Bubanza, le 25 avril 2019 (Net Press) . L’on apprend que le gouverneur de la province de Bubanza, au Nord Ouest du pays, a instauré un couvre-feu depuis ce mercredi 24 avril pour des raisons de sécurité. Celui-ci commence à 20h30 minutes et tout ce qui bouge dans la rue après cette heure-là sera sanctionné conformément à la loi.
Cette décision intervient au lendemain d’une attaque perpétrée au commissariat communal de Gihanga en date du 22 avril par des personnes qui n’ont pas été identifiées et qui a fait un mort. Il est également interdit aux jeunes qui sont tout le temps assis à des différents endroits sans rien faire où à se livrer à des jeux de hasard car ces milieux sont des pépinières des malfaiteurs.
Toujours dans cette province, un membre du parti Msd a été tué.Il s’appelait Martin Manirampa , connu sous le sobriquet de Gangi, membre du parti mouvement pour la solidarité Nationale (Msd). Il a été assassiné dans la nuit de ce lundi 22 avril en commune de Gihanga, province de Bubanza .
Des témoins sur place affirment que la victime a été tué après avoir été arrêté par la police de cette entité. Il avait passé la soirée bien arrosée lorsque subitement des crépitement d’arme ont été entendus dans cette localité. Manirampa s’est précipité pour regagner son domicile , et les policiers qui allait intervenir l’ont arrêté et tué sur le champs.
Des sources administratives et policières parlent que la victime a été prise pour un malfaiteur.
Son entourage dit qu’il venait de bénéficier de la grâce présidentielle et qu’il était en parfaite harmonie avec son entourage.
En mairie de Bujumbura, nous apprenons également qu’au moins cinq militaires seraient incarcérés au cachot du service national des renseignements. Christophe Habarugira, un major, a été arrêté hier matin en même temps que ses gardes. D’après des informations parvenues à la rédaction, ils étaient tout près du terrain dénommé "Tempête" qui se trouve à l’avenue du Large.
L’on ne connaît pas encore les motifs de ces arrestations mais des sources proches de la police soupçonnent déjà la récente découverte d’armes chez un ancien agent du service national des renseignements à Gihanga.
Au Centre Est du pays, dans la province de Karuzi, Sylvain Rivuzimana et Prosper Rwanteyirungu, tous membre du congrès national pour la liberté, ont été arrêtés le 16 avril dernier sur la colline Bibara et Rabiro en commune Mutumba, province de Karusi, accusés de détention illégale d’armes, par le service national des renseignements et ils sont introuvables depuis leur arrestation.
Nathan Barampama, responsable de cette formation politique dans cette circonscription administrative, ces membres ont interpellé le 16 avril 2019 et ont été conduits au service national des renseignements de Karusi. Il ajoute qu’ils sont introuvables dans tous les cachots de la province de Karusi
Au-delà de nos frontières, plus ou moins 200 rebelles parlant le kirundi auraient été aperçus dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu. Ils ont été aperçus dans les montagnes de Kamombo, de Karumyo et de Nyarusanze, dans le secteur du lac Tanganyika, depuis trois jours. Les populations locales ont également affirmé que ces personnes étaient en tenue militaire, ce qui atteste leur qualificatif de rebelles.
Les informations émanant des militaires de la Fardc indiquent que ces rebelles pourraient être des proches du général Nzabampema. Ils circulent dans ces montagnes depuis lundi 22 avril en provenance de Lumba où ils avaient rencontré l’armée congolaise, une information confirmée par mes activistes des droits de l’homme au Sud-Kivu. D’après ces derniers, ces rebelles ont envie de déménager leurs positions pour s’installer à Kupupu, dans le secteur de Itombwe.
L’armée congolaise affirme avoir tué beaucoup de rebelles proches du général Nzabampema depuis des affrontements qui datent de février dernier. Ce dernier, qui aurait été lui-même blessé dans des combats, n’a pas encore réagi, mais les populations locales craignent d’autres affrontements à ces endroits où ils viennent d’installer leurs nouvelles positions.
