Bujumbura, le 2 juillet 2019 (Net Press) . Une jeune femme non encore identifiée a été tuée dans la nuit de ce lundi 1er juillet vers 21 heures au quartier Kanyosha –Kajiji, dans la commune de Muha, en mairie de Bujumbura, par un policier, selon plusieurs témoignages sous couvert d’anonymat.
Selon ces derniers, les mobiles de ce crime ne sont pas encore connus et le corps sans vie de cette jeune femme a été embarqué vers l’une des morgues des établissements sanitaires de Bujumbura. Des sources judiciaires indiquent que des enquêtes ont déjà commencé pour connaître les causes de ce meurtre. N.R
Burundi –Eac –Justice
La cour est africaine de justice se penche sur le dossier de cinq associations radiées par Gitega
Arusha, le 2 juillet 2019 (Net Press) . Ce mardi n’est pas une journée comme d’autres pour les cinq associations de la société civile radiées par Gitega. La cour de la communauté est-africaine basée dans la ville d’Arusha en Tanzanie statue sur les cas de ces dernières et le verdict est attendu ce mardi 2 juillet 2019.
Cette haute cour de la communauté est-africaine, dans un document rendu public, fait savoir que le verdict va tomber ce mardi dans la première instance de cette cour et concerne cinq associations de la société civile représentées par le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (Forsc) au procureur général de la République du Burundi et au Secrétaire général de la communauté est-africaine.
L’on saura que la partie demanderesse rejette en bloc l’ordonnance du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, ayant la gestion des associations dans ses attributions, datant du 19 octobre 2016 et portant radiation des activités de 5 organisations de la société civile ainsi que le gel de leurs avoirs.
Ces cinq organisations de la société civiles radiées par Gitega pointent du doigt le ministère de la justice d’avoir violé les articles 6,7 et 8 du traité de la communauté est-africaine , et porte plainte contre la décision du procureur général de la République et la communauté est-africaine. J.M.
Burundi - Politique
Le Msd appelle le peuple burundais à la lutte pour la dignité
Bujumbura, le 2 juillet 2019 (Net Press) . A l’occasion de la commémoration du 57ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, ce 1er juillet 2019, le secrétaire général du parti Msd, Me François Nyamoya, souligne les différents manquements du parti Cndd-Fdd depuis son accession au pouvoir.
Pour le Msd, ce 1er juillet 2019, le peuple burundais commémore dans une immense détresse le 57ème anniversaire de son indépendance. Car, les quelques progrès que le Burundi avait enregistrés pour panser les plaies d’un passé postindépendance douloureux ont été anéantis par le pouvoir en place et le parti Cndd-Fdd.
Toujours selon la formation politique d’Alexis Sinduhije, ce triste constat ne peut en aucun cas détourner ceux qui sont engagés dans le combat pour la liberté et la dignité du peuple burundais. C’est avec le même courage et la même détermination que le peuple burundais combattra le régime incarné par le président Pierre Nkurunziza pour avoir insulté les noms des vaillants héros en les associant avec les criminels de sang, continue le communiqué.
Il cite nommément le lieutenant-général Adolphe Nshimirimana à qui le Msd accuse, non seulement d’avoir froidement assassiné des centaines d’innocents burundais, mais aussi d’avoir ouvert les portes aux Fdlr pour continuer à commettre d’autres crimes contre l’humanité à l’est de la République démocratique du Congo.
Pour Me François Nyamoya, Pierre Nkurunziza ne fait que rappeler cyniquement à chaque Burundais l’immoralité de ceux qui le gouvernent. Mais par cet acte qui insulte nos héros, il rappelle aussi à ceux qui veulent accompagner le Cndd-Fdd dans la comédie électorale de 2020 qu’ils vont souiller au même titre que le régime en place et qu’ils ne pourront en aucun cas s’en dédouaner si ce n’est que maintenant.
Il a terminé son communiqué en interpellant la conscience du peuple burundais pour qu’il se souvienne que ce 1er juillet 2019 des braves, ceux qui ont refusé la soumission servile et ceux qui ont préféré l’honneur de la patrie au déshonneur des contingences matérielles. D.N.
Burundi - Indépendance
Le chef de l’Etat prime des gens de différentes catégories socioprofessionnelles
Bujumbura, le 2 juillet 2019 (Net Press) . Dans l’après-midi de ce 1er juillet 2019, lors de la commémoration du 57ème avenue de l’indépendance du pays, Pierre Nkurunziza a primé quelques unes des personnalités qui se sont données pour la sauvegarde et la pérennité de l’indépendance.
Parmi les vingtaines de personnalités décorées par le président Nkurunziza, se trouvent deux étrangers, à savoir Joël Louvet, ancien ambassadeur de France au Burundi et Agnès Van Ardenne, ancienne ministre hollandaise chargée de la coopération au développement autour des années 2004.
Pour ce Français, il était ambassadeur de France au Burundi de 2006 à 2010 et selon Pierre Nkurunziza, il a tout fait pour qu’il y ait de très bonnes relations diplomatiques entre la France et le Burundi. Il lui a remis la médaille et le certificat d’honneur et non une enveloppe de deux millions comme il le faisait pour les Burundais.
Quant à Agnès Van Ardenne, elle a tout fait pour qu’il y ait une mise en place d’un camp d’Espoir à Tenga dans Bujumbura rural. Ce dernier était chargé d’accueillir des forces de l’ordre mixtes issues des anciens mouvements et des anciens forces armées burundaises ou ex-Fab. Elle n’était pas présente mais elle a promis de venir récupérer son prix elle-même.
