Montréal, le 5 mars 2019 (Net Press) . Ce collectif avait fait cette requête au mois de mai 2018 en adressant une correspondance à Ahmed D. Hussein, ministre canadien de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté. L’objectif était de discuter des enjeux quo entourent la présence sur le sol canadien de certains demandeurs d’asile burundais avec un passé criminel, qui se cachent derrière la crise politique actuelle pour s’installer au Canada et échapper à la justice.
Cette rencontre a eu lieu ce 4 mars 2019 à Montréal et il était question d’aborder plusieurs sujets d’intérêt pour les membres du collectif, sans oublier le fait que les autorités canadiennes semblent être mal informées sur la situation réelle des droits de l’homme qui prévaut au Burundi présentement. La rédaction cherche encore pour son lectorat des informations sur le déroulement de cette rencontre.
Burundi - Société
Les motards se plaignent ici et là dans le pays
Gitega, le 5 mars 2019 (Net Press) . Ces motards se plaignent du fait que la province vient de décréter un couvre-feu à partir de 18 heures alors que ces taxi-motos fonctionnaient avant jusqu’à 20h30 minutes. Il semble que cette mesure ait été prise par le commissaire provincial de la police pour des raisons de sécurité des plus hautes autorités qui travaillent dans Gitega depuis qu’il est devenu la capitale politique.
Les populations se plaignent d’autant plus que, non seulement les responsables de cette contrée administrative racontent que la sécurité est totale dans la province, mais également les motards membres de la ligue Imbonerakure continuent à circuler même au-delà de 18 heures sans aucune inquiétude, une politique de deux poids deux mesures en somme.
Les motards indiquent qu’ils travaillent à perte et que cette situation les met en conflits avec les propriétaires des motos. Pire, une moto saisie n’est restituée que trois mois plus tard après avoir payé une amende. L’on saura qu’à Gitega, il n’y a pas de taxi-voitures ni de bus, ce qui oblige les populations à rentrer à pieds après les heures du couvre-feu pour ces motos.
Dans la capitale économique, ce n’est pas mieux non plus pour les motards. Les conducteurs de taxi-moto dénoncent l’attitude des policiers corrompus. Ces derniers rançonnent au propre comme au figuré toutes les motos qui font le taxi, sans considérer si l’engin est en ordre ou pas.
Les motards disent ne pas savoir comment se prendre devant les policiers car, qu’ils soient de la brigade anti-émeute, de la protection civile ou de roulage, chacun veut obtenir quelque chose de la part de chaque moto. Il y en a qui vont plus loin et qui font la même demande à des véhicules de transport en commun et malheureusement pour ces chauffeurs, ils n’ont pas beaucoup de marges de manœuvres pour refuser les caprices des policiers.
Plainte des motards dans la capitale politique, dans la capitale économique, mais également plainte dans le "tiers-monde". Les motards de la province de Kirundo en ont marre des cotisations exigées par les responsables du parti au pouvoir, plus précisément à Bugabira. Ils disent qu’ils doivent verser chaque jour un montant de 2.000 Fbu qui va dans les caisses du parti de l’Aigle en vue des élections de 2020. Ils envisagent d’abandonner ce métier car ils travaillent à perte. Celui qui refuse de payer cette somme se voit interdit de franchir les postes contrôlés par des Imbonerakure.
Burundi - Onu - Droits de l’Hommes
L’office du haut commissariat aux droits de l’homme ferme définitivement ses portes
Bujumbura, le 5 mars 2019 (Net Press) . Cette fermeture n’est pas une surprise car le gouvernement du Burundi avait suspendu toute forme de collaboration avec cet office depuis le 11 novembre 2016. Depuis, les deux parties avaient engagé des discussions pour rouvrir mais elles n’ont pas abouti.
En date du 5 décembre de l’année dernière, les choses sont allées decrescendo car le gouvernement du Burundi a décidé que cet office ferme ses bureaux au Burundi. Tentant de nouveau à négocier un nouvel accord de siège, le gouvernement du Burundi a surpris en informant l’office que le Burundi a fait des progrès dans le domaine des droits de l’homme, que par conséquent ce bureau n’était plus indispensable.
Ainsi, l’office du haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme au Burundi, présent depuis 1996, a été obligé de fermer définitivement ses portes dans ce pays, à dater du 28 février 2019. Les observateurs estiment que c’était un partenaire qui avait assisté cette nation dans la promission des droits de l’homme.
Toujours au chapitre des droits humains, au moins 16 personnes ont été tuées la semaine dernière au moment où 4 autres ont été torturées. Les activistes des droits de l’homme évoquent en outre 12 personnes arrêtées arbitrairement et 2 victimes de violences basées sur le genre . Parmi les victimes identifiées, figurent 3 femmes tuées.
Des jeunes proches du parti au pouvoir, certains des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés de la plupart de ces violations des droits humains. L’on évoque également des arrestations arbitraires et des tortures des opposants réels ou supposés, en particulier les proches d’Agathon Rwasa.
Burundi - Développement
Le pays planifie son développement sur une décennie
Bujumbura, le 5 mars 2019 (Net Press) . Le ministre ayant les finances dans ses attributions, Domitien Ndihokubwayo, a réuni ce 4 mars plusieurs secteurs concernés par le plan décennal de développement. Il a relevé que ce plan de développement, (2018 - 2027), nécessite des fonds équivalant à 20 mille milliards de francs burundais. Il a indiqué que les grands axes seront notamment la protection de l’environnement, la coopération financière avec les bailleurs ainsi que l’augmentation du secteur énergétique.
Le ministre Ndihokubwayo ne voit pas exactement où le pays va trouver ces fonds mais indique que la meilleure richesse du pays est sa population. Veut-il dire que ces sont les populations qui financeront ce plan ? Il a parlé également du tourisme tout en rassurant que le plan sera mise en exécution de toutes les manières.
Burundi - Rdc - Usa - Coopération
Washington reconnait l’organisation des meilleures élections de l’histoire de la Rdc
Washington, le 5 mars 2019 (Net Press) . En marge de sa visite qu’il effectuera au Rwanda, en Rdc, en Ouganda et au Cameroun, le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines, Tibor Nagy, a affirmé que la Rdc a organisé les meilleures élections de son histoire
Tibor Nagy a ajouté qu’il comprend tout à fait et respecte la manière dont les médias voient le monde : ils traitent d’événements. Les universitaires et les analystes s’intéressent plutôt aux processus. Tibor Nagy fait savoir que ce qui est primordial, c’est que Joseph Kabila est parti. et l’élection du président Felix Tschisekedi à la tête de la Rdc ouvre une nouvelle ère pour la République Démocratique du Congo.
Il a affirmé que son pays va coopérer avec le président Tshisekedi pour voir comment le pays de Donald Trump peut servir la cause du Congo et en finir avec ces choses horribles qui ont plongé le pays dans la misère. A la question de savoir si le fait que les États-Unis ont sanctionné les principaux organisateurs de ces mêmes élections ne constitue pas une contradiction, cette haute personnalité américaine a répondu par la négative.
Pour lui, c’est très cohérent. Des millions de Congolais se sont rendus aux urnes de bonne foi. La majorité des candidats eux-mêmes ont participé aux élections de bonne foi, en dépit de ce que disent les analystes. De l’autre côté, les Etats Unis ont dit, tout au long du processus électoral que ceux qui interfèrent dans le processus démocratique, ou provoquaient des violences, seraient passibles de sanctions des États-Unis. Certains s’en sont rendus coupables. Par conséquent, les États-Unis étaient fondés à appliquer des sanctions.