Bujumbura, le 22 juillet 2019 (Net Press) . Dans la matinée de ce samedi 20 juillet, plus précisément à 10h09’, est survenu un accident qui a failli emporter la vie de toutes les personnes à bord d’un véhicule de transport. Les circonstances de cet accident sont difficiles à expliquer. C’était sur la route Bujumbura - Bugarama, à quelques 60 mètres en bas du palais présidentiel Ntare Rushatsi. En effet, un camion de type Mercedes Benz immatriculé A9390A était tombé en panne et venait de passer 2 jours à cet endroit sans que la garde présidentielle ne s’en inquiète outre mesure.
Soudain, est venu un véhicule de transport de marque Hiace immatriculé I6293A qui roulait à tombeau ouvert. Le conducteur n’ayant pas tiré l’attention de l’obstacle du camion garé devant lui, a tenté de redresser son véhicule pour ne pas le percuter et a heurté un véhicule qui venait à sa rencontre. Sans la maitrise du frein, il a essayé de percuter le talus de la route pour que l’engin freine mais sa vive allure l’a vite projeté au bord du talus à plus de 4 mètres de hauteur et le véhicule s’est renversé en pleine route, les quatre pneus en l’air.
Le conducteur, le convoyeur, les 18 passagers et les gens qui étaient proches du lieu d’accident ont été tous terrifiés par ce désastre. Les passagers ont été traumatisés car ils ne se croyaient pas encore en vie. La police est intervenue rapidement pour sécuriser les passagers car les gens qui étaient aux environs pouvaient tenter de voler des biens et de l’argent des personnes à bord de ce véhicule. Heureusement, l’on ne déplore pas de morts sauf certains passagers blessés et fracturés, qui, le bras, qui, la jambe. Les victimes de cet accident ont été conduits à l’hôpital pour des soins éventuels.
Sur un autre chapitre relatif aux droits de l’homme, les défenseurs des droits de l’homme évoquent au moins 15 personnes qui ont été arrêtées de façon arbitraire la semaine dernière avec ceci de commun qu’ils appartiennent tous au parti Cnl d’Agathon Rwasa. L’on apprend également qu’une autre personne a été enlevée par des agents du service national des renseignements dans la province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays. Le responsable du service secret dans cette localité indique ne pas être au courant de cela car il était à Bujumbura au moment des faits. N.R.
Burundi - Politique
Le parti au pouvoir collecte des fonds pour la préparation des élections de 2020
Bujumbura, le 22 juillet 2019 (Net Press) . L’on apprend que le weekend dernier, des contributions ont été collectées un peu partout dans le pays dans le but de préparer les élections de 2020. La nouveauté est que les Imbonerakure expliquaient que le montant de 2.000 francs burundais n’a rien à voir avec la déclaration du président de la République à l’occasion du 57ème anniversaire de l’indépendance de notre pays.
Dans plusieurs zones de la capitale économique tout comme à l’intérieur du pays, la collecte se faisait par ménage et des fois, des intimidations étaient observées pour ceux qui se montraient réticents. C’est le cas notamment du responsable du Cnl dans la zone Kayogoro, de cette commune de la province de Makamba, au Sud du pays, du nom d’Emile Mworoha, qui a été interpellé par des Imbonerakure pour avoir demandé la destination des fonds collectés. Il serait pour le moment incarcéré dans le cachot de cette commune.
Dans les zones de Nyakabiga, Kamenge, Kinama, les populations évoquent avoir payé de force cet argent alors qu’ils n’appartiennent pas au parti Cndd-Fdd. Elles demandent que ces contributions soient uniquement exigées au parti de l’Aigle. Cela s’est fait remarquer également dans les provinces comme Muyinga et Kirundo avec une contribution de 1.000 Fbu par ménage.
Les responsables du parti au pouvoir n’infirment pas cette information mais indiquent que la collecte se fait uniquement à leurs membres. Une déclaration contestée par une large opinion, y compris un Burundais vivant en Europe qui est pour le moment en vacances. D.N.
Burundi - Diaspora
Le Burundi organise une semaine de la diaspora
Bujumbura, le 22 juillet 2019 (Net Press) . Une semaine de la diaspora a été solennellement inaugurée par le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, ce matin à l’hôtel Club des Vacances. Les Burundais qui participaient sont venus de tous les cinq continents comme l’Afrique, l’Amérique, l’Europe, l’Asie et l’Australie.
Selon des gens qui étaient sur place et dont les enfants se trouvaient dans la piscine de l’hôtel, la plupart des personnes invitées à cet atelier sont des gens qui vivent à l’étranger, mais également qui sont proches du pouvoir. Des stands des entreprises locales étaient également installées et les participants les ont visités juste après le discours inaugural du premier vice-président. J.M.