L’on saura également que le gouvernement hollandais, via sa ministre chargée de la coopération au développement, Agnes van Ardenne, a qualifié en 2004 le Fnl dirigé par Agathon Rwasa de « terroriste ». Le même gouvernement hollandais, qui n’avait plus de contacts avec ce mouvement, avait souhaité que la cour pénale internationale le poursuive sur le dossier Gatumba. Ch.N.
Burundi – Pays Bas – Justice
La Cpi sur le pied ferme de poursuivre les présumés auteurs des crimes commis au Burundi !
Entebbe, le 2 juillet 2019 (Net Press) . Le porte-parole de la cour pénale internationale, Fadi El Abdallah, sur le ondes de la voix d’Amérique, à Entebbe en Ouganda, a affirmé que les auteurs des crimes commis au Burundi sont sous les radars de hautes institutions pénales internationales, ajoutant que les enquêtes vont bon train.
Fadi El Abdallah affirme que l’enquête est en train de se dérouler et doit être confidentielle comme garantie de sa réussite. L’équipe du bureau du procureur est en train de réunir toutes les preuves nécessaires pour déterminer quels seraient les crimes les plus graves qui pourraient relever de l’autorité de la CPI pour poursuivre les auteurs possibles et le procureur pourra aller devant les juges pour demander l’ouverture des procédures d’accusation contre les personnes suspectées de commettre ces crimes là.
L’on saura que cette enquête intervient au moment où la Cpi poursuit ses enquêtes préliminaires lancées en avril 2016 par la procureure Fatou Bensouda, concerne "notamment : le meurtre et la tentative de meurtre, l’emprisonnement ou la privation grave de liberté, la torture, le viol, la disparition forcée et la persécution”
Les violences qui ont accompagné cette crise ont engendré au moins 1.200 morts, la détention illégale de milliers de personnes et la torture de milliers, des centaines de disparitions ainsi que le déplacement de plus de 400.000 personnes entre avril 2015 et mai 2017, d’après les estimations de la cour pénale internationale
La CPI demande aussi à la partie gouvernementale d’apporter sa communication sur les crimes qui auraient été commis par le camp opposé.
Fadi El Abdallah précise que si les autorités burundaises détiennent aussi des informations qui pourraient être pertinentes sur les crimes commis par des personnes sur le territoire burundais, qu’elles les communiquent au bureau du procureur pour qu’elles fassent objet d’enquêtes. Car selon Fadi El Abdallah, la Cpi et le bureau du procureur travaillent de façon impartiale et indépendante et ne servent aucun but politique.
A la question de savoir à quand l’émission des mandats d’arrêts internationaux contre les présumés auteurs, le porte parole de la CPI s’est montré prudent. "Nous ne pouvons pas indiquer cela car c’est uniquement après que Madame la procureure aura eu suffisamment de preuves qu’elle va passer à cette étape et demander aux juges de le faire" a laissé entendre le libanais Fadi El Abdallah, avant de rassurer que les présumés auteurs doivent être poursuivis même si le Burundi s’est retiré de la CPI depuis octobre 2017 au lendemain du début des enquêtes.
Pourtant en janvier dernier, le collectif des avocats burundais ont affirmé avoir été en contact avec plus de 1600 victimes et déposé leurs communications devant la CPI pour faire objet d’enquêtes. Maitre Armel Niyongere de ce collectif a d’ailleurs indiqué être confiant que les mandats d’arrêts internationaux pourraient être émis avant la fin de cette année.
Fadi El Abdallah tranquillise que la Cpi renferme plusieurs stratégies pour l’exécution de ses mandats d’arrêts. "D’abord il y a des personnes qui se sont remises elles-mêmes à la Cpi, d’autres peuvent être arrêtées alors qu’elles sont en voyage à l’extérieur de leur pays et puis il y a des mandats d’arrêts sous scellés confidentiels qui ne sont révélés que si les personnes suspectées sont dans un territoire sous autorité d’un pays qui accepte de coopérer et arrêter ces gens sans avoir été au courant de l’existence de ces mandats” dixit le porte parole de la CPI.
Aux victimes de la crise burundaise, la Cpi ne fait que demander de faire preuve de patience, évoquant l’exemple du président soudanais Omar El Beshir.
"Alors aux victimes, qu’elles sachent que la justice leur sera rendue, elle avance mais peut être pas au rythme de leur souhait. Même après dix ans, les mandats d’arrêt de la CPI ne tombent jamais en annulation car n’ont pas de prescriptions. Les circonstances qui protègent les gens pendant un certain temps peuvent changer et rendre les arrestations beaucoup plus faciles” conclut Fadi El Abadallah.
Le Burundi s’est retiré de la Cpi avec effet au 27 octobre 2017 mais le tribunal international est resté compétent pour la période précédant cette date, où le pays reconnaissait la juridiction, selon le son porte parole.
De son côté, le conseiller à la présidence en charge de la communication, sur son compte tweeter, a fait savoir que la cour pénale internationale est corrompue et vient de se tirer encore une fois dans le pied, avant d’affirmer que « sa tricherie saute aux yeux, ajoutant que sans doute, le Burundi sortira vainqueur de cette bataille et c’est la dernière carte de l’Occident.
L’organisation des Nations unies, Onu, dans plusieurs sorties médiatiques, pointe du doigt le Burundi comme un théâtre d’une violente répression menée par le pouvoir depuis la décision du président Pierre Nkurunziza, en avril 2015, de briguer un nouveau mandat. D.N.