Kirundo, le 21 mai 2019 (Net Press) . Un policier du nom de Nicolas Niyonzima a été tué à Bwambarangwe, dans la province de Kirundo, au Nord du pays, par son compagnon d’armes, dans la soirée de ce dimanche 19 mai, vers 19 heures. Il l’a tiré à bout portant et la victime a trouvé la mort sur le champ. L’origine de l’assassinat pourrait être une mésentente lors du partage d’un pot-de-vin.
Selon des sources fiables, le policier-assassin a été arrêté et c’est là où les choses deviennent compliquées. En effet, ce dernier a été également tué par balles de ses collègues et des crépitements d’armes avaient été entendus le lendemain vers 14 heures. Selon des témoins oculaires, le corps du policier était criblé de balles.
Pour la police, la nouvelle victime tentait de fuir du véhicule du commissaire provincial en train de rouler et les agents de transmission lui ont tiré dessus, d’où sa mort sur le champ. Selon la même version des faits, il était conduit vers le chef-lieu de la province de Kirundo dans un procès de flagrance.
Mais pour d’autres, la police aurait cherché à verrouiller la vérité sur le pot-de-vin que venaient de recevoir les deux policiers. Cette opinion trouve qu’il sera maintenant impossible de connaître la réalité car les deux témoins-clés, qui étaient au centre de l’affaire, ont été tués dans des circonstances opaques.
Sur le chapitre des droits de l’homme, l’on apprend qu’au moins 11 personnes ont été tuées la semaine dernière tandis qu’une autre a été enlevée. L’on apprend qu’il y a eu, dans la même période, neuf cas de tortures, une victime de violences basées sur le genre et six cas d’arrestations arbitraires.
Des jeunes affiliés au parti de l’Aigle, des policiers, des agents du service secret et des administratifs sont soupçonnés d’être les présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Les activistes des droits de l’homme estiment que la plupart des victimes de ces violences sont des membres des partis de l’opposition. N.R.
Burundi - Politique
Des membres du Cnl arrêtés dans la province de Gitega
Gitega, le 21 mai 2019 (Net Press) . Les deux hommes ont été arrêtés dans deux endroits différents de la province de Gitega. Le premier a été arrêté dans la commune de Gishubi, accusé d’avoir brûlé la clôture d’une maison d’un directeur d’une école. Le deuxième a été arrêté dans la commune de Ryansoro, toujours dans la capitale politique du Burundi et la rédaction ne connait pas encore les mobiles de son interpellation.
Audace Barutwanayo, membre du parti Cnl à Gishubi, a été conduit au cachot de cette commune. Les faits se sont déroulés sur la colline Nyamutobo, au chef-lieu de la zone de Nyabiraba. Quant à celui de Ryansoro, Aloys Niyonkuru, il a été interpellé dimanche alors qu’il sortait de la messe, sur la colline Ngaruzwa et conduit lui aussi au cachot de la même commune.
Les responsables de cette formation politique dans la province de Gitega parlent d’un montage pour intimider leurs membres et sympathisants et demandent leur libération immédiate et sans conditions. De son côté, l’administration aussi bien à Gishubi qu’à Ryansoro indique qu’elle n’est pas au courant de ces interpellations. J.M.
Burundi - Communication
Nestor Bankumukunzi échappe au coup de balai au Cnc
Bujumbura, le 21 mai 2019 (Net Press) . Par décret présidentiel n° 100/073 du 15 mai 2019, portant nomination des membres du conseil national de la communication, l’on voit que son président, Nestor Bankumukunzi, reste inamovible car il a gardé sa fonction. Les autres comme la vice-présidente du conseil, le secrétaire et le conseiller juridique, ont été remerciés.
Il y a également des entrées fracassantes au Cnc comme celle du tonitruant Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes qui est érigé au rang de membre. Jacques Bukuru, journaliste à la radio et télévision nationales, jadis membre de ce conseil, en devient son secrétaire.
L’on saura que le conseil national de la communication est composé de 14 personnes, avec un déséquilibre criant de l’aspect genre car il y avait jusqu’ici 12 hommes et seulement deux femmes. D.N.
