Bujumbura, le 8 mars 2019 (Net Press) . Dans la localité de Kinanira II, juste à l’endroit connu sous l’appellation de Kwa Vyisi, un petit caniveau de ruissellement était jadis perceptible et dans l’entre-temps, au vu et au su de tout le monde, il s’est agrandi et devenu un grand gouffre, présentant aujourd’hui une profondeur de 15 mètres et une longueur d’une trentaine de mètres.
Il semble que les populations de la place ont crié au secours depuis longtemps sans succès et ce ravin se situe actuellement entre la rivière Kanyosha et la route de Kinanira, dans le quartier dit Muzenga, au milieu des maisons d’habitations. Selon les mêmes informations, une dizaine de logis se seraient déjà effondrés et plusieurs autres, comme l’ancien lycée Kanyosha et l’église connue comme le nom de Bethany Holly Church, menacés si rien n’est fait dans l’immédiat.
Ces populations semblent avoir des difficultés d’être assistées car l’administration locale indique avoir déjà soumis la question à l’échelon supérieur mais ce dernier trouve que l’intervention sur un site pareil exige des moyens colossaux dont ne dispose pas la mairie de Bujumbura.
Burundi - Manifestation
Pour le soutien de la femme burundaise...
Bujumbura, le 8 mars 2019 (Net Press) . Ce 9 mars 2019, le ministère chargé de la jeunesse, des postes et des Tic, de concert avec le conseil national de la jeunesse et des associations de la jeunesse de mairie de Bujumbura, demande à tous les hommes et femmes de participer à une marche-manifestation pour soutenir la femme burundaise à l’occasion de la journée du 8 mars de chaque année.
Selon l’invitation, les participants à la manifestation se rencontreront comme d’habitude au rond point des Nations Unies à partir de 8 heures. A cette même occasion, des travaux communautaires sont programmés à la route RN1 et à partir de 10 heures, ce sera la clôture des activités et les cérémonies marquant la fin auront lieu au Centre Jeunes Kamenge.
Pour revenir à la date d’aujourd’hui, la fête a eu lieu au stade Ngoma de Gitega, la nouvelle capitale politique du pays. Selon des informations sur place, toutes les provinces de ce pays, 18 au total, étaient représentées. Les festivités ont été rehaussées par la présence de la première dame, Denise Nkurunziza et certains diplomates accrédités à Bujumbura.
De son côté, l’Ong Parcem trouve que la fête de la journée internationale de la femme ne devrait plus avoir lieu dans des discours et des fêtes uniquement, mais par des actes concrets pour son épanouissement intégral. Il cible des choses plus palpables comme l’héritage de la femme chez ses parents, ce qui cause un problème, surtout chez les femmes rurales.
Burundi – Etat-Civil
Doutes sur les frais d’enregistrement des naissances en zone Kamenge !
Bujumbura, le 8 mars 2019 (Net Press) . Les habitants de la zone urbaine de Kamenge, au Nord de la capitale Bujumbura, émettent de sérieux doutes quand aux frais exigés par l’administration de l’Etat-civil de cette zone servant à enregistrer les nouveaux nés dans cette localité.
Selon une large opinion, les frais d’enregistrement des nouveaux nourrissons s’élève a 1000 francs burundais, ce qui est normal selon pour ces habitants. Cependant, ils doutent quant à la perception de 2.000 francs burundais par les autorités, entraînant une confusion entre l’affectation de cette somme.
Pour les uns, c’est pour l’Etat-civil au moment où d’autres sont convaincus qu’il s’agit plutôt de la contribution aux élections de 2020. Ils sont d’autant plus confus que des fonds destinés à l’activité avaient été payés à une délégation des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir Cndd-Fdd (Imbonerakure).
Les fonctionnaires, précisent ces témoignages, n’ont pas beaucoup de choix car ces fonds sont retirés à la source de leurs salaires, d’où ils sont obligés de payer cette somme de 2.000 Fbu pour faire enregistrer leurs nouveau nés. Ceci est évidemment considéré dans la zone comme étant un pillage organisé. Ils ne cessent de dénoncer que pour être en ordre à l’état civil, ils doivent encore payer 2000 Fbu sans conditions. Ils déplorent enfin le fait que même les autorités de la zone ne donnent pas la lumière sur l’utilisation de cet argent.
