Cibitoke, le 29 juin 2019 (Net Press) . Ce corps en décomposition a été découvert hier au bord de la rivière Rusizi, à la frontière entre le Burundi et la Rdc, plus précisément à la transversale II, colline Ruhagarika de la commune de Buganda, dans la province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays.
Selon des informations sur place, la dépouille était ligotée et a été inhumée dans la soirée en présence des autorités administratives et des forces de l’ordre, officiellement, pour éviter la contamination des habitants de la localité. Les pêcheurs ont été les premiers à informer les militaires de cette contrée et se sont précipités à cet endroit pour vérifier les faits rapportés.
Selon toujours des informations recueillies, la victime présentait des blessures un peu partout sur le corps. Certaines informations indépendantes disent que la personne aurait été tuée ailleurs et le cadavre jeté à cet endroit. Les populations de cette province craignent l’intensification de la criminalité d’autant plus dans un espace d’un mois, plus de 5 corps sans vie ont été trouvés dans cette province.
Pour cela, elles demandent aux autorités locales de mener des enquêtes minutieuses pour identifier les auteurs et les mobiles de ces crimes, mais également les identités des victimes qui deviennent de plus en plus nombreuses dans cette contrée. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Un haut gradé de l’armée Burundaise porté disparu !
Bujumbura, le 29 juin 2019 (Net Press) . Le major Ernest Nimubona, ce haut gradé de l’armée burundaise affecté à l’état major, reste introuvable depuis la soirée de ce vendredi 28 juin 2019, rapportent les membres de sa famille.
Selon nos sources, le major Ernest Nimubona a été aperçu pour la dernière fois au quartier Nyabugete au sud de la capitale. Il a été recherché dans tous les établissements pénitentiaires et sanitaires de Bujumbura mais en vain. Sa voiture n’a pas été non plus retrouvée et sa famille craint le pire.
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Au moment où d’autres informations indiquent qu’en début de soirée, il était à bord de son véhicule en compagnie d’une autre personne, une certain opinion ne comprend pas tout simplement cas de disparition d’un ex force armée burundaise d’autant plus que ni le porte-parole du ministère de la sécurité publique, ni de la défense, n’ont rien dit sur cette disparition. N.R.
Burundi - Justice
Le verdict de l’affaire Rukuki reporté, ses avocats grognent
Bujumbura, le 29 juin 2019 (Net Press) . Le verdict en appel de l’activiste des droits de l’homme Germain Rukuki, qui était attendu ce vendredi 28 juin de la part de la cour d’appel de Ntahangwa, n’a pas finalement eu lieu. Les avocats de la défense n’en reviennent pas et évoquent une volonté délibérée de trainer en longueur ce dossier.
L’on se souviendra qu’au mois de mai dernier, la cour d’appel avait mis l’affaire en délibéré après 7 mois de retard, invoquant la disparition du dossier. Retrouvé, il fallait d’abord compléter le siège avant la dernière audience du 31 mai dernier. Germain Rukuki avait été condamné à 32 ans de prison en date du 26 avril 2018.
Rappelons également que Germain Rukuki est poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à la participation aux bandes armées, à la coopération délibérée dans l’assassinat des policiers et des militaires, à la dégration des édifices publics et privés ainsi qu’à la rébellion. Il avait interjeté appel et c’est à la cour d’appel que le dossier traîne dans les tiroirs.
Un autre dossier de justice qui commence à attirer l’attention des défenseurs des droits de l’homme est celui d’un certain Clément Nkurunziza. Président de l’association des étudiants de Rumuri, Asser, en 1995, il est soupçonné de crimes contre les étudiants hutu de l’université du Burundi en cette période.
Les défenseurs des droits de l’homme trouvent anormal que cet homme vient de passer 16 mois derrière les verrous sans qu’il ne soit présenté devant un juge de confirmation. Ils estiment qu’il a droit à un procès équitable pour qu’il soit condamné ou acquitté par la justice comme les autres citoyens de ce pays.
Rappelons que Clément Nkurunziza avait été expulsé des Etats-Unis le 22 mars 2018 et avait été arrêté par le service national des renseignements où il a passé deux semaines. Il a été ensuite transféré à la prison de Ngozi où il séjourne jusqu’à présent. Des pétitions contre cette extradition avaient été signées, mais cela n’avait pas convaincu le gouvernement américain. D.N.
Burundi - Elections
Publication du calendrier des élections par la Ceni
Bujumbura, le 29 juin 2019 (Net Press) . Devant les partis politiques agréés, des observateurs des élections et les membres du corps diplomatique et consulaire, le président de la commission électorale nationale indépendante, Pierre-Claver Kazihise, a publié ce 28 juin le calendrier des élections de l’année prochaine.
Selon donc la Ceni, en date du 20 mai 2020, il y aura l’élection présidentielle, celle des conseils communaux et une autre pour les députés. La campagne électorale se déroulera du 27 avril au 17 mai 2020. Suivra en plus l’élection des sénateurs en date du 20 juillet 2020 et sa campagne électorale s’étendra du 27 juin et 17 juillet de la même année.
Il y aura enfin l’élection des conseils de collines et ou de quartiers dans les villes qui aura lieu le 24 août 2020. La campagne pour cette dernière session aura lieu du 1er août au 21 août 2020. Les partis politiques qui étaient présents n’ont pas trouvé de faille à cette proposition de la Ceni, mais certains d’entre eux critiquent plutôt la façon dont les élections de l’année prochaine son organisées. J.M.
Burundi - Politique
Human rights watch et international crisis dans le collimateur de la société civile
Bujumbura, le 29 juin 2019 (Net Press) . Le membres de la société civile qu’une certaine opinion qualifie de « proche du pouvoir« ont effectué une marche-manifestation pour protester contre les propos biaisés et des manipulations politiciennes des Ong Human rights Watch et international crisis. Sur des banderoles, l’on pouvait lire leur soutien au président burundais Pierre Nkurunziza, l’armée et la justice burundaises.
Dans son discours, Hamza Venant Burikukiye, le représentant légal de Capes + fait a fait savoir que ces Ongs internationales sont des porte-parole des putschistes aujourd’hui en exil en Occident. Elles diffusent des informations qui ternissent l’image du Burundi dans le concert des nations, a-t-il affirmé. Pour lui donc, les dialogues ont été terminés et le Burundi se prépare aux rendez vous électoraux de 2020. Il a terminé ses propos en demandant l’extradition des putschistes pour qu’il répondent devant la justice burundaise. N.R.