Muramvya, le 12 mars 2019 (Net Press) . Au moins sept personnes ont été tuées et 20 autres blessées lors d’un accident de roulage survenu dans la commune de Rutegama de la province de Muramvya, selon le bilan provisoire.
Des sources sur place font savoir qu’un bus de type Hiace, de la compagnie "Air Ponctuel", qui se rendait en commune Mutaho, dans la province de Gitega et qui était en excès de vitesse, a cogné un camion de type Scania, faisant 3 morts sur place et 4 morts plus tard dans les urgences de l’hôpital de Muramvya. Parmi eux, il est à déplorer une maman qui a laissé derrière elle un nourrisson de 5 mois.
L’administration de l’hôpital de Muramvya déclare que cet établissement sanitaire se trouve dans l’impossibilité de gestion de la chambre froide ayant la capacité d’accueil de six corps sans vie alors que cet accident en a causé 7.
Des témoins rapportent que sept personnes ont été transférées manu militari dans des différents hôpitaux de Bujumbura, tandis que pour les cinq restants, leurs vies ne seraient pas en danger .
Sur un autre chapitre, des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées la semaine dernière. Selon les activistes des droits de l’homme, au moins 4 personnes ont été tuées au moment où 5 autres ont été torturées. Nous apprenons qu’il y a eu 81 cas d’arrestations à la même période ainsi qu’une victime de violences basées sur le genre. Parmi les victimes identifiées, figurent 1 mineur tué, 1 femme et 3 mineurs arrêtés.
Des jeunes affiliés au parti de l’Aigle, des forces de défense et de sécurité tout comme des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Les mêmes activistes des droits de l’homme relèvent des cas de tueries, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des opposants et prétendus opposants au régime de Bujumbura, en particulier les membres du parti Cnl.
Burundi - Ouganda - Sécurité
Deux des trois réfugiés burundais enlevés en Ouganda retrouvent la liberté
Mbarara, le 12 mars 2019 (Net Press) . Ils avaient été enlevés dans la localité de Mbarara en Ouganda par des éléments non encore identifiés. Ils ont été relâchés dans la matinée du 9 mars et probablement suite à la dépression, ils affirment ne pas être en mesure d’identifier l’endroit où ils étaient détenus.
Des témoins sur place indiquent qu’ils ont été kidnappés par les services secrets ougandais, qui les accusaient de servir d’espions en faveur du Rwanda. Des sources proches de leurs familles font savoir que ces réfugiés ne veulent pas livrer des détails sur les conditions de leur détention. Le troisième burundais qui avait été kidnappé en même temps que les deux reste introuvable.
La communauté des réfugiés burundais à Mbarara demande à la police ougandaise de s’investir pour qu’elle ait la trace de celui dont on est toujours sans nouvelles ou informer sa famille sur son lieu de détention. Ces Burundais demandent aussi au Hcr de suivre de près cette question.
Burundi - Sécurité
L’escroquerie gagne du terrain dans notre pays
Bujumbura, le 12 mars 2019 (Net Press) . La police a montré ce matin aux journalistes deux hommes arrêtés pour escroquerie. D’après le porte-parole du ministère ayant la sécurité dans ses attributions, les deux hommes ont été arrêtés le 4 février dernier en train de voler par le canal des réseaux sociaux.
Selon toujours cette source, un escroc en détention à Mpimba, qui se nomme Abbé Emmanuel alors qu’il n’est même pas prêtre, a contacté un Burundais vivant au Malawi du nom de Jean Claude Bikorimana, l’informant qu’il s’appelle Général Evariste Ndayishimiye, secrétaire général du Cndd-Fdd.
Il lui proposait un projet de commerce de l’or tout en exigeant de disposer un capital de 50.000 dollars américains. Celui-ci a compris qu’il s’agissait des escrocs, selon toujours Pierre Nkurikiye, mais a promis de faire le déplacement de Bujumbura. Arrivé sur place, le fameux Abbé Emmanuel ne pouvait pas se déplacer car il était toujours en prison pour escroquerie.
C’est ainsi qu’il a mandaté deux complices pour le rencontrer. Mais dans l’entre-temps, le Burundais vivant à l’étranger avait avisé la police qui les a attrapés en train de discuter de leur "projet". Il semble qu’il y en a qui ont échappé à la police mais Pierre Nkurikiye affirme qu’ils sont à leur poursuite..
Burundi - Sécurité
Quatre militants de l’Upd Zigamibanga interpellés puis relâchés plus tard
Cankuzo, le 12 mars 2019 (Net Press) . Quatre militants de l’Upd Zigamibanga qui sont proches de la plateforme de l’opposition burundaise, Cnared-Giriteka, dont Abraham Nahayo, président de ce parti dans la province de Cankuzo (Est du pays), ont été interpellés ce dimanche 10 mars 2019 puis conduits au cachot de la police à Kigamba.
Des sources sur place indiquent qu’ils auraient été accusés de tenir une réunion illégale mais ont vite été relâchés ce lundi 11 mars 2019, soit le lendemain, après un interrogatoire, sur ordre de l’administrateur de la commune Kigamba. Les défenseurs des droits de l’homme sur place ont déploré le fait qu’un administratif détient et relâche un citoyen alors qu’il n’’en a pas la compétence.