Bubanza, le 19 avril 2019 (Net Press) . Il s’appelle Jean Paul Miroha, un commerçant de la zone Musenyi dans la commune de Mpanda, dans la province de Bubanza, au Nord Ouest du pays. Il a été tué dans la soirée d’hier chez lui par des gens qui n’ont pas encore été identifiés. Les assaillants ont volé de l’argent dont le montant n’est pas encore connu.
Selon des informations sur place, les tueurs se sont introduits dans sa maison et l’ont directement abattu. Les proches de ce défunt commerçant indiquent qu’il avait déjà échappé à deux attentats par le passé. Les sources d’information policières de la localité indiquent que 5 personnes sont déjà interpellées pour des raisons d’enquête.
Au centre-ville de Bujumbura, une personne a été tuée dans la nuit de ce jeudi, à côté de la place de l’Indépendance, à l’endroit appelé communément « kwaNdadaye » par un policier de la brigade anti –émeute basée au palais du premier Novembre .
Selon plusieurs témoignages, la victime s’apprêtait à subtiliser la batterie qui faisait fonctionner les feux tricolores qui régulent la circulation des automobiles au centre-ville de Bujumbura. Il a été éclipsé par une balle de ce policier et il est mort sur le champ.
Burundi - Rdc - Sécurité
Un rebelle burundais dans les mains de l’armée congolaise
Uvira, le 19 avril 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la République démocratique du Congo, un rebelle déclaré de Red-Tabara, a été arrêté mercredi par les militaires Fardc du régiment 3303 du groupement de Kigoma, dans le territoire d’Uvira, dans la province du Sud Kivu.
Des informations disponibles à la rédaction indiquent qu’il était parti ce 17 avril chercher u réseau téléphonique pour contacter ses compagnons de lutte dans la localité de Marango-Kiryama. Selon ces militaires, ce rebelle attendait un ravitaillement en munitions et en vivres. Nous apprenons qu’il sera transféré à Uvira pour y être emprisonné.
Depuis l’arrivée du président Félix Tshisekedi au pouvoir en janvier 2019, les militaires traquent tous les rebelles qui s’y sont installés, burundais ou rwandais, contrairement à son prédécesseur Kabila dont le réflexe premier était de se maintenir à la tête de l’Etat, une réalité qui est toujours d’actualité même après son départ supposé.
Burundi - Société - Opinion
Quand le gouvernement fait comme si…….
Bujumbura, le 19 avril 2019 (Net Press) . Le Burundi veut faire croire à qui veut l’écouter qu’il a une autosuffisance économique. C’est pour cela qu’il a tourné le dos aux aides conditionnées de l’Occident. Et quand le ciel est clément, la population burundaise de l’intérieur du pays, naguère laborieuse, s’attèle aux activités champêtres qui assurent au pays des vivres en quantité suffisante pour toute personne en mesure de s’en procurer.
Cependant, il y a un phénomène étonnant certes observable tous les vendredis au nez et à la barbe de l’autorité administrative. Il est constitué d’une cohorte de gens de tout âge et de tous sexes qui se réveillent très tôt le matin comme s’ils avaient rendez-vous quelque part, pour passer dans tous les magasins de la capitale en train de quémander des vivres et de l’argent. Le tenancier d’un point de vente leur jette ce qui est à la portée de sa main et se bousculent pour ramasser le premier, soit un morceau de pain, soit une pièce d’argent de 10f, de 50f, soit un beignet, etc.
Cette pratique de la main tendue est un signe évident qui montre à quel point la misère terrasse la population burundaise. Pourtant, le gouvernement se réfugie derrière un rhétorique sophiste pour s’affirmer à la face du monde qu’il s’auto suffit dans tous les domaines de la vie nationale.
Le moins que l’on puisse dire c’est que cette pratique-habitude à la burundaise fait honte à la nation. L’exercer en pleine capitale est un déni de la loi et un défi lancé à l’administration publique pour constituer un démenti au discours de l’autorité qui affirme que le Burundi est nanti dans tous les secteurs de la vie.
Pour une certaine opinion, le Burundi serait sage d’affronter la réalité et reconnaître que sa population est affamée et par conséquent, renouer les relations diplomatiques avec les partenaires traditionnels qui ont toujours été au chevet de ce pays pendant très longtemps, même après notre indépendance.
