Gitega, le 14 juin 2019 (Net Press) . En date du 13 juin de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des personnes atteintes d’albinisme. Dans notre pays, cette journée s’est passée dans la province de Gitega, au Centre du pays. Mais le constat est que les albinos dans notre pays traversent des moments difficiles comme cela a été révélé.
Les informations dignes de foi indiquent que depuis 2013, certains albinos sont campés sur des positions policières ou militaires pour leur sécurité. Cette triste réalité s’observe dans les provinces de Ruyigi et de Rutana, plus précisément dans les communes de Nyabitsinda et de Kinyinya dans Ruyigi, ainsi que Musongati et Giharo dans la province de Rutana.
Selon les mêmes sources d’information, ils craignent d’être lynchés pour des raisons de croyances obscurantistes. En plus de ce problème, les albinos déplorent le fait qu’ils sont discriminés dans les écoles et dans les communautés. Ils demandent au gouvernement d’assurer leur protection.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme viennent de présenter un rapport de monitoring sur les violations des droits des prisonniers pour le mois de mai 2019. Ils s’intéressent sur 4 prisons du pays à savoir celles de Gitega, de Muramvya, de Bujumbura et de Rumonge. Les violations constatées sont résumées en trois points à savoir : les traitements inhumains et dégradants pouvant être qualifiés de torture, refus aux soins de santé, atteinte à la liberté et autres violations. Ch.N.
Burundi - Justice
Vers le recensement ethnique et régional des magistrats au Sud du pays
Bururi, le 14 juin 2019 (Net Press) . Les magistrats de la province de Bururi, au parquet de la cour d’appel, ont connu une identification qui a suscité des doutes. En effet, c’était ce 12 juin quand les responsables des juridictions ont été invités un à un, à compléter dans la discrétion une fiche de recensement.
Il fallait donc mettre son nom, son prénom, la province d’origine, la date de naissance, le sexe, le numéro matricule, la date d’engagement, son ethnie, son téléphone portable et enfin, sa signature. Selon toujours nos sources d’information, l’objectif de ce recensement n’a pas été précisé.
Comme ils n’ont pas d’explications officielle sur cette identification, les mêmes magistrats ont tenté une explication à leur manière. Pour les uns, c’est une discrimination à base régionale et ethnique en cours de préparation. Pour d’autres, cela sert de critères pour faire des mutations et des promotions. Ayant appris que ce recensement se fait dans tout le pays sur l’initiative du ministère ayant la justice dans ses attributions, ils lui ont demandé de suspendre cette opération d’identification.
Pour ces fonctionnaires, cette inquiétude tient du fait que le conseil national de la sécurité avait, en 2018, intimé l’ordre aux Ongs internationales de procéder à ce genre de recensement pour contrôler les équilibres ethniques dans ces organisations. Certaines d’entre elles avaient jugé bon de fermer leurs portes au Burundi pour prester ailleurs. D.N.
Burundi – Education
Si allergique aux cas de tricherie, ses services lui lancent un défi !
Bujumbura, le 14 juin 2019(Net Press) . Dans notre dépêche d’hier, l’agence en ligne Net Press soulignait dans un titre, les polémiques autour des critères de choix des enseignants surveillant le concours national qui faisaient référence uniquement à l’appartenance au parti au pouvoir, le Cndd – Fdd.
La ministre de l’éducation, de la formation professionnelle et technique, Janvière Ndirahisha, est connue pour sa rigueur dans l’application de décisions en matière d’éducation. Souvent, ses prises de position sont révisées à cause de la précipitation dans laquelle elle agit. Mais elle devrait être tout aussi rigoureuse envers ses conseillers qui ne se penchent pas convenablement sur les dossiers afin de lui permettre de prendre des mesures cohérentes.
Si elle avait décidé qu’aucun enseignant ne pouvait pas surveiller le concours national dans sa propre commune, elle aurait oublié que ses services décentralisés allaient désigner les enseignants membres du Cndd – Fdd pour surveiller le concours national. Aussi, cette procédure avait été utilisée au niveau central car, la désignation des missionnaires a respecté, là aussi, le critère d’appartenir au Cndd –Fdd, puisque la liste du personnel avait été dressée selon la base de données des membres de ce parti au niveau sectoriel.
