Bujumbura, le 4 juin 2019 (Net Press) . Un groupe de bandits armés d’un fusil de type Kalachnikov et de machettes basés dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays, a été appréhendé par la police au début de ce mois. Ces hommes ont attaqué une dame du nom de Mélanie Nduhiye qui allait s’approvisionner en Tanzanie.
Elle a été cambriolée dans la commune de Gisuru, elle a été dépouillée de tout son argent, plus de 200.000 shillings tanzaniens, et d’autres biens dont elle était en possession. Elle a vite alerté la police qui a aussitôt poursuivi ces hommes armés. Se sentant traqués, ils se sont repliés sur Kinyinya, dans la même province, où des fusillades entre les deux parties ont été entendues.
Trois parmi les bandits ont été arrêtés tandis que quatre autres ont péri dans ces échauffourées. Ce sont ceux qui ont été capturés que la police a montrés à la presse ce matin. Selon des sources policières, il y aurait d’autres bandits qui ont été interceptés en Tanzanie et la partie burundaise n’attend que leur extradition pour qu’ils soient jugés dans le pays.
Dans la même rubrique de sécurité dans la province de Makamba, au Sud du pays, le gouverneur de cette entité administrative, Gad Niyukuri, a tenu hier une réunion de sécurité. Il a recommandé la mise en place d’une veilleuse sur chaque ménage et 4 veilleurs au marché de cette localité. La mesure a été accueillie avec satisfaction car l’insécurité allait crescendo vu qu’une personne avait été tuée par des personnes non identifiées, 5 jours plus tôt. N.R.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Quand les réfugiés Burundais deviennent de plus en plus inquiétés !
Nduta, le 4 juin 2019 (Net Press) . Le camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie a été réveillé ce dimanche par des tracts invitant au retour au pays, tout en mettant en garde ceux qui ne veulent pas rentrer pour l’une ou l’autre raison.
Selon des témoignages sur place, sur ces tracts, l’on pouvait lire " nous mettons en garde toute personne qui ne veut pas rentrer, son sort sera tourné vers le calvaire ". Une large majorité des réfugiés de Nduta ont été pris par une peur-panique et demande à la Tanzanie et à l’office du haut commissariat pour les réfugiés de les relocaliser dans un autre endroit loin de la frontière tanzano-burundaise .
Des activistes de la société civile appellent au secours des réfugiés burundais en Tanzanie et font savoir que des attaques à main armée en cascades s’observent dans ces camp de Nduta et de Mtendeli. Ils rapportent que 37 grenades, une mitrailleuse et 200 cartouches ont été saisies à l’intérieur de ce camp de Nduta, jugé par ailleurs d’être devenu une localité de tous les maux. En plus des attaques, il y a des cas de viols, d’arrestations arbitraires, de tortures et de traitements inhumains et dégradants, de disparitions forcées, des cas de vols à main armée qui sont tous les jours enregistrés dans ces camp de réfugiés burundais.
Selon ces défenseurs des droits de la personnes humaine, les réfugiés qui tentent de s’évader vers le Kenya ou vers le Rwanda sont traqués par la police tanzanienne et les considèrent comme des malfaiteurs à abattre. Ils sont en outre contraints à deux choix : rentrer au pays ou rester sur place et souffrir, d’où ils demandent avec insistance aux autorités tanzaniennes d’accueillir les réfugiés burundais, de respecter leurs droits et libertés.
Ce pays doit laisser la liberté aux réfugiés qui veulent s’exiler dans d’autres pays où ils se sentiraient plus en liberté et ainsi mettre fin à la chasse à l’homme contre le réfugié burundais. Ce pays d’accueil doit également sécuriser les camps et punir les auteurs de l’instabilité et des violences au lieu de trouver des alibis et des boucs-émissaires pour faire souffrir les réfugiés innocents.
Ces activistes en droits humains interpellent la communauté est-africaine, l’Union africaine et l’organisation des Nations-unies de faire le bilan des calvaires que vivent ces réfugiés burundais en Tanzanie et trouver des solutions à la hauteur de la situation. Ils ajoutent que le silence face à la situation risque d’être complice et demandent d’organiser des manifestations publiques sur les portes des ambassades de la Tanzanie pour exiger le respect des instruments internationaux des droits de l’homme en général et des réfugiés en particulier, qu’elle a elle-même ratifiés. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
Les musulmans achèvent leur mois de Ramadhan
Bujumbura, le 4 juin 2019 (Net Press) . C’est aujourd’hui que les musulmans du monde entier ont officiellement mis fin au Ramadhan, un mois de jeûne observé par tous les fidèles de la religion d’Allah. Dans leurs discours juste à la fin de la prière, les mots comme repentance devant Allah, introspection, rapprochement avec les pauvres et les veuves, le renforcement de la cohésion sociale, discours de paix et de réconciliation, revenaient sur toutes les lèvres.
