Bujumbura, le 20 mai 2019 (Net Press) . Dans la zone de Kanyosha, de la commune Muha en mairie de Bujumbura, des hommes armés de machettes sèment la terreur dans cette partie de la capitale économique. Selon plusieurs témoignages, ce phénomène, qui s’est développé dans un premier temps dans la zone de Kinindo, toujours au Sud de la capitale, menace aujourd’hui le quartier de Musama.
Selon toujours nos informations, les populations de cette localité ne s’aventurent plus à se promener au-delà de 22 heures. Les agresseurs s’attaquent aussi bien aux piétons qu’aux automobilistes. Le bilan est lourd car au moins 6 personnes ont été grièvement blessées en moins de deux semaines.
Pourtant, ces bandits sont connus de la population car ils habitent cette même zone. Cette dernière ne comprend pas comment la police et les comités mixtes de sécurité ne mettent pas la main sur ces malfaiteurs, ce qui laisse croire à un problème de manque de stratégie pour les démanteler.
Même l’administration est au courant de ce problème car elle a déjà enregistré plus de 30 victimes dans un mois. Elle dit qu’elle fait tout le nécessaire pour sécuriser la population avec cette difficulté notable que les malfaiteurs savent se faufiler dans la population une fois l’infraction commise.
Au Nord du pays, dans la province de Kayanza, plus précisément dans la commune de Kabarore, un éboulement de terrain a enfoui plus ou moins 40 orpailleurs dans une mine en date du 18 mai 2019 vers midi. Jusque dans la soirée de ce samedi, les secouristes étaient toujours à la recherche des survivants.
Selon des informations recueillies sur place, au moins 9 personnes ont trouvé la mort sur place au moment où les blessés ont été dépêchés vers les structures de santé qui sont tout proches. Ce n’est pas la première fois que la recherche des minerais fait des victimes mais compte tenu des richesses qu’ils procurent, les gens prennent toujours ce risque.
Sur un chapitre des droits de l’homme, l’on apprend qu’au moins 3 personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans différentes localités. Parmi les victimes, 2 personnes qui n’ont pas été identifiées après la découverte de leurs corps en décomposition.
Un ancien journaliste de la radio indépendante Bonesha fm a échappé pour sa part à une tentative d’assassinat. Selon des activistes des droits de l’homme, 7 personnes membres de l’opposition ont été arrêtées arbitrairement. Toutes les victimes sont des membres du parti Cnl. Un autre membre du parti Frodebu a été passé à tabac par des membres des Imbonerakure à Makamba durant une réunion politique des membres de ce parti.
Burundi - Environnement
Le monde célèbre la journée internationale de la diversité biologique
New York, le 20 mai 2019 (Net Press) . Le 22 mai de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la diversité biologique. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a publié un message que la rédaction voudrait livrer en entièreté à son lectorat.
" Qu’il s’agisse des espèces ou des écosystèmes, la diversité biologique est indispensable à la santé et au bien-être de l’espèce humaine. Pour assurer la qualité de l’eau que nous buvons, de la nourriture que nous mangeons et de l’air que nous respirons, nous devons maintenir la nature en bonne santé. Nous avons besoin d’écosystèmes sains pour atteindre les objectifs de développement durable et faire face aux changements climatiques ; en effet, s’ils sont en bonne santé, les écosystèmes peuvent compenser à hauteur de 37 % la hausse de la température mondiale.
" Pourtant, les écosystèmes de la planète font face à des menaces sans précédent. Il ressort d’un nouveau rapport alarmant et faisant autorité de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques que la nature décline à un rythme sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité. Depuis 1990, la Terre a perdu 28,7 millions d’hectares de forêts qui contribuaient à absorber les émissions nocives de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction et plus de 90 % des stocks de poissons marins sont en baisse ou sont surexploités.
" Les conséquences pour les populations du monde entier seront graves. Les tendances négatives actuelles en ce qui concerne la biodiversité et les écosystèmes devraient compromettre la réalisation de 80 % des cibles des objectifs de développement durable. Nous ne pouvons tout simplement pas laisser cela se produire.