Burundi - Assainissement
Le Burundi, pays propre : un rêve du gouvernement
Gitega, le 21 mai 2019 (Net Press) . Ces derniers jours, les autorités administratives se relayent sur les médias pour annoncer à qui veut comprendre que les chefs-lieux des provinces et les centres urbains de notre pays doivent, qu’il pleuve ou qu’il neige, compter parmi les belles villes d’Afrique.
Mais ce souhait risque de rester uniquement sur les bouts des lèvres des autorités car les agents de l’hygiène ne sont plus d’actualité dans notre pays, ne fut-ce pour familiariser les populations avec les mesures d’hygiène.
En outre, notre population est enclin dans de vielles habitudes dignes d’un autre âge qui consistent à se soulager n’importe où même en pleine ville. Il n’est pas singulier de voir un homme ou une femme, adulte de surcroît, en train de faire le petit comme le grand besoin sur les bords d’une route ou dans la nature. Cette population nécessite une rééducation en la matière car, ses vielles habitudes et sa mentalité doivent changer dans le strict respect de la nature. Alors qui va prendre le bâton de pèlerin car même la plus belle fille ne donne que ce qu’elle a ? Cette éducation doit commencer par les responsables administratifs qui vont à leur tour répercuter l’information dans la population et briller par exemple en conséquence.
Il n’est pas curieux de voir des passagers dans un bus ou à pieds éplucher une banane, une orange, une denrée emballée et jeter ses restes dans la rue sans que leur conscience ne soit inquiétée. Cette pratique pitoyable se fait au grand dam de l’autorité administrative. Si donc on veut rendre leur beauté les centres-villes burundais, à commencer par Bujumbura, il faut que les autorités de ce pays soient soumises à une sensibilisation permanente pour qu’elles reflètent l’image d’un homme respectueux de l’environnement.
Tant que le pays utilisera le charbon de bois dans les ménages et qu’il autorisera la vente des fruits et légumes dans des lieux non aménagés à cette fin, les centres – villes burundais resteront de grandes poubelles où les immondices dégageront une odeur répugnante à quiconque manifesterait une moindre nostalgie de visiter notre pays.
Et comme l’administration veut rendre leur beauté aux chefs – lieux des provinces, il serait urgent d’exiger tout aussi la propreté corporelle, alimentaire et vestimentaire des citoyens tout au moins ceux de la capitale Bujumbura car elle fait honte aux passants.
Le gouvernement doit alors disposer des poubelles un peu partout dans le pays et enseigner la population comment les utiliser. Aussi, il doit prévoir des dépotoirs et créer des services publics en charge d’assurer le transport de ces déchets vers le lieu de stockage avant leur transformation en consommables des ménages. Ce grand projet qui nécessite alors de gros moyens n’est pas inscrit parmi les priorités du gouvernement. Dans ce cas, l’Etat veut à la fois garder le beurre et l’argent du beurre, ce qui rendra chimérique le vœu du gouvernement et notre situation environnementale plus piteuse et plus perpétuelle. N.R.
Burundi - Commerce
Le manque de carburant refait surface dans la capitale Bujumbura
Bujumbura, le 21 mai 2019 (Net Press) . Les vendeurs de carburant de type Mazout se lamentent aujourd’hui du fait qu’ils viennent de passer des semaines sans ce produit. Cependant, ils ont de la peine à convaincre car les consommateurs de ce carburant pensent plutôt à la spéculation des pétroliers.
Comme il y a un silence net de la part du gouvernement, les mauvaises langues ne cessent de croire à une rareté de devises qui serait le problème n° 1 dans l’approvisionnement de ce produit. Cependant, l’essence est plus ou moins disponible, ce qui rend caduc l’idée de manque de devise, selon certains observateurs économiques.
D’autres trouvent que certains pétroliers auraient acheté ce produit à un prix au baril qui a chuté juste après cette opération, d’où ils attentent, le carburant dans leurs stocks, que les jours soient meilleurs pour vendre ou alors à défaut, que le gouvernement revoie à la hausse ce produit. Autant d’explications qui ne tiennent d’aucune réalité outre que ce produit fait défaut sur le marché.
