Cibitoke, le 20 juillet 2019 (Net Press) . Nous sommes dans la commune de Buganda, en province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. Un citoyen du nom de Claude Kubwimana a été embarqué de force dans le véhicule du responsable du service national des renseignements au chef-lieu de la commune Buganda, dans la matinée de ce vendredi 19 juillet 2019.
Selon des informations en provenance de cette localité, une voiture dont la plaque d’immatriculation est D3981A roulait à tombeau ouvert et arrivé à l’endroit où se trouvait la victime, des agents de transmission du responsable du Snr qui étaient à bord ont pris de force cette personne et a pris la direction de Bujumbura.
Les témoins oculaires de ce phénomène ont vite alerté le procureur de la République dans la province de Cibitoke, lui demandant de suivre de près cet acte posé par Venant Miburo, responsable du service secret à Buganda. Selon toujours ceux qui ont assisté à cette scène, une personne qui a voulu demander le motif de cette arrestation a failli elle aussi être appréhendée.
Les responsables administratifs et policiers n’accordent pas leurs violon quand on leur pose la question sur ce fait précis. Au moment où l’administrateur communal de Buganda, Emmanuel Bigirimana, affirme avoir reçu des plaintes contre ce responsable, ce dernier dit ne rien savoir ce que l’on dit à propos de cette arrestation.
Dans la commune de Gihanga, province de Bubanza, l’on évoque des voleurs qui n’ont pas eu la chance de bénéficier d’un repos de guerrier. En effet, il était vers 23h00 de ce jeudi 18 juillet lorsqu’un groupe des bandits qui partageant le butin à la transversale VI du quartier Ragaza, commune Gihanga, en province de Bubanza, ont été interceptés par les comités mixtes de sécurité avant d’être passés à tabac. On a déploré un mort et un blessé parmi les bandits.
Selon des sources sur place, ces victimes ont été sérieusement tabassés à l’aide des gourdins et une des victimes a succombé à ses blessures. Le commissaire communal de la police, l’ Opp 1 Philippe Masabarakiza, explique que ce ne sont pas les coups reçus qui sont à l’origine du décès de l’une des victimes. Ch.N.
Burundi - Belgique – Politique
Le royaume de Belgique célèbre anticipativement la fête nationale, sous une promesse !
Bujumbura, le 20 juillet 2019 (Net Press) . Il était vers 19h 10 de ce vendredi 19 juillet dans une soirée bien arrosée dans les jardins de la résidence de l’ambassade du royaume de Belgique au Burundi quand ce pays a célébré la fête nationale du royaume de Belgique en commémoration du serment du premier roi des Belges, Léopold de Saxe, le 21 juillet 1831.
Cette date a marqué le début d’une Belgique indépendante sous un régime d’une monarchie constitutionnelle et parlementaire. L’ambassadeur du royaume de Belgique au Burundi, Bernard Quintin, a prononcé un discours court, remerciant les hôtes d’avoir répondu à l’invitation et a adressé un message d’adieu car son mandat touche à sa fin.
A la demande du gouvernement burundais d’accéder aux archives pouvant aider la commission vérité et réconciliation (Cvr) a connaitre le passé douloureux de ce pays et à la réécriture de l’histoire du Burundi, l’ambassadeur du royaume de Belgique a rassuré que son pays va honorer cet engagement.
Et quand Gitega adopte un langage doux pour tendre la main au monde occidental
Nombreux invités qui étaient sur place ont constaté que le gouvernement burundais était doux pour tendre la main au monde occidental, en témoigne l’allocution de l’assistant du ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, qui a fait l’éloge à l’endroit de l’ambassadeur Bernard Quintin et à son attaché militaire dont le mandat touche, indiquant que sa mission a été accomplie avec succès.
Pour l’assistant, tout le long de son séjour au Burundi, l’ambassadeur Bernard Quintin a représenté son pays avec honneur, dignité et responsabilité sans faille et un dévouement exceptionnel dans l’accomplissement de sa noble et exaltante mission, avant d’ajouter que cette fête nationale est une bonne occasion pour les deux pays de réfléchir à la qualité des liens qui unissent le Burundi et le Royaume de Belgique .
