Rumonge, le 9 juillet 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, plus précisément dans la commune de Burambi, colline Busaga, les jeunes du parti de l’Aigle des sous collines Kirama, Gitanga et Bukunda se rassemblent tous les samedi sur la sous colline Kirama où se trouve la permanence de cette formation politique au pouvoir.
Après le rassemblement vers 4 heures du matin, selon toujours les mêmes informations, ils font des exercices paramilitaires, se rendent vers les autres collines et sous collines avant de revenir vers 7 heures à la permanence de Kirama. Les habitants s’inquiètent d’autant plus que ces exercices sont toujours organisés par le représentant de la ligue des jeunes du Cndd-Fdd sur la colline Busaga, un certain Padon Manirambona.
D’autres informations indiquent qu’il le fait de concert avec le chef de cette colline, Léonard Nkurunziza, lui aussi "cnddfddiste" pur sang. L’administration locale ne dément pas ces informations, surtout que les membres des partis politiques de l’opposition ne peuvent même pas se réunir. C’est ce que les habitants de cette entité considèrent comme une politique de deux poids deux mesures.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme enregistrées la semaine dernière. Selon eux, au moins 9 personnes ont été tuées alors que 2 autres ont été torturées pendant cette période. L’on apprend que 4 personnes ont été arrêtées arbitrairement et que parmi les victimes identifiées, figure 1 femme tuée.
Ces derniers pointent du doigt les jeunes du parti présidentiel, des policiers, des militaires et des éléments de l’administration dans ces violations des droits humains. Ils dénoncent enfin des intimidations et des arrestations arbitraires dont sont victimes les partis politiques de l’opposition et leurs membres. D.N.
Burundi - Justice
Le président du Ranac dans la geôle de Ngozi
Ngozi, le 9 juillet 2019 (Net Press) . Le président du Ranac, Aloys Baricako, vient d’être transféré à la prison centrale de Ngozi, après sa comparution ce matin devant le magistrat dans une affaire de litige d’une association dont il était membre. Pour rappel, Aloys Baricako avait été également incarcéré dans le cachot du service national des renseignements dans la province de Gitega alors qu’il s’était rendu à une levée de deuil dans la province de Karusi.
Selon des informations recueillies par la rédaction, il serait poursuivi pour n’avoir pas adhéré au parti présidentiel. Il semble également que ses comptes bancaires ont été bloqués, sans oublier ses activités génératrices de revenus, allusion faite à la fermeture d’une école paramédicale dont il est le principal actionnaire.
Aloys Baricako avait aligné sa formation politique dans l’opposition radicale et avait intégré le Cnared-Giriteka, une plateforme d’opposition radicale dont l’essentiel des membres se trouvent en exil. Il avait également affiché son intention de participer aux élections de 2020 aux côtés d’autres politiciens qui n’entendent pas laisser cette opportunité au seul Cndd-Fdd.
Serait-ce la raison de ses ennuis judiciaires aujourd’hui ? De toutes les façons, les proches du système judiciaire burundais contactés par la rédaction indiquent que personne n’est au-dessus de la loi, qu’il doit être poursuivi comme tout le monde et que si aucune charge n’est retenue contre lui, il sera libéré. N.R.
Burundi - Politique
Les "Cnlois" de Rumonge se plaignent ...
Rumonge, le 9 juillet 2019 (Net Press) . Selon des sources concordantes, 9 militants du parti Cnl sont détenus dans les cachots et à la prison de Murembwe, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Selon les mêmes informations, ils n’ont même pas le droit de se rassembler à leur permanence.
Il semble que l’un d’eux a été battu par un jeune du parti au pouvoir de la colline Mutambara pour avoir porté un t-shirt de sa formation politique. Les proches de la formation politique d’Agathon Rwasa déplorent le fait que les leurs n’ont pas encore été présentés devant le juge, une injustice notoire à leurs yeux.