Ces habitants demandent au ministère ayant la formation patriotique dans ses attribution de revoir le comportement des administratifs de Kamenge. La rédaction a essayé de contacter le chef de zone Kamenge, commune urbaine de Muha, en marie de Bujumbura, sans succès.
Burundi - Commerce
Les habitants de Muyinga ne décolèrent pas
Muyinga, le 8 mars 2019 (Net Press) . Les habitants de cette province dénoncent toujours un manque de transparence dans l’attribution d’un terrain de 42 km² à une société qui exploite du minerais. Selon ces populations, ce terrain est très riche en or et a été cédé par le gouvernement à une société African Mining Burundi dans des conditions jugées opaques par les anciens exploitants de Muyinga.
L’on se souviendra que le gouvernement du Burundi est actionnaire dans cette société qui a bénéficié du monopole d’exploitation de ce terrain. Les informations émanant du ministère chargé de l’énergie indique que le gouvernement détient 15% d’actions dans la société African Mining Burundi mais que la valeur exacte des actions en termes de montant n’est pas encore déterminée.
Il y a quelques jours, trois membres du gouvernement s’étaient rendu sur les lieux, interdisant formellement les anciens exploitants de ne plus accéder à ce terrain. Un citoyen qui s’était même arrogé le droit d’écrire au ministre de l’énergie à propos de ce terrain avait été tout simplement incarcéré.
Va-t-on parler de changement de position de la part du gouvernement ? Le ministre invite les habitants locaux à mettre ensemble de fonds pour acheter des actions. Mais ces derniers s’étonnent du fait que le ministre leur fait un clin d’œil alors qu’il ne connaît pas la valeur de la participation de son gouvernement dans cette société.
Jusqu’à présent, les coopératives locales n’ont plus le droit de mettre leurs pieds à cette zone sous peine d’être taxées d’insurgées. Le terrain en litige couvre les localités de Buvumbi, de Butihinda, de Masaka et de Rukira dans la commune de Butihinda.
Burundi - Rdc - Culture
Mbilia Belle, la célèbre chanteuse congolaise, dans nos murs
Bujumbura, le 8 mars 2019 (Net Press). La célèbre chanteuse congolaise, Mbilia Belle, en visite au Burundi, lors d’une conférence de presse animée dans la soirée de ce jeudi 7 mars, a invité Bujumbura et Kinshasa à garantir la paix et la tranquillité dans les deux pays pour le bien être des femmes des deux communautés, socle du développement intégral de ces deux pays déchirés par les guerres.
L’on saura cette star congolaise se joint aux femmes de la province Cibitoke pour la célébration internationale de la journée de la femme et dans la soirée, elle va animer de haut niveau dans les enceintes de l’hôtel Club du Lac Tanganyika. C’est la troisième fois que cette star séjourne dans notre pays.
L’opinion espère qu’elle n’aura pas la mésaventure d’une autre star congolaise, Koffi Olomide, qui a vu tout son argent volé par des escrocs alors qu’il avait été lui aussi invité par le gouvernement de Bujumbura pour assurer la visibilité dont il avait tant besoin en ce moment précis. Son équipe avait été retenue à l’hôtel pour faute de paiement des chambres et de consommation. Celui qui avait subtilisé son argent, Landry Sibomana, conseiller à la présidence de la République au moment des faits, a été arrêté à Kirundo alors qu’il tentait de s’enfuir vers le pays de Paul Kagame.
Il avait séjourné du 29 juin au 10 juillet 2017, une époque où le Burundi fêtait ses 10 ans d’entrée dans la communauté de l’Afrique de l’Est. Le pays fêtait également le 55ème anniversaire de l’indépendance, le 1er juillet 2017 sans oublier que le pays était sur le point de se retirer de la cour pénale internationale.
Coïncidence ou pas, Mbilia Belle est arrivée au Burundi au moment où le Burundi venait d’enterrer avec dignité une de ses vedettes, Bruno Simbavimbere alias Memba, au cimetière de Mpanda, ce 7 mars 2019. A travers les témoignages, Bujumbura a saisi la grandeur d’âme et d’esprit de feu Memba.