Ces liens sont précieux mais sont constamment mis à l’épreuve et a interpellé les partenaires présents aux cérémonies de prendre en considération des progrès réalisés dans le processus démocratique, la bonne gouvernance, le respect des droits humains, la consolidation de la paix et la sécurité et à imprimer une nouvelle dynamique plus soutenue, plus attentive aux besoins de la population bénéficiaire
Un message qui dresse un signe éloquent de l’indépendance du Burundi !
L’assistant du ministre des relations extérieures et de la coopération internationale a fait savoir que le Burundi approche une étape cruciale de la vie politique du pays, des élections démocratiques de 2020. Il a fait savoir que la loi électorale est déjà disponible ainsi que le calendrier électoral et s’est réjoui de la détermination du peuple burundais de prendre en main les affaires du pays en organisant eux mêmes les élections libres et transparentes, ce qui constitue un signe éloquent de l’indépendance du Burundi .
L’assistant du ministre des relations extérieures a fait remarquer que la paix et la sécurité règnent sur tout le territoire national et que le gouvernement burundais ne ménage aucun effort pour les renforcer davantage, en témoigne le mouvement de rapatriement volontaire qui a commencé en 2016 et qui, selon le ministère, se poursuit à un rythme satisfaisant avec l’arrivée des Burundais qui s’étaient réfugiés à l’extérieur du Burundi en 2015.
Et quand Gitega fait signe qu’il reste ouvert au dialogue inclusif !
Dans ce discours, le gouvernement burundais est convaincu qu’un dialogue franc, ouvert et inclusif est le socle du développement et de résolution de divergences avant de renchérir que le gouvernement a mis en place des organes répondant aux doléances et aux soucis du peuple burundais et a cité la commission vérité et réconciliation ainsi que la commission nationale pour le dialogue inter burundais. J.M.
Burundi - Rwanda - Afrique du Sud - Génocide
"Pretoria accusée de ne pas coopérer pour arrêter un fugitif", dixit Rfi
Johannesburg, le 20 juillet 2019 (Net Press) . Le Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux accuse l’Afrique du Sud de ne pas coopérer à l’arrestation d’une personne inculpée par l’ex-Tribunal pénal pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle dans le génocide des Tutsi de 1994.
L’Afrique du Sud trainerait des pieds depuis presque un an face aux demandes répétées de coopération émise par le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux. Cet organe assure les fonctions résiduelles du TPIR, dont le mandat s’est achevé en 2015 et qui était chargé de juger les responsables du génocide des Tutsis en 1994.
C’est le procureur belge Serge Brammertz (archives RFI) qui a mis en cause Pretoria lors d’une intervention devant le conseil de sécurité des Nations Unies mercredi 17 juillet. C’est la première fois que l’Afrique du Sud est accusée de ne pas faciliter l’arrestation d’une personne mise en cause par l’ex-Tribunal pénal pour le Rwanda.
« Depuis le mois d’août » 2018, le bureau de Serge Brammertz demande une « coopération d’urgence » à l’Afrique du Sud, pour arrêter « un fugitif qui se trouve sur son territoire ».
« Mon bureau n’a malheureusement reçu que des réponses de pure forme », s’est plaint le magistrat, qui précise avoir finalement reçu en début de semaine « une note verbale » dans laquelle Pretoria lui confirme « son entière détermination à coopérer ». « J’espère que cette fois-ci les actes suivront », conclut le procureur.
L’Afrique du Sud affirme vouloir agir
Visiblement embarrassé par ce rappel à l’ordre, le Ministère des Affaires étrangères sud-africain a publié un communiqué ce vendredi au soir, dans lequel Pretoria affirme « reconnaître le rôle important du Mécanisme » et sa « contribution à la justice internationale ».
« L’Afrique du Sud a rencontré quelques difficultés pour répondre à ces requêtes » concède le communiqué « mais travaille activement pour les dépasser » et continuer à coopérer avec le Mécanisme. N.R