Burundi - Médias
Classement du Burundi par le Rsf, le Burundi fait marche sur place
Paris, le 19 avril 2019 (Net Press) . Le Burundi vient d’être classé 159 sur 180 dans le monde en matière de respect de la liberté de la presse par Reporters Sans Frontières. Ce score est celui de l’année 2018. Selon ce rapport, le Burundi doit ce classement à la fermeture de deux radios internationales, à savoir VOA et BBC.
Dans la sous-région, le Kenya occupe la première place tandis que notre pays est dernier. La Somalie est considérée par ce rapport comme le pays le plus meurtrier des journalistes. De son côté, l’Ethiopie a connu une avancée spectaculaire en occupant la 110ème place, soit un bond de 40 place. Selon Rsf, cela est dû au changement de régime dans ce pays.
Le nouveau régime est beaucoup plus ouvert au métier de journaliste, d’où ceux qui étaient emprisonnés sous le régime précédent ont recouvré leur liberté. Un autre pays qu’il n’est pas nécessaire de citer est la Namibie car ce pays occupe pratiquement toutes les années la première place en Afrique.
Burundi - Education
L’école est-elle devenue un lieu de débauche ?
Bujumbura, le 19 avril 2019 (Net Press). Partout dans le monde, l’école est la source du développement d’un pays. Elle est la pépinière à bien entretenir où le gouvernement devrait normalement investir trop de moyens pour que les éduqués puissent devenir des filles et des hommes bien équilibrés moralement et scientifiquement. Tout pays qui a investi dans l’éducation de ses enfants, a plus tard connu un boom économique et une gouvernance sans faille, gage d’une démocratie hors norme.
Dans notre pays, les parents envoient leurs enfants à l’école en toute quiétude, croyant qu’ils les confient aux seconds parents que sont les enseignants. Ceux-ci, au lieu de leur procurer le savoir, le savoir- être et le savoir-faire, profitent de leur faiblesse pour les entraîner dans la débauche. Les élèves-filles de l’école primaire et secondaire sont les plus visées par cet abus sexuel. Dès fois, les enseignants corrompent les élèves-garçons en leur offrant de la bière pour qu’ils les mettent en contact avec les élèves-filles. Ces dernières, si elles accusent une faiblesse dans les cours ou si elles proviennent d’une famille pauvre, acceptent d’entretenir une certaine « camaraderie » avec leurs enseignants, moyennant promesse de leur donner abusivement des points ou de l’argent. Pour un tel enseignant immoral, coucher avec son élève-fille n’est qu’une question de temps.
Aujourd’hui, le phénomène de grossesses en cours de scolarité est devenu presque la règle pour la plupart des élèves-filles. Les cas d’abandons scolaires des filles engrossées atteignent des allures inquiétantes. Cette année, l’on a déjà dénombré plus de 2000 élèves-filles qui ont abandonné l’école durant les deux premiers trimestres. Les provinces du Nord et du Sud se relaient pour occuper le devant de la scène.
Dès fois, ces élèves-mères ne reprennent plus le chemin de l’école et retombent dans l’inculture la plus absolue et mènent une vie dure parfois hors de leurs parents, ce qui les pousse à exercer le métier le plus vieux de l’humanité pour survivre. Dans ces conditions, il n’est pas rare qu’elles mettent au monde d’autres enfants issus des partenaires différents.
Ce qui est malheureux, c’est que ce crime est commis dans toute impunité sans que les autorités scolaire et administrative ne lèvent le petit doigt pour décourager ce fléau. Quoi qu’il en soit, l’administration scolaire est redevable devant cette situation pour sa complicité par une solidarité négative avec un enseignant fautif quand il en est l’auteur. De tels directeurs qui passent l’éponge sur de tels crimes devraient faire objet d’enquête et être punis suivant la procédure pénale en vigueur au Burundi, car une bonne administration suit au quotidien le développement de la situation à son école.
Cette solidarité négative entre un directeur et un enseignent est soit dictée par un quelconque lien parental, soit une camaraderie fondée sur le partage de bière après les heures de service, soit par l’appartenance à un même parti politique, surtout celui aux affaires. L’on a déjà remarqué que le responsable administratif ou du parti au pouvoir intervient pour blanchir le criminel. Mais tout le monde devrait savoir que des criminels occasionnent d’énormes pertes à l’Etat en termes de moyens financiers et de ressources humaines en devenir. Aussi, l’élève qui met au monde, même si elle reprend plus tard l’école, a une blessure morale qui le rongera toute sa vie. Et si elle abandonne définitivement l’école, c’est tout son avenir qui est sacrifié et son espoir part comme une peau de chagrin.