Burundi - Politique
Kigali et l’Occident dans le collimateur du parti Cndd-Fdd !
Bujumbura, le 25 avril 2019 (Net Press) . Dans une déclaration rendue publique ce jeudi à l’occasion de la commémoration du 4ème anniversaire du congrès qui a désigné le président Pierre Nkurunziza comme candidat à la présidentielle de 2015, le secrétaire général du parti de l’Aigle, le général Evariste Ndayishimiye pointe du doigt le Rwanda et l’Union européenne d’être derrière l’insécurité grandissante du Burundi et le coup d’état manqué de mai 2015 dans les mouvements qu’il qualifie d’ insurrectionnels après l’annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza au rendez vous présidentiel de 2015.
Le général Evariste Ndayishimiye fait savoir que quand le coup d’Etat a échoué, les adeptes de l’accession au pouvoir par des moyens déloyaux n’ont pas désarmé, selon lui, ils ont-ils ont organisé des attaques terroristes dans la ville de Bujumbura, par des attaques, des embuscades et attentants contre les responsables du parti, les hauts gradés de l’armée et de la police et des civils. Le général Evariste Ndayishimiye affirme que l’exécution de ce plan qu’il qualifie de « macabre » était confiée aux groupuscules de ce qu’il qualifie de terroristes formés et armés par les autorités rwandaises.
Dans ce communiqué, le général Evariste Ndayishimiye affirme qu’ après la candidature du président Pierre Nkurunziza, des informations mensongères et alarmistes étaient soutenues et relayées, jusque dans les hautes sphères de l’Onu où le représentant de cette organisation au Burundi à cette époque, le Gabonais Parfait Onanga Onyanga, a mis le feu au poudre avec le fameux câble confidentiel.
Dans ce même communiqué, le général Ndayishimiye, souligne qu’après le coup d’Etat manqué du 13 mai 2015, le Rwanda et l’Union européenne en tète n’ont pas tardé à confirmer l’échec cuisant qu’ils venaient de subir en prenant des mesures unilatérales injustes envers le peuple burundais, des mesures qui, selon lui, visaient à asphyxier ce peuple et les commanditaires à l’entorse de la démocratie ont continué de bénéficier de l’hospitalité de ces même pays.
Le général Evariste Ndayishimiye, dans ce communiqué, apprécie positivement la bonne cohabitation entre les hommes et les femmes politiques ainsi que leurs militants dans leurs diversités pour la bonne préparation du rendez –vous électoral de 2020.
Burundi - Politique
Le parti Frodebu dénonce l’intolérance politique qui sévit dans le pays
Bujumbura, le 25 avril 2019 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public ce 23 avril 2019, le parti de Melchior Ndadaye regrette que pendant cette période de préparatifs des élections, il y a une intolérance politique grandissante dans plusieurs provinces et communes du pays.
Le communiqué pointe du doigt les provinces de Makamba, de Bururi et de Muyinga où les militants de cette formation politiques sont séquestrés ou emprisonnés par les autorités administratives et politiques sans autre forme de procès alors qu’ils vaquent à leurs activités quotidiennes.
Ce parti regrette également que les auteurs de ces séquestrations ne cachent même pas leur volonté de ne pas permettre des activités du parti Frodebu et des autres formations politiques de l’opposition pour préparer les élections de 2020. Cette intolérance politique accompagnée de graves violations a conduit ce lundi le 22 avril 2019 à des troubles meurtriers en commune Butihinda, colline Rukira, province de Muyinga.
Le parti Frodebu trouve que cette intolérance politique prend une allure inquiétante dont la tendance est d’instaurer un environnement pendant tout le processus électoral. Face à tout cela, il présente ses condoléances à la famille Aloys Cishubwenge et condamne avec la dernière de ses énergies cet ignoble assassinat.
Il demande à la justice de mener des enquêtes nécessaires et d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces crimes. Cette formation politique demande au gouvernement de rappeler à l’ordre et de sanctionner toutes les autorités administratives et policières défaillantes.