Mogadiscio, le 7 mars 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes, les 600 militaires burundais qui faisaient partie de la mission de paix en Somalie, mais qui devaient retourner sur Bujumbura avant la fin du mois de février 2019, seraient sur le point de rentrer au pays.
Il semble que ces militaires, qui n’étaient plus enregistrés parmi les militaires en mission dans ce pays, doivent quitter progressivement la Somalie à partir de ce 7 mars 2019 et que l’opération de rapatriement pourrait prendre quelques 6 à 7 jours, soit jusqu’au 14 mars de cette année..
Par ailleurs, les activistes des droits de l’homme estiment que pendant la période du mois de février 2019, 26 personnes ont été assassinées ou portées disparues. Ils évoquent 40 cas d’arrestations arbitraires et détenus illégaux, en plus de 17 cas d’atteinte à l’intégrité physique dont un viol répertoriés.
Burundi - Politique - Sécurité
Quand l’opposition devient de plus en plus inquiétée
Bujumbura, le 7 mars 2019 (Net Press) . Certains activistes de l’opposition burundaise grognent que le pouvoir, de concert avec les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires (Imbonerakure), sont empêchés de tenir des réunions de leurs membres. Ils prennent à témoin le président du conseil national de la liberté, Agathon Rwasa, qui s’est vu interdire de démarrer les activités de cette formation politique.
Et dans la même foulée, trois membre du même parti politique Cnl, de la colline Cunyu, en commune Buganda, en province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays, ont été sérieusement tabassés vers 22 hoo de ce mercredi 6 mars. Il s’agit de Jonas Kubwayo, de Pierre Ndikuriyo et de Ntirandekura qui ont été tabassés.
Selon les témoins, tous ces trois hommes sont accusés de tenir une réunion clandestine. Après le châtiment corporel, leurs biens ont été spoliés. Les responsables du Cnl en commune de Buganda dans cette même province condamnent la conduite de ces jeunes. Ils demandent à leurs chefs de les recadrer. Le représentant des Imbonerakure à Buganda dit avoir été au courant de cette bastonnade et promet des investigations. Il demande aux victimes de porter plainte.
Au Sud du pays, les "Frodebistes du Président Ndadaye" en province de Makamba affirment que certains administratifs de cette province leur privent le droit de tenir des réunions avec leurs sympathisants. Pour illustration, ils affirment que dans les communes de Makamba et de Mabanda, les drapeaux de cette formation politique ont été arrachés par les administratifs locaux, avant de leur sommer de ne pas tenir des réunions.
Selon Félix Ndirikirirenza, représentant provincial du Front pour la démocratie au Burundi en province de Makamba, dimanche 3 mars, le chef de zone de Gitaba a empêché la tenue des réunions de ce parti sur les collines Nyabangwe et Burima et à sa grande surprise, Prospère Nduwamahoro, le chef de zone de Gitaba, a arraché les drapeaux bien qu’une lettre informant la tenue de cette réunion ait été déposée au bureau de l’administrateur Japhet Ntungwanayo, regrette un responsable de ce parti.
Burundi - Sécurité Alimentaire
Le Pam au chevet des populations de Kirundo
Kirundo, le 7 mars 2019 (Net Press) . Les populations des communes de Bugabira, de Busoni et de Kirundo, qui sont les plus menacées par la famine dans la province de Kirundo, ont bénéficié d’une assistance de la part du programme alimentaire mondial, Pam, un service onusien chargé de l’alimentation dans le monde.
Ce programme a distribué ce mardi 5 mars 2019 1.100 tonnes de vivres à 22.000 familles les plus nécessiteuses de ces trois communes. Cette province, jadis grenier du pays, est souvent frappée par la famine si bien que les populations décident de la quitter pour quêter famine ailleurs ou alors meurent en bonne et due forme.
L’on rappellera que dans un premier temps, le ministre chargé des droits de la personne humaine, de concert avec le gouverneur de cette province, avaient demandé secours pour les populations de cette localité qui étaient menacées. Quelques temps après, le même gouverneur a radicalement changé de langage, affirmant sans rire qu’il n’y a pas de famine dans sa province.
Plus tard, des populations des autres provinces ont tenté de ravitailler leurs compatriotes en difficultés mais c’était insuffisant, du fait qu’au maximum, elles se munissaient de plus ou moins 35 tonnes de vivres devant une région en détresse.
Burundi - Confessions Religieuses
L’Ombudsman burundais réunit les confessions religieuses
Bujumbura, le 7 mars 2018 (Net Press) . C’était dans la matinée de ce jeudi lorsque l’Ombudsman de la République du Burundi, Edouard Nduwimana, devant le parterre des représentants des confessions religieuses accréditées au Burundi, était en réunion pour analyser le rôle des confessions religieuses et celui de l’institution de l’Ombudsman dans la consolidation de la paix, de la sécurité et de l’harmonie nationale.