Cette tricherie sciemment entretenue par les services du ministère de l’éducation a été longtemps entretenue dans les provinces scolaires. En effet, comment peut – on justifier les places privilégiées qu’ont occupées ces dernières années, les provinces de Ngozi, de Bubanza, de Makamba et de Muyinga au classement national des résultats au concours de fin de l’enseignement fondamental ?
Par contre à Karusi, l’on justifie de bons résultats enregistrés aux examens et tests organisés par le fait que les autorités scolaires n’appliquent pas scrupuleusement la mesure de la ministre de réduire sensiblement les redoublements au cycle fondamental. De la 1ère à la 9 ème année, les goulots d’étranglement jonchent le système éducatif au niveau local. Cette pratique sélective permet aux élèves les plus intelligents d’atteindre la fin de ce cycle et d’avoir de bons résultats au concours national.
L’opinion se demande donc que tant bien même que la ministre Janvière Ndirahisha aurait déclaré l’année scolaire prochaine toute blanche pour plus de 20 élèves surpris en train de se ressourcer la mémoire en pleine passation de ce concours national, comment pourra – t – elle mettre en exécution cette mesure quand ses services ne respectent pas son mot d’ordre ? Il faut signaler que la plupart de ces cas de tricheries ont été observées dans deux provinces, en l’occurrence Bubanza avec 16 cas et 6 à Makamba.
Ces deux provinces ont un autre point commun d’avoir de hautes personnalités de ce pays. Comme ceci explique cela, serait – ce une raison fondée ou pas pour que les enfants et les autorités scolaires de ces entités administratives agissent de la sorte ? S’interroge la même opinion. J.M.
Burundi - Confessions Religieuses
Il y a bientôt 80 ans ...
Bujumbura, le 14 juin 2019 (Net Press) . En 1943, la Maison Desclée et Cie éditait : "Haut les Cœurs dans la lumière ... Hymnes de jeunesse chants d’idéal - chansons de route - Prières -Canons et bans. En guise de prélude, l’auteur : Marc André lançait son invitation : Ami, chante, la vie est belle ! ... Eh bien, même s’il n’y a pas d’exubérance, l’Eglise catholique du Burundi peut faire sienne cette invitation qui court de Pâques à la fête du 15 août : fête de l’Assomption de la Vierge avec les nombreux pèlerins qui, de Makamba, qui, de Kanyinya, convergent vers Mugera la LUDI (Lourdes Burundaise, disent nos grands inères priantes devenues francophones à leurs heures).
Qu’il me soit permis de pointer quelques circonstances rassembleuses : les baptêmes des Adultes, les 1ères communions et communions solennelles, les confirmations ... autour des Eglises les plus vastes, il faut ajouter des tentes : les majordomes n’ont pas besoin d’aller dans les carrefours pour que toutes les places soient occupées - Compelle ut intrarent", j’entends l’enfant de 6/7 ans aux commandes " Papa, Maman ! N’oubliez pas Papa X, Maman Y et Joël, et Tonton et Tantine et surtout...Fanny ! et surtout du chocolat ... Que dire des fêtes d’Ordinations, Professions Religieuses, des célébrations de Mariage... Je vous laisse deviner ce que de telles circonstances drainent comme foules au Cœur serein ; partageant les mêmes sentiments de bonheur ! dépassant celui adverse !
Dans le même ordre d’idées d’heureuses rencontres : 6 juin : 17ème anniversaire de la mort de S. Exc. Mgr. Michel Ntuyahaga d’heureuse mémoire célébrée à la Maison Généralice des Srs Ben’Umukama : 10 juin : Rencontre UCI (Union du CLERGE indigène de l’Archidiocèse de Bujumbura).
