Narugusu, le 25 mai 2019 (Net Press) . Nous apprenons que deux réfugiés burundais, qui allaient chercher du poisson dans la rivière Mikere, tout près de leur camp, ont été blessés par balles des policiers en patrouille qui les auraient pris pour des criminels. Le forfait a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi 22 mai.
D’après des informations disponibles à la rédaction, les deux hommes ont été atteints par ces balles, mais la police, ayant remarqué son erreur, a appelé une ambulance de l’hôpital de la zone VIII pour les secourir. Ils bénéficieraient des soins intensifs pour le moment, une sorte de présentation de mea culpa de la police locale.
Malgré ce fait têtu, l’un des responsables de ce camp, peut-être par crainte d’éventuelles punitions, tente de déformer les faits, affirmant que les deux réfugiés ont été fusillés par des bandits armés et non par des policiers. Coïncidence ou pas, dans la même nuit, la police a présenté deux bandits armés qu’elle aurait arrêtés après des crépitements d’armes à feu.
Cependant, cette démonstration de la police tanzanienne n’a pas convaincu les réfugiés qui persistent à croire que les deux réfugiés ont été blessés par des éléments de ce corps de défense. Pour cela, ils exigent une enquête impartiale plus approfondie pour établir les responsabilités afin que les auteurs répondent de leurs actes. Ch.N
Burundi - Education
Vers le concours national des classes de 9ème
Bujumbura, le 25 mai 2019 (Net Press) . Ce samedi 25 mai 2019, la ministre en charge de l’éducation nationale, Dr. Janvière Ndirahisha, a procédé à l’internement des enseignants qui doivent choisir le concours national des classes de 9ème donnant accès au cycle post-fondamental.
Elle a profité de cette occasion pour annoncer que le concours national aura lieu du 11 au 13 juin de cette année sur tout le territoire national. L’effectif des élèves réguliers attendus pour ces épreuves est de plus de 93.000 enfants et le concours se passera dans 958 centres de passation du concours.
Le gouvernement, selon toujours la ministre, n’a pas oublié les autodidactes qui sont estimés à 11.000 élèves. Il y aura en tout et pour tout 3.752 surveillants du concours qui se dérouleront dans 2566 classes. L’on apprend enfin, toujours de la part de la ministre Ndirahisha, que le concours portera sur 6 domaines. Quant à l’effectif des responsables de ces centres, il correspond bel et bien à cet effectif.J.M
Burundi - Justice
Les domestiques de Bururi font parler d’eux-mêmes
Bururi, le 25 mai 2019 (Net Press) . Dans la province de Bururi, au Sud du pays, 4 personnes, dont deux domestiques, ont été appréhendés il y a 48 heures au chef-lieu de cette entité administrative, tous accusés de vol. Parmi les personnes arrêtées, figure le domestique du gouverneur du province et celui d’un magistrat du parquet de la République à Bururi.
Selon des sources judiciaires locales, il semble que les voleurs détenaient des clés double qu’ils utilisaient pour accéder un peu partout dans les maisons. L’on rappelle qu’il y a quelques temps, les habitants du chef-lieu de Bururi avaient manifesté des inquiétudes à propos de la recrudescence de l’insécurité dans les ménages, dans les boutiques et dans les kiosques.
Outre que les femmes étaient les plus exposées, l’on voyait également que même des matelas, des ustensiles de cuisine, du bétail, des téléphones mobiles, argent et autres biens ont toujours été volés par ce groupe. Leur dossier est en cours d’instruction à la police judiciaire de Bururi, ce qui réjouit la population de la contrée. J.M.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome s’exprime sur la rareté du carburant...
Bujumbura, le 25 mai 2019 (Net Press) . Cet observatoire s’exprime sur la carence du carburant, plus particulièrement le diesel, une piste qui peut occasionner la hausse de prix des produits pétroliers et ses conséquences sur la vie des citoyens burundais pauvres. Il dit qu’il est préoccupé par le manque de mazout dans les différentes stations du Burundi.
Pour l’Olucome, cela pourrait être un mobile erroné des pétroliers et du gouvernement de décider la hausse des prix des produits pétroliers. Selon des informations à sa disposition, la banque de la république du Burundi n’a pas de devises. Par ailleurs, la valeur de la monnaie se dégrade à grande vitesse.
La dépréciation est de 73.5% par rapport à 2015 et suite à ces informations, l’Olucome suggère au gouvernement de prendre des dispositions possibles pour approvisionner le stock de carburant sans penser à hausser le prix de ce produit.
Selon le rapport de la commission gouvernance à l’assemblée nationale à la disposition de l’Olucome, sur 6 sociétés importatrices de produits pétroliers avant 2015, 2 seulement (Interpetrol et Kobil) ont continué ce travail suite à la crise politique et à la carence de devises.
