Ngozi, le 10 juillet 2019 (Net Press) . Le jeune homme en question s’appelle Channel Nkunzimana, il fréquentait l’université de Ngozi, dans la filière bucco-dentaire. Dans la soirée de samedi 29 juin, vers 18 heures, il a accompagné ses collègues qui étaient venus lui rendre visite au quartier Kinyami où il résidait.
Selon des informations en provenance de cette province, depuis, il n’a pas fait signe de vie et il reste introuvable. Ses proches tout comme ses collègues indiquent qu’ils n’ont aucune information du lieu où il se trouverait. Ils demandent à toute personne qui aurait ses nouvelles de les communiquer car sa disparition inquiète au plus haut point. D.N.
Burundi - Politique
Les étudiants burundais obligés de contribuer pour les élections de 2020 !
Bujumbura, le 10 juillet 2019 (Net Press) . C’est une exigence surprenante quand on se rappelle qu’il y a exactement 10 jours, le président de la République, à l’occasion de son discours à la Nation, avait annoncé la suspension des contributions aux élections de 2020 sauf pour les volontaires et des personnes qui n’avaient pas encore contribué.
Malgré cette mesure présidentielle, une note est signée par le représentant des étudiants et précise que chaque étudiant doit verser 1.000 Fbu de sa bourse pour contribuer aux élections de l’année prochaine. Selon toujours la note, ce montant sera retiré à la source dans un intervalle de deux mois pour les boursiers et d’un mois pour les non boursiers.
Les étudiants ont mal accueilli cette mesure d’autant plus qu’ils ne l’entendent pas le faire volontairement au regard des conditions dans lesquelles ils vivent. Malgré cela, les noms, les prénoms, les numéros matricules et ceux des comptes sont entre autres les informations à fournir pour se retrouver sur la liste des contributeurs. N.R.
Burundi - Médias
Vers la fermeture de tous les organes de presse indépendants au Burundi
Bujumbura, le 10 juillet 2019 (Net Press) . Le conseil national de la communication a rendu public son rapport sur le fonctionnement des médias, de juillet 2018 à juin 2019. Le groupe de presse Iwacu a été la cible de toutes les critiques de cet organe car il est accusé de "déséquilibre et calomnie".
Selon ce conseil, les médias implantés dans le pays respectent d’une manière générale l’éthique et la déontologie du métier de journaliste, sauf quelques manquements. Cependant, Nestor Bankumukunzi a haussé le ton contre le groupe de presse Iwacu, l’accusant de manquements graves et répétitifs dans ses publications, d’où une mise en garde à son endroit.
En date du 3 juillet 2019, l’agence Net Press avait eu également une mise en garde. La rédaction livre à son lectorat l’entièreté de la correspondance du conseil national de la communication à l’endroit de cet organe de presse.
"Le Conseil National de la Communication (CNC) porte à votre connaissance que les articles publiés en date du 01, 02, du 06, 08 avril 2019 dont certains n’ont pas été signés sont en violation de certaines dispositions de la législation en vigueur sur la presse et du Code de déontologie des journalistes au Burundi
"Le CNC, à travers le contenu de ces articles analysés par son service de monitoring des médias, estime que le reportage sur le parti Cndd-Fdd en ce qui concerne le successeur de son Excellence Président de la République Pierre NKURUNZIZA, était déséquilibré et remplie d’informations dont les sources n’étaient pas rigoureusement vérifiées.
"Quant au contenu des articles publiés le 02, 06,08 avril 2019, il y a eu décalage entre le titre et le contenu, le traitement de l’information est tendancieux, l’information était déséquilibrée et rempli d’informations dont les sources n’étaient pas rigoureusement vérifiées.
Pour tout ce qui précède, une mise en garde vous est adressée conformément à l’article 77 de la Loi régissant la presse au Burundi. En cas de récidive, vous vous exposerez aux sanctions plus sévères prévues par l’article 77 de la Loi régissant la presse au Burundi......"
L’agence de presse Net Press avait eu des informations faisant part de son éventuelle fermeture par les services habilités, une information qu’elle avait partagée avec le président du Cnc, mais ce dernier avait affirmé ne rien savoir. Concernant la mise en garde, à propos de l’information sur le successeur du président Nkurunziza, le directeur de Net Press avait été convoqué par le Cnc.