Pas de rose sans épines. Priorité à la fleur tout de même à Bukeye, bukeye neza - : terre natale du 1er Archevêque Murundi : S. Exc. Mgr. André Makarakiza, qui aimait s’appeler NTASONGERA ISIBE, UMWANA wa Bikira Mariya, au rire convaincu et convainquant. C’est feu et réaliste Mgr. Roger Mpungu qui a légué à plus d’un confrère cette anecdote : Quand l’hirondelle souille de sa fierté ta chemise, tu nettoies la tache et tu continues, droit, ta marche - Oui, parce que la vie est belle ! Mieux vaut chanter que pleurer ! N.R
Burundi - Education
Parution hebdomadaire du journal "La Voix de l’Enseignant" dans les kiosques
Bujumbura, le 14 juin 2019 (Net Press) . Notre confrère trouve qu’il y a eu plusieurs balises pour éviter les tricheries au concours nationale, édition 2019. Le concours national est une jauge du système éducatif burundais. Il permet d’évaluer le système d’enseignement pratiqué. Il fournit des données et des statistiques utilisées pour concevoir les politiques. Il facilite l’orientation et le passage à l’échelon supérieur. La tricherie dans cette évaluation donne des résultats erronés et fausse d’emblée les politiques nationales. Cette année, le gouvernement y a mis tout le paquet pour minimiser les fraudes depuis la conception des épreuves jusqu’à la passation.
A l’échelon supérieur, l’université du Burundi commémore le 24è anniversaire des tueries de ses étudiants. L’université du Burundi prend l’initiative de se rappeler chaque année des tueries qui l’ont endeuillée il y a 24 ans. Des étudiants dont le nombre jusqu’à présent n’est pas connu ont perdu leur vie au sein du campus Mutanga. Les autorités remercient les étudiants qui sont restés sereins et demandent la justice pour les disparus. Se rappeler de ces tueries n’est pas dans l’intention de blesser qui que ce soit, mais pour pouvoir éradiquer à jamais cette barbarie dans un milieu scientifique voire dans tout le pays.
Concernant l’examen d’Etat, 2019, les disciplines sur lesquelles portera l’évaluation sont déjà connues. L’ordonnance ministérielle du 27 mai 2019 fixe les épreuves qui feront objet d’Examen d’Etat 2019 pour les écoles post-fondamentales générales et pédagogiques. Cet instrument juridique était tant attendu par les élèves qui seront les premiers candidats du nouveau système d’enseignement à affronter cet examen. Six cours ont été choisis pour les sections bio-chimie-science de la terre et langues, tandis que les lauréats des sections économiques et sciences sociales et humaines feront huit cours. Cette ordonnance indique aussi que chaque épreuve comportera une situation d’intégration cotée sur vingt pourcent, que cette pondération sera revue en hausse au fur et à mesure que les élèves et les enseignants seront habitués à résoudre ces situations d’intégrations. D.N.
Burundi - Usa - Politique
La porte-parole de Donald Trump Sarah Sanders quitte la Maison Blanche
Washington, le 14 juin 2019 (Net Press) . Depuis juillet 2017, la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, défendait avec acharnement le président, même dans les moments les plus difficiles. C’est comme d’habitude sur Twitter que Donald Trump a révélé jeudi le départ de sa collaboratrice. Le président a ensuite rendu hommage à Sarah Sanders un peu plus tard dans l’après-midi.
Il espère que celle qui fut porte-parole de la Maison Blanche pendant près de deux ans poursuivra sa carrière en politique. « Elle a fait un travail incroyable, on a traversé beaucoup de choses ensemble. Elle est dure, elle est dure et elle est bien, elle est formidable. Elle va partir, elle va retourner dans l’Arkansas avec sa famille formidable et si elle pouvait devenir gouverneur de l’État, je pense qu’elle serait très bien. J’essaye de la convaincre de faire ça », a assuré le président américain.
Sarah Sanders n’a pas précisé les raisons de son départ, mais a une fois de plus montré son soutien infaillible au président. « J’essaye de ne pas montrer mon émotion parce que je sais que les larmes peuvent parfois être prises pour de la faiblesse. Je ne pourrais pas être plus fière d’avoir eu la chance de servir mon pays et en particulier de travailler pour ce président. Il a réalisé tant de choses. C’est l’un des plus beaux postes que j’ai eu, j’ai aimé chaque minute, j’aime le président, merci beaucoup Monsieur le Président, c’est un vrai honneur », a-t-elle déclaré.
Le legs le plus important du passage de Sarah Sanders est d’avoir mis fin au traditionnel point de presse de la présidence. Ils étaient auparavant quotidiens, mais cela fait plus de trois mois que personne n’est venu répondre aux questions des journalistes depuis la salle de presse de la Maison Blanche. Ch.N.