Bujumbura, le 16 juillet 2019 (Net Press) . Il était vers 16hoo de ce lundi, dans les enceintes du service national des renseignements, lorsque le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a donné la lumière sur l’insécurité qui règne à l’ouest du pays.
Pierre Nkurikiye a affirme qu’en date du 11 juillet 2019, sur la colline Ndava-Busongo, de la commune Gihanga en province de Bubanza, la police avait appréhendé 2 personnes qu’elle qualifie de " criminelles ". Il s’agit de Renovat Bigirimana et d’Hyppolite Ndayisaba qui ont tenté de tirer sur des policiers et que lors de la réplique, ces deux personnes ont trouvé la mort sur le champs.
Pierre Nkurikiye a rappelé que Renovat Bigirimana avait été appréhendé dans la localité de Gatunguru au nord de la capitale et qu’Hyppolite Ndayisaba l’avait été en zone Kinama ainsi que 4 autres qui étaient de mèche avec ces 2 personnes tuées, appréhendées par la police. Il s’agit de Michel Ntahimpera, de Bigirindavyi, d’Eric Nkurunziza et d’Eric Bigirimana. Trois fusils ont été saisis, dont 2 armes appartenant à deux policiers tués en commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural, au mois de mars dernier.
Pierre Nkurikiye a avoué que ce groupe s’est fait connaître depuis le mois de mars dans divers forfaits vols à main armée et ou des assassinat. Il a informé que le 1er cas date du 19 mars 2019 sur la colline Mutara, dans la zone Maramvya, commune Mutimbuzi dans Bujumbura rural. Ces 2 personnes ont tué deux policiers en l’occurrence Jean Simbagoye et Léon Nshimirimana qui tentaient de secourir la population de cette entité victime d’une attaque à main armée.
Ils avaient succombé à leurs blessures et leurs deux fusils volés par les ravisseurs. Il a poursuivi qu’en date du 14 avril 2019 sur la colline Gitanga, Zone Murambi, ces deux individus ont attaqué le vendeur de riz connu sous le nom Jean Paul Ndagijimana alias Miroha dans la localité de Musenyi, zone Murengera, en commune Gihanga.
Le porte-parole de la police a fait savoir que ces personnes ont continué à mener des attaques. En date du 23 avril 2019, ces groupes armés ont lancé une grenade, suivie des tirs à la position de la police située à Gihanga. Le bilan a été d’un policier blessé et dans la nuit du 11 au 12 mai 2019 vers 23 heures, un certain Bizimana, un boucher, a été la cible d’une attaque armée.
Pierre Nkurikiye a renchéri qu’en date du 24 juin 2019, ce groupe armé a tendu une embuscade à un chauffeur de camion Ben sur la colline Ndava, Zone Butanuka de la commune Mpanda. Un million de nos francs ont été volés en date du 2 juillet dans la même circonscription. Ce même groupe a effectué une attaque chez la famille Samson Karenzo, il est actuellement soigné dans une structure sanitaire proche du lieu. Le 12 juillet 2019, un certain Amissi a été la cible d’une attaque armée et 230 000 francs burundais ont été subtilisés. Le lendemain, ce groupe armé a fait une attaque armée au village 5 en commune de Gihanga, au domicile de Desiré Ndereyiman , qui a succombé à ses blessures à l’hôpital et une somme oscillant entre dix et quinze millions a été volée.
La police donne la lumière sur les attaques des permanences des Cndd-Fdd et le Cnl !
Pierre Nkurikiye a également donné la lumière sur l’attaque de la permanence du parti Cndd-Fdd en zone Butanuka, commune Mpanda, en date du 9 juin 2019 et il a indiqué que ce groupe armé a planifié cette attaque pour détruire ladite permanence dont les vitres ont été endommagées. Au total, 38 balles ont été trouvés sur le lieu. Concernant la destruction de la permanence du parti conseil national pour la liberté en commune Nyabiraba, Pierre Nkurikiye a fait savoir que cette permanence a été détruite par les membres de ce parti pour faire croire à la communauté burundaise et internationale qu’il y a de l’intolérance politique dans l’objectif de démontrer que les élections de 2020 risquent de virer vers l’impossible.
Burundi - Circulation Routière
Un accident de roulage à l’origine du blocage des axes principaux du centre-ville
Bujumbura, le 16 juillet 2019 (Net Press) . Ce matin, vers 10h20 minutes, deux véhicules en circulation routière se sont heurtés en plein centre-ville de Bujumbura. La circulation a été entravée pendant plus ou moins une demi-heure. C’était près de l’ancien marché central de Bujumbura, ravagé par un incendie à l’aube du dimanche le 27 janvier 2013.
Un bus de type Coaster immatriculé D8059A a cogné une voiture de type Mercedes Benz dont la plaque est A3172A, au carrefour de l’avenue de la mission en face du lieu-dit Bata et la chaussée du prince Louis Rwagasore, juste en dessous du kiosque Brarudi. Les passagers à bord de ce bus ont été engloutis par une peur-panique quand ils ont subi le choc issu de l’accident.