L’abandon scolaire cause un manque à gagner à l’Etat car depuis sa scolarité, le gouvernement y investit énormément de moyens. Par conséquent, il devrait instaurer un autre système de suivi-évaluation par résultat et exiger des comptes aux gestionnaires scolaires car le système administratif en place a trop brillé par incompétence en la matière.
Burundi - Usa - Politique
"États-Unis : le rapport Mueller exonère-t-il à ce point Donald Trump ?", dixit Rfi
Washington, le 19 avril 2019 (Net Press) . Après 22 mois d’une enquête tentaculaire, le rapport Mueller a finalement été publié jeudi 18 avril 2019. Ces 448 pages au total, expurgées des données confidentielles, concluent à l’absence de preuve d’une collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie en 2016. Le procureur spécial Robert Mueller écrit néanmoins ne pas être en mesure d’exonérer Donald Trump d’obstruction à la justice, laissant des voies d’action aux opposants du président.
Depuis jeudi, le président américain affiche très ouvertement sa satisfaction. « C’est un bon jour pour moi », a-t-il d’ailleurs jubilé sur les réseaux sociaux. Mais Robert Mueller est beaucoup moins catégorique ; son rapport a d’ailleurs conduit à 34 inculpations, dont six dans l’entourage très proche du président.
Même si le procureur spécial n’a pas trouvé de preuve de collusion entre son équipe de campagne et la Russie, il confirme de nombreuses rencontres entre son cercle rapproché et de douteux intermédiaires russes.
En pleine campagne, en juin 2016, Donald Trump Jr. rencontre ainsi à la Trump Tower un Russe qui lui promet des données compromettantes sur Hillary Clinton. Ces données « sales » ne seront finalement pas communiquées, mais un mois plus tard, les services de renseignement russes piratent les emails du Parti démocrate et les transmettent pour diffusion au site WikiLeaks.
C’est sans doute ce genre de contacts qui inquiétaient Donald Trump au début de l’enquête russe. Le rapport raconte sa colère quand son ex-ministre de la Justice, Jeff Session, lui a appris la nomination de Robert Mueller. « Comment as-tu pu laisser faire ça, Jeff ? », aurait demandé M. Trump, ajoutant : « Mon Dieu, c’est terrible. C’est la fin de ma présidence, je suis foutu. »
Dans son rapport, le procureur spécial Robert Mueller ne blanchit pas totalement Donald Trump sur un point : l’obstruction à la justice. « Même si ce rapport ne conclut pas que le président a commis un crime, il ne l’exonère pas non plus », écrit-il. Le texte fait la liste de 10 incidents d’obstruction dans lesquels Donald Trump est directement impliqué.
Les démocrates désormais face à un choix politique
Inquiet pour son mandat, le président a notamment ordonné à son administration de limoger Robert Mueller. Mais l’avocat de la Maison Blanche a refusé de le faire. Selon le rapport, il lui a ensuite demandé de mentir à la presse.
Sur ces entraves à la justice, Robert Mueller semble renvoyer la balle au Congrès qui, dit-il, « dispose du pouvoir d’empêcher le président d’exercer son pouvoir de façon corrompue ». « Clairement, sur la partie obstruction, les démocrates ont plus que ce qu’ils ne pensaient », constate Corentin Sellin, professeur agrégé d’histoire et spécialiste des États-Unis.
Selon ce dernier, l’opposition dispose en effet « des éléments pour éventuellement poursuivre les enquêtes au Parlement, au Congrès, à la Chambre où ils détiennent la majorité, voire songer à un "impeachment" pour destituer le président [...] Les faits d’entrave sont bien là, dans le rapport. »
« Certes, Mueller n’est pas allé jusqu’à la poursuite. Mais, en même temps, il dit que ce président a quand même fait des choses qui peuvent s’apparenter à des délits, fait remarquer M. Sellin. Donc, il y a peut-être une marge pour les démocrates et cela va être un choix à faire pour eux. »
« Est-ce qu’ils se contentent de continuer les enquêtes, de pousser les feux avec des enquêtes parlementaires, ou vont-ils jusqu’à l’impeachment qui, il faut le rappeler, serait une impasse politique, puisque le Sénat est à majorité républicaine ? » Politiquement, estime l’historien, « ce serait sans doute suicidaire »