Malgré cela, les populations en paient les frais car ce manque entraîne la hausse généralisée des prix des produits de première nécessité. Selon des informations parvenues à la rédaction, un litre de Mazout coûte actuellement 4.000 Fbu au marché noir, d’où les produits alimentaires importés par des camions à Mazout augmentent de prix. J.M
Burundi - Rdc - Société
Le Congo sur le stade d’employer la main d’œuvre burundaise
Uvira, le 21 mai 2019 (Net Press) . Nous apprenons que les Congolais utilisent les jeunes burundais réfugiés dans ce pays comme maçons, pêcheurs ou domestiques à la place d’autres Congolais. Malgré cela, ces derniers ne voient pas cela d’un bon œil car, frappés d’un chômage en pleine recrudescence, voudraient également faire ces travaux.
Le problème est très simple, ces réfugiés burundais qui ont inondé le sol congolais depuis 2015 exigent un salaire bas et travaillent plus de temps par jour, un problème qui se pose même dans d’autres pays, comme en Afrique du sud. Et de leur côté, les employeurs préfèrent une main d’œuvre nettement moins chère mais plus productive.
Ces Burundais préfèrent travailler dans la localité d’Uvira car le dollar a une grande valeur par rapport à cette monnaie dans leur pays. Ils disent qu’ils peuvent gagner facilement 50 dollars américains, soit plus de 100.000 francs burundais par mois.
L’on signalera que dans le temps, le Zaïre était un pays prestigieux si bien que les Burundais étaient complexés et se nommaient Zaïrois et non Burundais. Ceux de la capitale Bujumbura feignaient d’ignorer le kirundi pour parler le kiswahili à la zaïroise. Tout était prospère aux années 1970 sous le fondateur de l’Authenticité, Mobutu Sese Seko, qui était très courtisé par les Occidentaux.
Une fois au bistrot, les Congolais achetaient la bière par caisses et on nous apprend qu’une fois qu’une mouche plongeait dans une bouteille remplie de boisson, les consommateurs versaient toute la caisse pour en acheter une autre. Mais la vie devint de plus en plus difficile, quand la mouche se retrouvait sur une bouteille de bière, l’on extrayait uniquement la bouteille pour vider les 11 restantes.
Plus tard, quand une mouche trempait dans un verre, l’on versait le verre et finalement, les Congolais ont pris la résolution de sucer la mouche pour lui soutirer le peu de bière qu’elle aurait ingurgité. Aujourd’hui, l’heure est à la relance dans ce pays car il préfère employer des expatriés, qui sont des Burundais. D.N
Burundi –Sport
Sponsor de l’équipe nationale "Les Hirondelles" au Can 2019
Bujumbura, le 21 mai 2019 (Net Press) . L’équipe nationale de football continue à avoir des soutiens de la part des hommes d’affaires burundais. Outre les entreprises qui avaient donné leurs contributions il y a une semaine, le président de la Ffb a collecté d’autres fonds.
Selon nos sources, l’entreprise Musumbasteel, une entreprise de fabrication des tubes et des clous a donné un coup de main à concurrence de vingt millions de nos francs. La banque Bcb en a délivré 10 millions au moment où la fédération nationale des coopératives du Burundi (Fenacobu), a octroyé également 10 millions de nos francs.
La société de brassage du vin de banane sise en province de Kayanza, Imena, a contribué à hauteur de 10 millions et la régie de distribution d’eau et de l’électricité, Regideso, a également délivré 10 millions de nos francs. La société sucrière du Moso (Sosumo) a donné un coup de main de 5 millions et la diaspora burundaise de Shanghai en République populaire de Chine a elle aussi donné une contribution de 5 millions de francs burundais. La banque Kenyan commercial Bank (Kcb) a donné 5 millions et la pharmacie Unifarma, 4 millions
Le président de la fédération de football du Burundi, Reverien Ndikuriyo, au cours d’une conférence de presse animée à cette occasion, a remercié les opérateurs économiques qui ne cessent de contribuer financièrement pour soutenir l’équipe nationale du Burundi pour le rendez-vous de la coupe d’Afrique des Nations qui va se dérouler dans la ville d’Alexandrie en Egypte et demande aux autres donateurs de les emboiter le pas. Ch. N.