Heureusement, l’on ne déplore pas de pertes en vies humaines, mais plutôt de légers blessés. Les policiers sont intervenus le plus rapidement possible pour, d’une part, constater les dégâts matériels car les tôles des deux véhicules ont été endommagées. D’autre part, les policiers se sont vite précipités sur le lieu d’accident pour réguler la circulation routière en pleine ville.
Sur la chaussée du prince Louis Rwagasore, l’on y voyait une longue chaine de véhicules. De même, l’avenue de la mission étai impraticable car cet axe était bloqué. Les seules voies qui menaient au centre-ville de Bujumbura restaient les routes transversales, mais une seule était empruntée pour atteindre uniquement la téléphonie fixe et mobile, l’Onatel, le palais des arts, l’ancien bureau provincial et l’ancien marché central de Bujumbura.
Signalons enfin que les activistes des droits de l’homme évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme enregistrées la semaine dernière. Selon eux, au moins 7 personnes ont été tuées, 1 enlevée, 1 torturée, 3 victimes de violences basées sur le genre et 5 arrêtées arbitrairement. Parmi les victimes identifiées, figure 1 femme et 1 mineur tués.
Burundi - Economie
Les activités économiques de Rumonge tournent au ralenti
Rumonge, le 16 juillet 2019 (Net Press) . Depuis que l’exportation des produits Brarudi vers les pays limitrophes a été interdite, les activités économiques ont nettement diminué d’intensités si bien que l’impact négatif n’est plus à démontrer dans ce port. Il n’est pas rare qu’au cours d’une journée, l’on voit un seul bateau transportant quelques sacs de poissons.
Les commerçants qui s’y approvisionnaient ne comprennent pas comment l’on tarde à lever cette mesure car depuis plus de trois mois, leurs affaires sont au point mort, ne sachant plus entretenir leurs familles. Par ailleurs, déplorent-ils, même l’office burundais des recettes, un office étatique par excellence, n’est pas épargné par cette perte sèche enregistrée.
Ils demandent avec insistance que cette mesure somme toute impopulaire soit levée car ce sont les Burundais qui perdent les premiers par rapport aux pays d’exportation des produits Brarudi. L’on signalera enfin qu’une certaine opinion a circulé, arguant que ce sont les responsables administratifs et policiers qui veulent supplanter les petits commerçants dans ce trafic très prospère.
Burundi - Société
La police met la main sur 11 voleurs de matériels électriques de la Regideso
Bujumbura, le 16 juillet 2019 (Net Press) . Dans un point de presse tenu ce lundi, le porte-parole du ministère de la sécurité publique et la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a indiqué que la police a mis la main en date 6 juillet 2019 en zone Kamenge sur 11 personnes qui volent les matériels électriques de la régie de distribution d’eau et d’électricité dans presque tous les quartiers de la ville de Bujumbura.
Pierre Nkurukiye a dit que ces bandits ont été arrêtés à la 15eme avenue, en zone Kamenge, commune urbaine de Ntahangwa. Ce vol était commandité par un certain Nzitonda connu sous le sobriquet de Mukono. Pierre Nkurikiye a par ailleurs affirmé que de tels bandits ont commencé à faire ce forfait du 20 avril 2019 au 6 juillet 2019, date à laquelle le réseau a été démantelé par la police avant d’être incarcéré. Ils ont volé l’équivalent de 80 kilogrammes de fils qui ont une valeur de soixante-quatorze million trois cent vingt-huit mille de nos francs, 74.328.000 Fbu. Ce phénomène était perceptible dans les zones de Ngagara, de Gihosha, de Kigobe, au Quartier Asiatique et à Gikungu.
Burundi - Rwanda - Société
Comment humaniser la société mondiale ?
Kigali, le 16 juillet 2019 (Net Press) . A travers une conférence de presse que la fondatrice de l’Ong "Maison Shalom", Margueritte Barankitse, a animée ce vendredi 12 juillet, l’on perçoit sa conception sur les questions troublantes du moment par ses différents points de vue sur les préoccupations de l’heure.
La lauréate de plus de 27 prix honorifiques, dont Aurora Prize, a surpris plus d’un en répondant à la question de savoir pourquoi elle se trouve en exil avec le personnel de son Ong. Il faut savoir que cette dame n’a pas la langue dans sa poche. Elle a répondu qu’ils ne sont pas des réfugiés, mais plutôt des citoyens du monde comme le philosophe Erasme en avait l’habitude de le dire. "Nous sommes en mission d’échanges d’expériences dans les pays hôtes", a précisé celle qu’on appelle affectueusement Maggy.
Le thème choisi était "comment humaniser le monde" au cours de leur mission au Rwanda et ailleurs. Quand les journalistes lui ont posé la question de savoir ce qu’elle pense de la confiscation des œuvres de la Maison Shalom par le gouvernement de Gitega, elle a répondu qu’elles appartiennent à la population qui devrait normalement réclamer la restitution de ses biens.
Elle a tenu à préciser que la Maison Shalom n’est pas une Ong internationale comme nombreux citoyens le pensent, mais plutôt qu’elle est un message de paix qui finit toujours par triompher sur la haine, a conclu Margueritte Barankitse.