L’Ombudsman Nduwimana a fait savoir que les représentants des confessions religieuses, très écoutés par la population, devraient être les garants de la paix et de la tranquillité du pays, surtout à l’approche des échéances électorales de 2020.
Il a indiqué sans les nommer que lors de la crise commencée en 2015, certains représentants des confessions religieuses, au cours de leurs enseignements bibliques, ont lancé des messages haineux qui ont incité les mouvements qu’il a qualifié d’" insurrectionnel" et qui ont semé la peur " lors des manifestations, occasionnant la fuite des Burundais vers d’autres pays.
L’Ombusdman Nduwimana a invité les représentants des confessions religieuses de garantir la paix et la tranquillité du pays au cours de leurs enseignements, surtout que les différentes églises sont le socle du développement et de la paix .
Il a profité de cette occasion pour évoquer le plan de développement du Burundi 2018-2027 et les constructions des écoles, des établissement sanitaires et de construire leurs églises autours de l’unité.
Burundi - Elections
"Elections 2020 : Maximum de contributions", dixit le ministre de l’intérieur
Bujumbura, le 7 mars 2019 (Net Press) . Par une correspondance n° 530/437/CAB/2019 du 1er mars 2019, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a saisi tous les gouverneurs de province et le maire de la ville de Bujumbura pour porter à leur connaissance que "parmi les stratégies suggérées visant à collecter le maximum possible des contributions de la population aux élections de 2020 figurent notamment l’instauration d’un système de compétition intercommunale à l’instar de l’exercice d’évaluation des performances des communes.
" Il s’agirait d’un exercice d’évaluation des communes sous le seul critère de maximiser le plus possible les contributions de la population et dont la cérémonie de publication des résultats se déroulerait dans la commune qui se serait classée 1ère et sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République...."
Le ministre Pascal Barandagiye demande aux gouverneurs de province et au maire de la ville de Bujumbura d’en informer les administrateurs communaux afin qu’ils se mettent à l’œuvre pour préparer cette compétition.
Burundi - Société
Journée internationale de la femme, quel bilan ?
Gitega, le 7 mars 2019 (Net Press) . Le 8 mars de chaque année, le monde entier fête la journée internationale de la femme. Le Burundi se joint au reste de la communauté internationale pour célébrer cette journée. L’on apprend que cette année, le thème retenu est "La femme au centre des programmes innovants de protection sociale" qui aura lieu dans la capitale politique Gitega, ce vendredi 8 mars 2019.
La rédaction a rencontré quelques dames pour recueillir leurs avis à propos de cette journée. Le gros d’entre elles ont indiqué que la fête internationale de la femme est ressentie par les femmes instruites ou alors qui font de la politique. Celles qui font le commerce ambulant ont révélé à nos reporters que tant que les policiers leurs confisquent leurs biens, elles ne sentiront pas de fête car les enfants sont affamés suite à ces interventions maladroites.
Une autre femme préfère que les réfugiés, surtout les femmes et les enfants, rentrent, que des politiciens s’entendent pour qu’il y ait la paix dans le pays pour qu’on puisse pense à cette fête. D’après elle, d’expérience, quand il y a une situation de trouble dans un pays, ce sont les femmes et les enfants qui souffrent le plus.
D’autres femmes, celles-là instruites, militent pour l’équilibre genre dans toutes les instances de décision et dans tous les domaines. Elles ont évoqué les résolutions de l’Onu relatives à cet équilibre. Mais à la question de savoir qui doit promouvoir les conditions de la femme, elles répondent que ce sont les hommes car ils prennent la part du lion alors qu’en termes démographiques, ils sont nettement inférieurs par rapport aux femmes.
Burundi - Rwanda – Sécurité
Le Hcr lance officiellement l’opération d’enregistrement des réfugiés Burundais
Kigali, le 7 mars 2019 (Net Press) . Dans une opération qui va durer deux jours, l’office du haut-commissariat pour les réfugiés, de concert avec les services d’immigration du Rwanda et le ministère rwandais en charge des réfugiés, ont procédé depuis ce mercredi 6 mars au lancement d’une opération d’enregistrement de plus de 3000 réfugiés vivant dans la ville de Kigali .
Selon des témoins sur place, une file indienne des anciens officiers de l’armée burundaise, les jeunes médecins, des Ingénieurs, des agronomes, des jeunes dont l’âge oscille autour de 20 à 40 ans, sont en attente pour se faire enregistrer à ces services. Selon une opinion qui est répandue au Burundi, ces réfugiés ont fui la crise de 2015 et le referendum constitutionnel de mai 2018, ce qui a occasionné le départ des cerveaux qui devraient participer à la prospérité du Burundi. Selon le Hcr, plus de 1000 Burundais ont été reçus et plus de 2 000 autres sont en attente.