Burundi - Génocide
Le collectif des victimes du génocide hutu fait le bilan de sa rencontre avec la délégation de l’immigration à Montréal
Montréal, le 8 mars 2019 (Net Press) . Le collectif a rencontré les autorités canadiennes chargées de l’immigration en date du 4 mars 2019 (voir Net Press du 5 mars 2019). Il indique dans un communiqué qu’il a exprimé aux autorités canadiennes qu’il y a des présences dans ce pays, non pas des réfugiés au sens de la convention, mais plus de criminels présumés qui fuient la justice burundaise.
Pour ce collectif, un réfugié au sens de la convention est une personne qui se trouve à l’extérieur du pays de sa nationalité ou de sa résidence habituelle et qui est dans l’impossibilité de retourner dans ce pays et qui craint avec raison d’être persécuté du fait de sa race, de sa religion, ou de son appartenance à un certain groupe social.
Ce collectif définit deux catégories de réfugiés. Tout d’abord, les réfugiés en "réinstallation" des personnes qui sont parrainées, avant leur arrivée au Canada par le gouvernement du Canada ou par des groupes de Canadiens. Ils étaient probablement en attente dans des camps de réfugiés internationaux.
Pour ce collectif, l’autre catégorie est faite de personnes qui réussissent à s’enfuir de leur pays ou de leur situation. Dès leur arrivée au Canada (par le réseau routier, par avion ou par bateau), ils présentent une demande d’asile selon la procédure pour les réfugiés arrivés au Canada.
Il poursuit donc que la plupart des demandeurs d’asile tutsi du Burundi appartiennent à la deuxième catégorie. Ce n’est pas impossible pour eux de retourner au Burundi, ils ne craignent pas d’être persécutés du fait de leur race, de leur religion, leurs opinions politiques, leur nationalité, etc. Plusieurs d’entrée eux sont des criminels présumés qui fuient la justice.
Pour cette association, ce sont des militaires qui ont participé au génocide hutu de 1972 (avant et après). De 1962 à 2015 en passant par 1972 (300.000 hutu tués), 1998 (50.000 hutu tués), 1993 (assassinat du premier président hutu élu démocratiquement), 1995 (massacres de plus de 100 étudiants à l’université du Burundi par leurs confrères tutsi).
Une certaine opinion moins radicale se demande si en toute sincérité, il n’y a aucun tutsi qui a été assassiné dans toutes ces tragédies. Par ailleurs, les chiffres avancés sont contestés par des scientifiques, notamment les démographes qui soupçonnent une exagération des effectifs à dessein. Enfin, rien n’est dit dans ce communiqué sur la crise de 2015 et les jours suivants, ce qui est surprenant, conclut l’opinion.
Burundi - France - Rwanda - Génocide
Emmanuel Macron officiellement invité à Kigali
Kigali, le 8 mars 2019 (Net Press) . Selon le journal en ligne "Jeune Afrique", le président de la République française, Emmanuel Macron, a été invité par son homologue rwandais, Paul Kagame, pour participer à la commémoration du 25ème anniversaire du génocide des Tutsi, prévu le 7 avril 2019 dans la capitale rwandaise.
Selon nos sources, l’Elysée n’a pas encore répondu à cette invitation, mais nombreux observateurs indiquent que cette invitation reste l’un des éléments phares du réchauffement diplomatique entre Paris et Kigali, après l’élection d’Emmanuel Macron à la tête de l’Hexagone.
Selon ce journal, Kigali pointe du doigt la France d’être derrière le génocide des Tutsi qui alimente des tensions entre Paris et Kigali depuis plus de 20 ans. Des tensions qui se sont souvent cristallisées autour de l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994 pour laquelle les juges français ont rendu une ordonnance de non-lieu fin décembre.
La poursuite de cette enquête, dans laquelle certains proches de Paul Kagame étaient visés, a longtemps perturbé les relations entre les deux pays. Entre autres mauvaises relations entre les deux pays, la France n’a plus d’ambassadeur à Kigali, ce que pourrait changer la visite du président français en cas d’acceptation de l’invitation.