Le représentant de la communauté islamique du Burundi, Comibu, Sheikh Saidi Kajandi, a profité de cette occasion pour émettre une petite dose de la politique liée aux échéances électorales de l’année prochaine. En effet, il a recommandé aux musulmans, voire à tous les Burundais, de tout faire pour ne pas perturber les élections de 2020.
Il a invité les musulmans à garder un bon comportement même après la fête du ramadhan. L’on signalera que suite à cette fête d’Id El-Fitri, le ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi, a porté à la connaissance des employeurs du public comme du privé, que la journée du 4 juin 2019 est déclarée chômée et payée.
L’on saura également que les musulmans ont l’habitude de partager avec ceux qui sont démunis. Mais l’on a senti que cette année, malgré ce principe, la poche n’a pas été à la hauteur pour qu’ils fêtent comme ils l’entendent, du fait de la conjoncture économique que traverse le pays depuis quelques années. D.N.
Burundi - Administration
Les employés d’une société sous-traitante de la Brarudi désemparés
Bujumbura, le 4 juin 2019 (Net Press) . La société en question s’appelle Training Society Company ou Tcs, qui regroupe plus ou moins 500 employés, essentiellement des techniciens, et qui travaille à l’intérieur de la société de brassage de la bière du Burundi. Ils trouvent qu’ils sont bernés et que le patronat, Heineken, ferme les yeux.
Selon des travailleurs contactés, ils n’ont pas d’assurance-maladie, ni de sécurité sociale au moment où ils sont souvent confrontés à des accidents de travail. Si par malheur cela arrive, la victime est tout simplement licenciée par les responsables de la société, des fois avec la complicité de cette société de brassage et de limonaderie.
Ils estiment qu’ils valent moins que rien car le contrat est de deux mois au maximum avec un salaire de 520 Fbu par heure. De ce montant, la société Tcs retire 4.000 Fbu à chaque technicien pour payer le bus qui les déplace, ce qui contrarie les promesses au début du travail qui faisaient état d’un déplacement gratuit.
Mieux, on ne peut réclamer quoi que ce soit car si on le fait, les sanctions sont immédiates. Celui qui ose demander l’amélioration des conditions de travail est viré automatiquement, ce qui crée un sentiment de vivre l’esclavage et cela, au ... 21ème siècle, car il y a eu des morts enregistrés suite aux accidents de travail et ce, sans aucune assistance pour leurs familles de la part du patronat.
Cette information est confirmée par des ex-employés de la Brarudi mais à l’intérieur, rien ne filtre, personne ne voulant s’exprimer sur cette situation. L’on rappellera que la Brarudi a toujours eu des problèmes avec ses employés, suite à la mauvaise gestion du service des ressources humaines. Vers l’année 2010, il y avait plus de 600 procès contre la Brarudi dans les différentes instances judiciaires de notre pays. J.M.
Burundi - Gabon - Sport
L’équipe nationale de boxe retenue à Libreville enfin libre
Libreville, le 4 juin 2019 (Net Press) . L’équipe nationale de boxe qui venait de passer plus de quinze jours de rétention dans l’un des hôtels de Libreville au Gabon, a recouvert la liberté et arrive à l’aéroport international de Bujumbura ce jeudi le 6 juin 2019. Selon nos sources, le gouvernement burundais vient de payer une partie de la facture et que la fédération de boxe va négocier avec celle du Gabon pour le payement ultérieur de la partie restante.
Nombreux observateurs estiment que le non-paiement de la facture à temps par le gouvernement burundais a contribué à faire ternir l’image du Burundi dans le concert des nations, d’autant plus que, selon une opinion, le pouvoir de Gitega ne pouvait pas manquer 5.000 dollars américains pour faire rentrer ses "ambassadeurs" décorés à l’étranger.
Un lecteur de l’agence Net Press sous couvert d’anonymat, mais animé d’un humour, a fait signe que cette facture pouvait être payées par une seule personne placée dans les institutions de la république qui se vautre dans la plus grande opulence et qui passe toujours ses soirées bien arrosées dans des hôtels luxueux de Bujumbura et qui, des fois, peut consommer au delà de la facture de Libreville. Ch.N.