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Burundi - Sécurité

Des cadavres découverts ici et là dans la capitale politique

24 avril 2019

Gitega, le 24 avril 2019 (Net Press) . Des sources d’informations en provenance de Gitega indiquent qu’un corps sans vie a été découvert ce mardi 23 avril vers 10 heures dans une brousse sur la colline de Rutegama, dans la commune et province de Gitega, actuelle capitale politique du pays, au Centre.

Selon les mêmes informations, la victime n’a pas été identifiée et les mobiles du crimes sont toujours inconnus de l’administration. Le corps sans vie a été conduit à la morgue de l’hôpital régional de Gitega. Cependant, d’autres informations indépendantes avancent qu’il aurait été mortellement battu par ses voisins pour des raisons de sorcellerie.

De leur côté, les activistes des droits de l’homme font savoir qu’au moins 12 personnes ont été tuées au cours de la semaine écoulée, au moment où 8 autres ont été torturées. Ils évoquent également 11 cas de personnes arrêtées arbitrairement et 2 victimes de violences basées sur le genre. Parmi les victimes identifiées, figurent 3 femmes et 1 mineur tués ainsi qu’une femme torturée.

Des jeunes affilés au parti au pouvoir, des policiers, des agents du service secret et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. L’on évoque enfin des tueries, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime de Gitega, en particulier les membres du parti Cnl.

Burundi - Politique

Spécial Fraternité Ishaka : les Baganwa contre Guillaume Ruzoviyo

Bujumbura, le 24 avril 2019 (Net Press) . En date du 24 mars 2019, le président de l’association Fraternité Ishaka, Alphonse Niyongere, a convoqué une assemblée générale des membres et sympathisants qui aura lieu le 27 avril 2019 au Snack Bar New Tujajure sis sur le Boulevard Mwezi Gisabo (sur la route Rumonge).

Les points à l’ordre du jour sont la présentation du bilan du comité exécutif sortant, l’amendement des statuts de l’association ainsi que le renouvellement des organes de l’association. C’est suite à cette invitation que des dissensions entre les membres ont fait leur apparition. Et Dieu seul sait qu’elles sont si profondes.

Historique de l’association

L’association Fraternité Ishaka a été créée en 1990 par un groupe d’étudiants Batare de l’université du Burundi, descendants de la branche la plus puissante et plus représentative des Baganwa. Les objectifs étaient entre autres la solidarité entre les membres ainsi que la promotion des valeurs culturelles et sociales de leur patrie.

Plus tard, l’association devrait s’occuper de la revendication de l’identité des Baganwa aux côtés d’autres composantes sociales du Burundi et de l’inclusion effective des Baganwa dans la constitution du pays. Au cours de ce processus de solidarité et de la recherche de leur identité, ces étudiants Batare adoptèrent d’intégrer d’autres clans qui composent la communauté des Baganwa, dont des Bezi.

Avec l’évolution de l’association, les étudiants ont fait adhérer les fonctionnaires à la cause de ce mouvement, une ouverture en somme aux personnes vivant en dehors des campus universitaires. C’est à ce moment que Mathias Hitimana, alias Difficile, Fondateur du Parti Royaliste Parlementaire (PRP), a tenté de récupérer le mouvement mais en vain.

Pierre Buyoya et le mouvement des Baganwa

Ces étudiants ont d’abord conscientisé des adultes Baganwa comme les anciens premiers ministres André Muhirwa et Léopold Biha, Charles Mbanzamihigo et Henry Kana avant d’écrire au président Buyoya et par la suite à la médiation, leur demandant d’intégrer les Baganwa dans la constitution et dans le processus de paix d’Arusha.

Le président Buyoya dépêcha le colonel Martin Nkurikiye, un Mutare originaire de Ngozi, alors patron du service de renseignement burundais, la police présidentielle, pour étouffer le mouvement. Contrairement au premier, un autre colonel, Nivyayo, un Mutare de Rutovu, chargé de la garde présidentielle sous Buyoya, n’a jamais voulu se mêler de la question des Baganwa.

Le colonel Martin Nkurikiye, pour ne pas s’attirer des ennuis des membres de son clan, changea de tactique. Il usa de ses moyens, de manière intelligente et pacifique pour calmer ce mouvement, arguant que la question des Baganwa devrait être étudiée après Arusha car l’urgence nationale du moment était la question des Bahutu qui tiraient de partout.

Face à cette donne, certains de ces étudiants Batare, frustrés et entendus que le leur risque de les trahir, optèrent pour la création d’un parti politique dénommé Parti monarchiste parlementaire qu’ils offrirent gracieusement à leur frère Mwezi, Guillaume Ruzoviyo, pour la continuité de la revendication de la cause Baganwa après Arusha qui venait d’accepter la création des partis monarchistes.

Vers l’agrément de l’association

Parallèlement à cette action, ces étudiants Batare ont associé leurs aînés pour faire agréer leur association longtemps non reconnue. Ce fut la naissance de l’association Fraternité Ishaka qui fut agréée par le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, par ordonnance ministérielle n° 530/390 du 1er juin 2001.

Voilà donc que les Batare sont à l’origine de la création de ce deux organes. Mais curieusement, dès leur agrément, les Bezi, avec à leur tête Guillaume Ruzoviyo, se précipitèrent pour prendre la direction de cette association avec comme argument qu’il fallait un nom récent et connu, d’où la proposition de Fidèle Biha, un Mwezi.

