Bururi, le 13 juin 2019 (Net Press) . Il s’appelait Alexis Niyongabo, il était enseignant dans la province de Bururi. Il a été tué hier dans la soirée sur la colline Kabuye, au centre même de la province méridionale de Bururi, par des hommes qui n’ont pas encore été identifiés. Son téléphone portable et un montant d’argent non encore précisé ont été également récupérés par les criminels.
Alexis Niyongabo avait passé la soirée en compagnie des amis avec qui il partageait un verre, selon les informations du parquet de cette province. L’on apprend également que les enquêtes ont déjà commencé pour identifier les criminels et que quelques uns parmi ceux qui étaient avec lui sont la cible privilégiée de la police.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme de l’Ong "Human rights watch" demandent au conseil de sécurité de l’Onu d’approfondir son suivi et imposer des sanctions ciblées au Burundi. Dans son récent rapport, cette Ong constate plusieurs cas d’intolérance à travers le pays contre les militants des partis de l’opposition.
Elle cite notamment des cas d’agression à l’endroit des militants du parti d’Agathon Rwasa tout en évoquant également des attaques contre les permanences de cette formation politique. Elle demande par conséquent au conseil de sécurité des Nations unies d’imposer des sanctions individuelles contre certaines autorités burundaises.
Elle demande également la mise en place d’un groupe d’experts chargés d’inventorier les crimes et autres violations des droits de l’homme qui se commettent. Selon des militants du parti au pouvoir contactés mais qui ont requis l’anonymat, cette déclaration n’engage que Human rights watch car Gitega n’est pas du tout concerné. N.R.
Burundi - Rd Congo - Coopération
Le président congolais Félix Tshisekedi attendu à Bujumbura
Bujumbura, le 13 juin 2019 (Net Press) . Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, est attendu ce vendredi 14 juin à Bujumbura et selon des sources concordantes, son agenda est centré sur des questions importantes relatives à la géopolitique dans la région des grands lacs et sur la sécurité dans l’est de la Rdc.
Nombreux témoignages indiquent que le président Félix Tshisekedi veut tendre la main aux leaders des pays des grands lacs dont les relations diplomatiques sont au berne, allusion faite au Burundi et à son voisin du Nord, le Rwanda, le pays de Paul Kagame et à l’Ouganda.
Des sources concordantes indiquent qu’à travers une correspondance adressée au président rwandais, Paul Kagame, en tant que président de la communauté de l’Afrique de l’Est, le président Félix Tshisekedi, rappelle que suite aux échanges que les deux présidents ont eus dans la capitale rwandaise et à Kinshasa, son pays à l’intention manifeste d’adhérer à la communauté est-africaine.
Le président Félix Antoine Tshisekedi fait savoir à son homologue rwandais que cette adhésion à ladite communauté aura une importance capitale sur la facilitation des échanges commerciaux entre son pays et la communauté est-africaine. D’où il a lancé un appel vibrant à Kigali de porter à la connaissance des différents chefs d’Etat membres de la communauté du désir ardent de la République démocratique du Congo de les y rejoindre afin que son pays et le reste de la communauté est-africaine puissent travailler ensemble pour le développement intégrale et la stabilité de la sous-région.
L’on saura que cette visite intervient au moment où le gouvernement burundais, qui ne cesse pas de clamer haut et fort que sa sécurité est perturbée à partir de l’est de la Rdc, avait boycotté la réunion des chefs de services de renseignements de la sous-région tenue la semaine dernière à Kinshasa suite à la participation du Rwanda dont les relations diplomatiques sont au point mort depuis 2015. D.N
Burundi - Economie
Un investissement plus salutaire pour le peuple burundais
Bujumbura, le 13 juin 2019(Net Press) . Hier, sur le plateau de la radiotélévision nationale, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Déo-Guide Rurema, en compagnie des chercheurs, en l’occurrence Cyrille Hicintuka de l’Isabu et Salvator Kaboneka de l’Université du Burundi, dans la faculté d’agronomie et du directeur général de l’usine de fabrication des engrais semi naturels du Burundi, ont exhorté la population à utiliser l’engrais chimique mélangé avec l’engrais naturel produit sur place.
Sous l’initiative privée, une usine de fabrication d’engrais chimique est déjà installée dans notre pays. Les cultivateurs n’auront plus besoin d’engrais importé. Soulignons que cette usine est appuyée par le ministère en charge de l’agriculture à travers une équipe de chercheurs de l’Isabu et de l’Université du Burundi. Cette dite équipe a précisé qu’un échantillon plus représentatif de 20 ménages par commune a guidé leurs recherches.
L’usine va se servir de 50% d’engrais naturel constitué du fumier animal et de 50% de produits importés. Cette technique épargnera aux paysans agriculteurs de procéder au mixage des produits naturels et industriels avec plus de risques d’imprécision des normes par quotas. Ce mauvais mélange n’est pas sans incidences sur le sol. Or, l’utilisation répétitive de cet engrais produit dans notre pays présente des avantages d’amélioration de la qualité du sol cultivable.
D’autres avantages sont liés à la réduction de l’argent en devises que le pays utilisait auparavant lors de l’importation des engrais chimiques, ce qui influe automatiquement sur les coûts au niveau local. Par conséquent, un sac d’engrais qui coûtait 34 000Fbu est aujourd’hui fixé à 29 000 Fbu, ce qui contribuera à la réduction de la pauvreté des ménages. Le ministre de l’agriculture a aussi précisé que désormais, il n’y aura plus de rupture de stocks de cet intrant, ce qui retardait dans le temps les semailles, d’où souvent de mauvaises récoltes dans le pays.
Cet engrais a été au cours de cette saison culturale expérimenté sur plus de 2340 champs répartis dans tout le pays. Cette application a produit des effets escomptés car la récolte de presque toutes les cultures de cette saison a été bonne.
Depuis ce mois de juin, l’usine commencera officiellement sa production et la saison culturale qui débutera au mois de septembre va utiliser cet intrant agricole. Le ministre Déo Guide Rurema a annoncé aux agriculteurs une nouvelle qui a fait la sensation sur toutes les collines du pays à savoir la prise en charge de l’ordre de 40% du prix du sac de cet engrais pour que le cultivateur paie le reste, c’est – à – dire, 60% du coût unitaire lors de l’approvisionnement de ce produit. J.M.
Burundi - Education
Polémiques autour des critères de choix des enseignants surveillant le concours national
Makamba, le 13 juin 2019 (Net Press). Nous apprenons que certains directeurs d’écoles et enseignants de la direction provinciale de l’éducation dans cette entité administrative du sud du pays sont contre les critères de choix des surveillants au concours national.
Selon des informations en provenance de cette localité, il semble que les membres du parti de l’Aigle sont privilégiés pour faire ce travail. Ils n’ont pas peur de l’exprimer au grand jour car ils trouvent qu’aussi longtemps qu’ils ne sont pas des enfants chéris de ce pouvoir, ils n’auront pas de travail alors que ce ne sont pas des compétences qui leur manquent.
Malgré cela, ils apprécient tout de même la décision du ministère de tutelle pour choisir les présidents des centres de passation du concours cette année. En effet, ils doivent provenir des provinces autres que celles sous leur responsabilité. Ils demandent au ministère d’arrêter les critères objectif dans le choix des surveillants. Ch.N.