Dans cette lettre, le conseil n’avait pas mentionné que cette information a été diffusée le 1er avril 2019 et que le 2 avril suivant, la rédaction avait mentionné que cela était un poisson d’avril. Faut-il se mettre en tête que désormais, les poissons d’avril sont passibles de sanctions de l’organe de régulation ?
Enfin sur cette sanction du Cnc, la rédaction de Net Press voudrait informer son lectorat qu’en 23 ans d’existence, c’était la toute première fois qu’elle enregistre une mise en garde de la part de cet organe. Cette mesure est venue après la fermeture de la Voix de l’Amérique, de BBC, d’une mise en garde de RFi. C’est le tour de la presse locale. J.M
Burundi - Usa - Indépendance
Célébration du 243ème anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis
Bujumbura, le 10 juillet 2019 (Net Press) . Her, 9 juillet 2019, la joie était au comble à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi. Les dignitaires et les leaders de ce pays, les diplomates et les citoyens américains avaient répondu très nombreux à l’invitation de la nouvelle chargée d’affaires, l’ambassadeur Eunice Reddick, à l’occasion de la célébration de l’indépendance acquise aux frais du sang versé par les Américains de l’époque.
L’on saura que la chargé d’affaires a eu la chance de fêter cet anniversaire à deux reprises, le 4 juillet aux Etats-Unis et le 9 juillet au Burundi. Certes, l’ambassadeur Eunice Reddick est nouvellement accréditée à Bujumbura car, elle venait d’y passer 48 heures, mais à travers son discours, elle adonné l’impression d’un diplomate incontestable, plus renseigné, qui maîtrise bien les contours politique de notre pays.
Elle s’est félicitée d’être arrivée à ce moment opportun puisque l’année prochaine est plus déterminante pour nos deux pays qui se préparent pour les élections nationales. Selon elle, les résultats sont souvent incertains et les enjeux élevés. Par conséquent, il est si important pour tous les citoyens qui remplissent les conditions nécessaires de prendre part au processus électoral et de voter pour le candidat qui répond le mieux à leurs préoccupations.
Pour le cas du Burundi, les élections libres, équitables, transparentes, libres de toutes violences enverront un signal, à la fois au peuple burundais et au monde entier pour prouver la maturité politique de sa population et de ses dirigeants. Les jeunes générations qui souhaitent un avenir meilleur et plus prospère fondent toujours leur espoir sur l’organisation des élections crédibles et plus démocratiques pour que du scrutin, sortent des candidats résolus à prendre des mesures de relèvement de la situation politico-économique aujourd’hui inconfortable.
Mme la chargée des affaires des Etats-Unis au Burundi a rappelé que les élections ne sont pas toujours source de conflits mais plutôt peuvent être une lueur d’expoir et de renouveau pour tout un peuple. Mais il faut garder à l’esprit que le processus démocratique n’est jamais facile et que son cours n’est pas toujours une ligne droite. Et d’évoquer la célèbre phrase du président Harry Truman ainsi libérée " L’une des principales vertus de la démocratie est que ses défauts sont toujours visibles et que les imperfections dans le processus démocratique peuvent être signalées et corrigées".
L’expérience des Américains pousse ses compatriotes ses compatriotes à la compassion lorsque les libertés fondamentales sont bafouées dans une nation sans pour autant mettre en doute sa souveraineté. Elle a profité de cette occasion pour assurer au peuple burundais de la disponibilité des Etats-Unis à s’engager aux côtés du Burundi pour un avenir radieux. Elle a mentionné les opportunités développées par son pays au Burundi dans le secteur de la santé, de l’enseignement supérieur, de la communication, de la Fdn pour promouvoir la paix et la stabilité, etc.
Elle a terminé en réitérant ses vifs remerciements à l’endroit des participants à cette festivité et à l’équipe de l’ambassade qui s’est investie dans l’organisation de cette fête pour qu’elle soit une réussite.
Du côté burundais, un cadre du ministère des affaires étrangères, Bernard Ntahiraja, a pris la parole. Il a souhaité une bonne fête à tous les Américains avant de revenir sur les élections de 2020 dans notre pays. Il a rassuré qu’elles seront transparentes et crédibles, profitant de cette occasion pour inviter les Etats-Unis à soutenir le Burundi dans ses démarches. Ch.N.