Par ailleurs, ce parti accuse les autorités tant administratives que policières de saborder les activités de leur formation politique. Il en veut pour preuve que le 6 juillet dernier, les membres du Cnl voulaient participer aux travaux d’ouverture de leur permanence au chef-lieu de la zone Gitaza et que des Imbonerakure les en ont empêchés.
Les "Cnlois" ne cessent de demander d’être traités au même pied d’égalité que les autres partis mais ils semblent convaincus que le parti au pouvoir ne bougera pas dans ses positions à l’endroit de ce parti. Et de rappeler les incidents qui sont régulièrement enregistrés entre les militants du Cndd-Fdd et ceux du Cnl.
Ils ont cité notamment le tout premier empêchement d’ouverture de leur permanence sise au Boulevard de l’Uprona à Bujumbura, pour des raisons de sécurité, selon le maire de la ville de Bujumbura. Ils ont évoqué également des heurts dans les provinces de Bujumbura rural, de Bubanza, de Kirundo, de Muyinga, de Makamba, etc.. ainsi que des arrestations intempestives des sympathisants de cette formation politique nouvellement agréé.
Malgré cela, un cadre du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique avait indiqué, par voie de presse, qu’il n’y a pas de mauvaises relations entre les deux formations politiques rivales, le Cndd-Fdd au pouvoir et le Cnl. Il avait par ailleurs menacé ce deuxième parti de sanctions car il détruit ses propres biens et endosser les faits au parti de l’Aigle, allusion faite à l’incendie qui a détruit sa permanence dans Bujumbura rural. J.M.
Burundi - Can - Sport
Le vice-président de la Ffb serait incarcéré
Bujumbura, le 9 juillet 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le vice-président de la Ffb, Aimable Habimana, alias Marandura, est incarcéré dans les cachots du service national des renseignements depuis quelques jours. Selon les mêmes informations, il aurait perdu la trace de 19.500 dollars américains destinés aux joueurs de l’équipe nationale participant à la compétition de la Can.
D’autres informations indiquent qu’un autre membre de la délégation présent à Alexandrie, du prénom de Pacifique, serait également détenu à la prison centrale de Mpimba, dans la capitale économique. Les autorités contactées par la rédaction n’ont ni infirmé ni confirmé l’information. D.N.
Burundi - Société
Le banditisme augmente d’un cran tout près de la société d’assurance Ucar
Bujumbura, le 9 juillet 2019 (Net Press) . Selon un reportage de nos confrères de la radio Isanganiro, il se remarque sur la chaussée du peuple Murundi, qui mène vers les zones Nord de la capitale, entre l’école Notre Dame de Rohero et la société d’assurance Ucar, l’intensification du banditisme de jour comme de nuit.
Selon cette information, les cambrioleurs se présentent des fois avec des armes blanches ou des fusils et après avoir commis le forfait, ils entrent dans des caniveaux qui les emmènent vers une fosse située entre le stade dénommé Ffb et la société Ucar, d’où les bandits partagent leurs butins. Il est impossible de les poursuivre dans de telles cachettes que très peu de gens maîtrisent.
Il semble que l’administration de la mairie est au courant de ce problème et pointe du doigt les enfants de la rue comme étant les auteurs de ces forfaits. Elle entend donc collaborer avec les forces de l’ordre pour éradiquer ce phénomène.
Outre cet endroit cité par la radio Isanganiro, force est de constater qu’il y a d’autres coins qui présentent également le même type de danger. C’est le cas du boulevard Patrice Lumumba, entre l’école primaire dite Stella Matutina et la banque de la République du Burundi, Brb. L’on pourrait également évoquer cette place située entre le restaurant-bar Waka Waka et la Place de l’Indépendance.
Pourtant, cet endroit est supposé être gardé par des policiers. Enfin, il faut mentionner que le phénomène des enfants de la rue devient un problème insoluble car une fois que le gouvernement s’adonne à retourner tous les enfants chez eux, l’accalmie dure généralement entre une ou deux semaines et ils réapparaissent. Ch.N.