Mwaro, le 2 mai 2019 (Net Press) . Il était vers 00h 30 minutes lorsque cinq bandits armés d’un fusil se sont affrontés avec quelques éléments de la police sur la colline Kirambi, zone Kabungere, commune de Nyabihanga, en province de Mwaro. Deux bandits ont été tués ainsi que le commissaire communal de la police de Nyabihanga, l’officier Anicet Ndayikengurutse, qui était à la tète de cette opération.
Des sources sur place font savoir que ces bandits seraient venus de la province de Gitega et auraient tenté de voler de l’argent chez un prénommé Salvator de cette même colline qui venait de vendre sa vache. Il y aurait des personnes soupçonnées par la police qui ont été arrêtées pour interrogatoire.
Burundi - Economie
Du renouveau à la microfinance Kazoza finance !
Bujumbura, le 2 mai 2019 (Net Press) . Lors de l’ouverture de son siège social situé dans les enceintes de l’immeuble ayant abrité la téléphonie mobile Leo, au centre-ville de Bujumbura, le directeur général de la microfinance Kazoza Finance, Aimé Sinaniranye, a profité de cette occasion pour lancer une autre gamme de produits dénommés Kazoza Plus
Le directeur général de cette institution financière, au cours d’un café de presse qu’il a animé ce jeudi 2 mai, a indiqué que Kazoza Finance a vu le jour le 30 mai 2012, qu’elle est donc âgée de 7 ans. Il est satisfait de son bilan car elle a commencé avec 2000 clients et actuellement, ces derniers avoisinent un effectif de 23 000 répartis en 7 agences de la capitale économique et en province de Bubanza.
Aimé Sinaniranye a fait savoir qu’en 2012, cette microfinance était classée en 2ème catégorie mais avec la nouvelle réglementation de la banque centrale, elle est passée à la1ère catégorie. Pour lui, cette institution tourne vers un nouveau visage car elle offre un nouveau produit baptisé Kazoza Plus à ses clients par la collecte de l’épargne, la distribution des crédits, couplées par la promotion des jeunes entrepreneurs diplômés en chômage.
Ceux-ci des fois souhaitent être accompagnés dans la gestion quotidienne de leurs activités, notamment par la tenue de petites comptabilités qui pourront évoluer dans le futur vers la prospérité économique de ces jeunes, sans oublier la création de l’emploi qui manque cruellement à la jeunesse actuelle.
Aimé Sinaniranye a fait savoir que le taux d’intérêt des crédits octroyés par cette institution financière est de 14%, tandis que le taux de dépôt à terme est fixé à 8 %, couplé d’une assurance de protection sociale et de perte de l’emploi. D’après lui, cette dernière a un produit appelé simbanking où l’opération de retrait et ou de dépôt est signalée sur le message téléphonique.
Aimé Sinaniranye affirme que cette institution financière se donne corps et âme pour que ses clients soient bien traités en leur offrant des services de qualité pour être à la hauteur des autres banques et institutions financières avant de souligner que plus le client prospère, plus Kazoza Finance prospère.
Burundi - Justice
"Tu ne m’offres pas à boire, je te tue !", dixit un policier condamné à perpétuité !
Cibitoke, le 2 mai 2019 (Net Press) . Un policier du nom de Vianney Hakizimana a été condamné en date du 30 avril 2019 à une peine de perpétuité par le tribunal de grande instance de Cibitoke, Nord Ouest du pays, pour homicide volontaire. Selon des informations sur place, il était attaché au poste de police en commune de Mugina de la même province.
Au cours d’un procès de flagrance, Vianney Hakizimana a été reconnu coupable d’avoir tué une personne dans la nuit du 14 au 15 avril de cette année. Mais c’est le mobile du crime qui a vite fait souffrir ceux qui l’ont appris, il a tué cette personne parce qu’elle a refusé de lui offrir une bière. La famille de la victime salue le jugement rendu.
Burundi - Justice
Emprisonnée beaucoup plus par vengeance que par infraction commise
Muramvya, le 2 mai 2019 (Net Press) . La dame en question s’appelle Philomène Niyonzima, cultivatrice habitant la commune de Kiganda, dans la province de Muramvya, au Centre du pays. Depuis le 25 avril, elle est écrouée dans la prison de Muramvya car d’après une fouille-perquisition, des policiers auraient trouvé une grenade chez elle.
Il est à mentionner ici que Philomène Niyonzima est une veuve qui possède un seul enfant de plus ou moins 7 ans. Elle aurait déclaré à ceux l’ont visité qu’elle n’avait jamais vu une grenade de son vivant. En d’autres termes, elle ne pouvait pas détenir un outil qu’elle ne connaît pas.
Signalons que son frère, un ancien enseignant, est également détenu à la prison centrale de Mpimba pour une affaire de conflits fonciers. Il avait acheté un domaine avec un autre enseignant et sa famille a jugé bon de le désintéresser pour éviter des conflits qui pourraient naître de la gestion de ce bien commun.
Ironie du sort, c’est ce que la famille a voulu éviter qui s’est passé finalement. L’homme désintéressé a dit à son collègue qu’il se vengera et que l’action sera plus méchante que ce qu’il a subi. La famille soupçonne donc cet autre enseignant d’être à l’origine de tous ces malheurs qui s’abattent sur elle, même si elle affirme ne pas détenir de preuves.
La rédaction a contacté au téléphone le substitut du procureur de la République dans la province de Muramvya pour avoir plus de précisions. Dans un premier temps, il a répondu qu’il n’est pas au courant de cette situation. Quant le reporter de Net Press a voulu lui poser des questions sur des détails, il l’a coupé en indiquant qu’il faut se rendre sur terrain.
Ceux qui connaissent bien ce milieu ont informé le journaliste de Net Press qu’il s’agit d’une consigne que les magistrats se sont donné pour éviter les questions des journalistes. Pour eux, même si on les trouve sur terrain, ils disent de poser la question au porte-parole ou refusent de recevoir les journalistes car ils ont peur de s’exprimer.