Compte tenu que la vente de devises s’est toujours faite sur base de favoritisme, l’Interpetrol a toujours eu la grande part de ces devises, ce qui a occasionné la fermeture d’autres sociétés pétrolières. En outre, déplore l’Olucome, le gouvernement a toujours privilégié la voie routière qui est très chère pour importer ces produits pétroliers au lieu de la voie maritime.
Cette dernière pourrait, à ses yeux, réduire le prix de carburant qui pèse lourd sur la vie des populations extrêmement pauvres. Fort de cette situation qu’il a décrite dans ce document, il a adressé au total 11 recommandations au gouvernement du Burundi pour que ce dernier puisse redresser la barre à temps. N.R.
Burundi - Politique
L’opposition se plaint des agissements impunis des Imbonerakure
Karusi, le 25 mai 2019 (Net Press) . Un membre du Cnl d’Agathon Rwasa dans la province de Karusi, au Centre-Est du pays, Ladislas Manayubahwe, a été battu par des Imbonerakure sur la colline Mugogo de la commune de Gihogazi de cette province. Les faits se sont passés dimanche denier, le 19 mai.
Selon ses témoignages, il rentrait chez lui vers 21 heures et il est tombé entre les mains des Imbonerakure qui faisaient une patrouille. Selon cet homme, il avait un montant de 215.000 Fbu qu’ils ont subtilisé, arguant qu’il est membre du parti de l’opposition. Il a porté plainte à la police mais ces derniers ont refusé de comparaître, se plaint-il.
Les membres de cette formation politique ne cessent d’indiquer qu’ils sont inquiets de l’intolérance politique de la part des jeunes du parti de l’Aigle à l’approche des élections de 2020 et demandent aux services concernés de mettre fin à ces pratiques. Mais ces derniers, par complicité pu par ignorance, ne lèvent jamais leurs doigts. D.N
Burundi - Afrique - Histoire
Si l’histoire de l’Union africaine vous était contée
Addis Abeba, le 25 mai 2019 (Net Press) . L’Union africaine a été créée en 2002 en Afrique du Sud, plus précisément à Durban en 2000, sous l’implication directe de l’ancien président libyen Mouammar El Kadhafi. Ainsi, elle a remplacé l’Organisation de l’Unité africaine qui avait vu le jour en date du 25 mai 1963 à Addis Abeba en Ethiopie. L’organisation de l’unité africaine (OUA) est une organisation inter-étatique sui a été créée et présidée par l’empereur Haïlé Sélassié Ier le 25 mai 1963.
Le 25 mai 1963, 32 États créèrent l’Organisation de l’unité africaine à Addis-Abeba en Éthiopie. Parmi les chefs d’État fondateurs, les avis divergeaient sur sa nature. Les partisans du fédéralisme, menés par le président du Ghana Kwame Nkrumah, s’opposaient aux tenants d’une « Afrique des États » avec à leur tête le président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Ces derniers imposèrent leur vision et l’Organisation de l’unité africaine devint un outil de coopération, et non d’intégration, entre les États. Depuis, la Journée mondiale de l’Afrique est célébrée tous les 25 mai.
Durant le même mois, la charte de l’organisation (qui fut rédigée notamment par le président malien Modibo Keïta et le président togolais Sylvanus Olympio quelque temps avant sa mort) fut signée par trente États africains indépendants. Le Togo n’est pas représenté du fait de l’assassinat de son président Sylvanus Olympio par des éléments pro-français ; le président tanzanien Julius Nyerere appelle les autres États africains à ne pas reconnaitre le nouveau régime togolais.
Suite à la Guerre du Kippour et au Sixième sommet des chefs d’État arabes (novembre 1973), le Conseil des ministres de l’OUA s’est réuni du 19 au 21 novembre 1973 en session extraordinaire d’urgence, à la demande de l’Algérie, et a décidé de créer un comité chargé de prendre contact avec la Ligue arabe pour définir une politique de coopération entre les États africains et le monde arabe ; 42 États africains ont ensuite rompu leurs relations avec Israël.
En 1984-1985, le Maroc se retire de l’Organisation de l’unité africaine, dont il était membre depuis 1963, à la suite de l’admission de la République arabe sahraouie démocratique.
Dans les années 1980, l’OUA est en crise. Le président burkinabé Thomas Sankara se montre très critique à l’égard de son fonctionnement : « L’OUA telle qu’elle existait ne peut pas continuer. [...] L’Afrique est face à elle-même avec des problèmes que l’OUA réussit toujours à contourner en remettant leur résolution à demain. Ce demain-là, c’est aujourd’hui. On ne peut plus remettre à demain toutes ces questions. C’est pourquoi nous trouvons que cette crise est tout à fait normale. Elle arrive peut-être même avec un peu de retard. » Ch.N