Bujumbura, le 5 juillet 2019 (Net Press) . Il y a quelques jours, des Congolais qui étaient en possession de plus d’un million de dollars américains ont été attaqués par des hommes armés sur le route Gatumba, menant vers Uvira, à l’Est de la République démocratique du Congo. Ils ont eu la vie sauve grâce à la police burundaise qui a fait une intervention décisive et rapide, tuant un des malfaiteurs qui avait un pistolet, un autre ayant pu échapper.
Selon des sources policières, cette somme d’argent a été remise à la banque centrale du Burundi comme il est d’usage. Pour elles, les enquêtes se poursuivent car l’on ne sait pas pourquoi un montant aussi colossal a été retiré d’une banque burundaise pour être transféré dans un pays étranger. Les sources proches de la banque Inter Bank Burundi indiquent qu’il s’agit de leurs clients, qui ont retiré leur argent en bonne et due forme et qui ont été attaqués par des bandits armés en pleine route.
Par ailleurs, un homme détenant un passeport tanzanien a été arrêté à l’aéroport international de Bujumbura, en provenance d’Afrique du Sud, avec un kilo de Cocaïne dans son ventre. L’on apprend que cette drogue coûte très cher car le kilo revient à 50.000 dollars américains. Une dame complice dans ce trafic court toujours. Ch.N.
Burundi - Justice
Satisfaits du verdict prononcé par la justice
Cibitoke, le 5 juillet 2019 (Net Press) . Dans l’une de nos dépêches antérieures, nous avions fait mention d’une somme d’argent de 2.000 Fbu qui était à l’origine d’une perte d’une vie humaine sur la colline de Gahoma, commune Mabayi, province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. (voir Net Press du 3 juillet 2019).
Le militaire en question, Clovis Ndayishimiye, du 112ème bataillon commando, est accusé d’avoir tiré à bout portant sur Samuel Nzoyisaba qui lui réclamait un montant de 2.000 Fbu depuis deux mois. Faute de parvenir à un accord, le militaire avait commis l’irréparable dans la nuit du 1er juillet, la victime ayant trouvé la mort sur place. Deux autres personnes avaient été grièvement blessées.
Au cours d’un procès de flagrance de ce 3 juillet, Clovis Ndayishimiye a été condamné à la prison à vie. Selon des informations en provenance de cette entité administrative, les membres de la famille du défunt ainsi que les défenseurs des droits de l’homme de la localité sont satisfaits du jugement rendu. J.M.
Burundi - Politique
Smaïl Chergui de nouveau dans le collimateur du gouvernement burundais
Gitega, le 5 juillet 2019 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public ce mercredi 3 juillet par le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, il est clair que Gitega s’inscrit en faux contre les propos du commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui, qu’il accuse de comploter contre le Burundi .
Prosper Ntahorwamiye fait savoir que ses propos sont mensongers, vicieux, tendancieux et n’ont d’autre but que de poursuivre et parachever le coup d’Etat avorté en 2015. Pour lui, cet homme s’active pour faire échec à l’organisation des élections de 2020.
Selon Gitega, Smaïl Chergui est régulièrement cité dans toutes les manœuvres visant à affaiblir le contingent burundais à travers un plan mal pensé et mal appliqué de diminution sélective des braves fils et filles du Burundi. Gitega appelle la commission de l’Union africaine à « suivre de près les agissements du commissaire Chergui ». Le gouvernement dénonce aussi les rapports « mensongers et politiquement motivés de la part des autres acteurs qui instrumentalisent la justice internationale, des défenseurs des droits de l’homme afin de saboter la marche démocratique de consolider la cohésion sociale et de relance économique.
Le commissaire à la paix et à la sécurité au sein de l’Union africaine avait affirmé devant le conseil de sécurité des Nations Unies qu’il n’y a pas d’autres alternatives pour la sortie de la crise burundaise que la reprise du dialogue inter burundais extérieur dans les plus brefs délais. Car, selon lui, il constitue sans aucun doute le seul moyen susceptible de promouvoir et de renforcer la cohésion nationale, permettant la restauration de la paix, de la sécurité durable et de réconciliation au Burundi. D.N.
Burundi - Economie
Les prix continuent à grimper malgré une baisse relative des devises sur le marché
Bujumbura, le 5 juillet 2019 (Net Press) . Les prix de certains produits sur le marché continuent à grimper, allusion faite aux matelas et coussins dans la province de Makamba, au Sud du pays, si jamais ils ne deviennent pas tout simplement introuvables. Dans les différents magasins, les tissus comme les chaussures coûtent les yeux de la tête pour un Burundais ou un fonctionnaire moyen de ce pays.
Quand on pose la question aux commerçants, ils répondent qu’il n’y a pas assez de devises pour importer ces produits. Les gens ont tendance à le croire au regard de la pénurie du carburant dans plusieurs provinces du pays ainsi que des médicaments dits spécialités dans bon nombre de pharmacies dans notre pays.
Si les devises étaient des produits rares ces derniers temps, il faut également noter qu’actuellement, elles sont en train de chuter sur le marché. Nous apprenons que le dollar américain, qui était à 3.150 au début de cette semaine, est actuellement à 3.000, voire 2.980 francs burundais. L’euro était à 3.200 francs burundais mais il est pour le moment 3.100 au marché noir, qui est le marché réel.
Si certains produits vivriers, comme le haricot à titre d’exemple, baissent de prix, ce n’est pas le cas de l’oignon et des œufs de poule. Certaines explications voudraient que ces produits ont été achetés avant la chute des devises et que les commerçants n’entendent pas vendre à perte. Mais pour d’autres, il s’agit des spéculations qui relèvent uniquement du désordre qui se trouve sur le marché. N.R.
Burundi - Usa - France - Indépendance
Donald Trump à l’école d’Emmanuel Macron
Washington, le 5 juillet 2019 (Net Press) . En date du 6 juin 1944, les Etats-Unis étaient au chevet de la France par le débarquement en Normandie lors de la deuxième guerre mondiale. Il était impensable que 75 ans plus tard, le pays de Donald Trump allait appliquer une leçon apprise auprès de son homologue français, Emmanuel Macron.
L’on se souvient que le président américain, alors qu’il était en visite en France, avait suivi en direct le défilé de l’Hexagone en date du 14 juillet 2017. Même s’il donnait l’impression qu’il n’était pas intéressé par les événements, - il continuait à envoyer des messages via son compte tweeter -, il allait importer ce modèle de défilé dans son pays deux ans plus tard.
Pour la première fois, les États-Unis ont déployé jeudi 4 juillet 2019 des tanks et des militaires sur le Mall, la grande pelouse du centre de Washington, pour leur fête nationale. Une volonté du président Trump, qui en a profité pour faire un discours solennel et moins politique que d’ordinaire, dans un pays totalement clivé.
Ceux qui connaissent le président américain ont été surpris de voir que Donald Trump n’a pas improvisé son discours. Malgré cet aspect somme toute positif, il a été attaqué par ses adversaires politiques d’avoir occasionné trop de dépenses pour cette fête. Ce qui n’est pas le cas pour ses supporters qui ont bien accueilli la démonstration du président Trump.
Les spécialistes des Etats-Unis estiment que ces derniers temps, le président américain a pris la décision d’adopter un profil bas - allusion faite au dossier Iran et Corée du Nord - car la maladresse avec laquelle il agit des fois pourrait lui coûter cher lors de la présidentielle américaine de 2020. Rappelons enfin que le président Trump est candidat à sa propre succession. Ch.N.