" Cette année, la Journée internationale porte sur les effets de la négligence environnementale sur la sécurité alimentaire et la santé publique. Le système alimentaire mondial actuel est de plus en plus détraqué. Des milliards de personnes n’ont pas accès à une alimentation adéquate. Environ un tiers de ce qui est produit est perdu ou gaspillé. La façon dont nous cultivons, transformons, transportons, consommons et gaspillons les produits alimentaires est la cause principale de la perte de diversité biologique et contribue aux changements climatiques.
" Nous devons agir rapidement, si nous voulons inverser ces tendances et promouvoir des changements en profondeur. Des solutions existent. En mettant fin aux pratiques néfastes pour l’environnement, en diversifiant nos systèmes alimentaires et en promouvant des modes de production et de consommation plus durables, nous pouvons améliorer la santé mondiale, accroître la sécurité alimentaire et mieux résister aux changements climatiques.
" En cette Journée internationale de la diversité biologique, j’exhorte tous les acteurs
– gouvernements, entreprises et société civile – à agir pour notre planète, la seule dont nous disposions, et à prendre de toute urgence des mesures de protection et de gestion durables pour préserver la vie dans toute sa richesse et sa fragilité. "
Burundi - Gabon - Sport
Une délégation burundaise coincée à Libreville
Libreville, le 20 mai 2019 (Net Press) . Du 12 au 17 mai 2019, a eu lieu au Gabon un championnat africain de boxe. Le Burundi avait été représenté par une délégation de 5 personnes composée de trois boxeurs Ornella Havyarimana, Nestor Nduwarugira et Jean Marie Ndayizeye et de deux officiels, à savoir Côme Ndayishimiye, Coach et Eric Ndayishimiye, président de la fédération burundaise de boxe.
Selon des informations disponibles à notre rédaction, cette délégation est partie sans frais de mission mais elle attendait que le gouvernement les envoie incessamment, par le biais d’autres 6 personnes qui devaient les y rejoindre avant que le championnat ne prenne fin. A la fin des compétitions, Ornella Havyarimana et Jean Marie Ndayizeye ont décroché des médailles de bronze, mais ils s’inquiétaient déjà car les frais ne leur étaient pas encore parvenus.
Il semble que la note de séjour s’élevait à 4680 dollars américains pour les 11 membres de la délégation qui se trouvent sur l’ordre de mission, ce qui a poussé la fédération gabonaise de boxe et les autorités à retenir à l’hôtel nos représentants pour n’avoir pas réglé la facture. En outre, plus les cinq personnes restent à l’hôtel, plus les frais augmentent.
Il semble également que les passeports du coach et du président de la fédération de boxe ont été saisis. De son côté, le ministère de tutelle dit qu’il est au courant de ce problème et qu’il suit de près la question.
Burundi - Sport
Francine Niyonsaba écartée dans la compétition de Diamond-League
Stockholm, le 20 mai 2019 (Net Press) . De sources dignes de foi, nous apprenons que la star burundaise des 800 mètres, Francine Niyonsaba, ne participera pas à la compétition de Diamond-League qui doit débuter le 30 mai en Suède, plus exactement à Stockholm la capitale.
Elle n’est pas la seule africaine car cette mesure a également frappé la Sud-africaine Caster Semenya et la Kenyane Margaret Wambui. Elles sont accusées d’avoir un degré de testostérone plus masculin que féminin, d’où elles ressemblent beaucoup plus à des hommes. Francine Niyonsaba dit qu’elle s’entraîne deux fois par jour et ce, depuis son enfance, mais elle n’a pas convaincu. Les organisateurs de la compétition Diamond-League recommandent aux trois femmes de consulter les médecins afin de diminuer leur testostérone.
Les sympathisants de Francine Niyonsaba crient à l’injustice car elle avait participé à plusieurs compétitions sans que ce volet ne soit évoqué. Pour preuve, elle avait déjà remporté plusieurs médailles, dont celle d’argent obtenu lors des jeux olympiques de Brésil. Elle avait été la deuxième derrière Castel Semenya et avant Margaret Wambui.