Gestion de l’Association

Les Batare, décidés à ne pas trop déranger, acceptent l’offre. Mais le président, commerçant, ne fit rien pour l’association et au moment de le changer, le même Guillaume Ruzoviyo intervient de nouveau et demande qu’un Mwezi soit remplacé par un autre. C’est dans ce contexte que Fidèle Biha fut remplacé par Alphonse Niyongere à la tête du comité exécutif de l’association dans des conditions peu démocratiques en avril 2011.

Depuis cette date, il vient de passer trois mandats de 3 ans, renouvelables pourtant une fois, sans rien faire ni convoquer une assemblée générale de l’association, se plaignent les membres de cette association.

Dans sa peau de président du conseil national pour l’unité nationale et la réconciliation, Guillaume Ruzoviyo veut en profiter pour récupérer le mouvement au bénéfice du pouvoir, s’inquiètent les membres de cette association. En d’autres termes, ils craignent qu’il ne passe à la "Nyakurisation" de l’association pour se prévaloir leader des Baganwa alors qu’il est en mal de légitimité au sein des Baganwa majoritairement républicains.

Présence d’une main totalement inattendue dans l’association

Guillaume Ruzoviyo exerça une pression sur Alphonse Niyongere pour qu’il convoque une assemblée générale de l’association. Nous sommes en 2018. Ce dernier céda, mais posa la condition de le faire après le référendum de mai 2018 qui aboutit à la promulgation de la nouvelle constitution le 7 juin 2018.

Après le référendum, Guillaume Ruzoviyo poursuivra ses pressions et cette fois-ci, se faisant accompagner dans cette mission par son ami Jean de Dieu Mutabazi, président d’une commission similaire, pour faire pression sur Alphonse Niyongere. Cela a créé un scepticisme au sein de l’association car ils ne perçoivent pas l’intrusion de Mutabazi, un Hutu, quant à son l’intérêt par rapport à une association des Baganwa. Pour eux, c’est un signe éloquent que ce sont des éléments du pouvoir qui veulent se mêler de la gestion de cette association.

Vers la relance des activités de l’association

Finalement, Alphonse Niyongere a fini par céder et mettre en place un comité de relance des activités de l’association qui déterminera la convocation de l’assemblée générale. La nouvelle équipe exigera la présence des membres de deux comités sortants (comité exécutif et comité de suivi) pour qu’il y ait remise et reprise en bonne et due forme.

Mais la question est de savoir si cette assemblée générale prévue pour ce 27 avril sera régulière si l’on considère déjà que sur un comité sortant de 12 personnes (9 du comité exécutif et 3 du comité de suivi), trois seulement se présentent dans cette réunion des préparatifs. Si l’on pose la question de savoir pourquoi ils ne viennent pas, le président sortant répond que certains sont en voyage et que d’autres ne sont plus au pays. Il y a donc risque que le quorum requis des membres effectifs devant délibérer ne soit pas atteint ce 27 avril 2019.

De plus, la grande mésentente est que Guillaume Ruzoviyo veut faire imposer par force le président du comité exécutif, le vice-président du comité exécutif et le président du conseil de surveillance (selon la nouvelle loi sur les Asbl de 2017) exclusivement des Bezi. En outre, ils ne comprennent pas le bien-fondé de la médiatisation de l’assemblée générale - un autre élément que le jeu de Ruzoviyo serait téléguidé d’ailleurs - qui la jugent tout simplement inopportune.

Le fait que Guillaume Ruzoviyo, en complicité avec son ami Alphonse Niyongere, aient pensé et déjà conclu qu’ils pouvaient passer en force pour imposer cette direction des organes ci-haut cités uniquement aux Bezi, est un crime de lèse-majesté, une faute lourde, une ingratitude et une insulte grave aux Batare qui trouvent que Guillaume Ruzoviyo mérite d’être puni moralement et socialement au sein de l’association Fraternité Ishaka qui est un collectif d’associations des clans des Baganwa.

Une constatation amère

Les Batare, à travers ces magouilles, ont compris pourquoi les Bezi insistaient que le mandat du comité exécutif (initialement de trois ans renouvelable une fois) soit étendu à 5 ans et cette fois-ci sans limitation de nombres de mandats. Ils se sont soulevés contre cette proposition sous forme de diktat en indiquant que le comité exécutif doit être le miroir de la diversité de l’ensemble des Baganwa.

Suite donc à ces manœuvres de manipulations et de spéculations de Guillaume Ruzoviyo qui heurtent la dignité des Baganwa, ces derniers en général et les Batare en particulier, qui forment la majorité, ont décidé de boycotter l’assemblée générale de ce 27 avril porteuse de germes de politisation, de destruction et servant de fond de commerce pour ceux qui veulent quémander des miettes au pouvoir.

Ils jurent que plus jamais Guillaume Ruzoviyo ne sera plus associé aux initiatives et activités des Baganwa (baramuciye mu muryango - éjecté de la famille). Ils sont persuadés que tant que ce fonctionnaire de l’Etat voudra toujours se mêler des questions des Baganwa, ils auront toujours la zizanie, la mesquinerie, la honte au lieu de la paix. Ils se refusent de tomber dans un suicide collectif. L’association sera reprise par ses membres fondateurs et effectifs après les élections de 2020.

Ces Baganwa estimaient d’ores et déjà que Guillaume Ruzoviyo devrait s’occuper de la découverte de la vérité sur l’assassinat du roi Ntare V et du recouvrement de l’identité des Baganwa au lieu de comploter contre ses frères !

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