Burundi - Communication - Sécurité - Anniversaire
Jean Bigirimana, trois ans déjà !
Bujumbura, le 22 juillet 2019 (Net Press) . Aujourd’hui, le monde de la presse en général et les confrères du groupe de presse Iwacu en particulier, se souviennent de trois ans écoulés jour pour jour après la disparition du journaliste Jean Bigirimana, porté disparu à Bugarama, dans la commune et province de Muramvya, au Centre du pays.
Rappelons que Jean Bigirimana a répondu à un appel d’une personne qui se trouvait à Bugarama, certains disent qu’il s’agit d’ailleurs du responsable du service secret dans la commune de Bukeye, qui aurait lui aussi trouvé la mort plus tard. C’était un voyage sans retour car depuis, personne n’a la moindre information de l’endroit où se trouverait ce journaliste.
Le groupe de presse Iwacu a tout fait pour retrouver son journaliste mais en vain, il a mené des enquêtes, il a contacté les défenseurs des droits de l’homme de la Cnidh, il a contacté la justice, allant jusqu’à porter plainte contre X, mais tous ces efforts sont restés sans récompense.
Quelques temps après, sa famille biologique a été menacée par des gens qu’elle n’a pas pu identifier, d’où elle a été obligée de fuir le pays. L’on saura que Jean Bigirimana se trouve parmi d’autres gens assez nombreux qui ont disparu mais que la presse n’a jamais évoqués, probablement parce qu’ils occupaient des fonctions qui ne leur assuraient pas de visibilité.
Dans le cadre de l’anniversaire, les originaires de la commune de Bugendana se sont souvenus des 23 ans qui viennent de s’écouler quand les leurs, qui vivaient dans le camps de réfugiés de Bugendana, ont trouvé la mort, tués par des rebelles qui disaient vouloir attaquer le pouvoir de Bujumbura.
Dans ce carnage qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 juillet 199, l’on a dénombré plus de 300 personnes, essentiellement des Tutsi, y ont péri. Cela avait provoqué l’indignation de l’évêque de Gitega, Mgr. Joachim Ruhuna. Le jour de l’enterrement, il avait maudit les criminels auteurs de ce forfait. Pour lui montrer qu’ils avaient entendu le message, ils l’ont à son tour assassiné deux mois plus tard, au mois de septembre de la même année. Ch.N.
Burundi - Confessions Religieuses
L’archidiocèse de Bujumbura se dote de nouveaux prêtres
Mwaro, le 22 juillet 2019 (Net Press) . En date du 20 juillet, l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa, était l’homme le plus heureux de la capitale car il procédait à l’ordination sacerdotale de 8 nouveaux prêtres dans la paroisse de Bukwavu, dans la commune de Rusaka, en province de Mwaro.. Parmi les heureux élus, 4 sont originaires de la même paroisse.
La paroisse Regina Pacis de Kinindo n’a pas démérité car il a vu un de ses fils devenir prêtre avant hier. Selon des informations de la paroisse de ce dimanche après la messe, le nouveau prêtre originaire de Kinindo célébrera sa messe des prémices ce samedi 27 juillet 2019 à la même paroisse.
Signalons que la paroisse de Kinindo devient de plus en plus un grand "producteur" de prêtres. Celui qui a été ordonné ce 20 juillet est le deuxième car l’année dernière, un autre fils de Kinindo avait également été consacré prêtre par le même archevêque, des cérémonies qui avaient été organisées le 14 juillet 2018 par la paroisse Regina Pacis de Kinindo. Bukwavu a vu également d’autres récipiendaires qui sont devenus des diacres, au nombre de 10. Ch.N.
Burundi - Culture
L’argent s’invite dans le domaine de la musique et divise les artistes
Bujumbura, le 22 juillet 2019 (Net Press) . Un musicien d’origine tanzanienne du nom de Diamond Platnumz animera un concert ce 28 juillet 2019 à l’école technique secondaire de Kamenge. Selon des informations recueillies auprès de ses proches, il s’exhibera au dernier jour de la compétition Primusic organisée par la Brarudi et aura une enveloppe de 100 millions de francs burundais, soit 40.000 dollars américains.
Pour l’Amicale des musiciens du Burundi pilotée par Freddy Kwizera, la Brarudi est libre de payer un musicien selon les termes de contrat que les deux parties ont signés. Il souhaiterait cependant que l’enveloppe réservée aux musiciens burundais soit revue à la hausse car il y en a qui ont eu 15 millions de francs burundais et qu’il est prévu une enveloppe de 25 millions pour le gagnant du Primusic.
Pour la coopérative des musiciens du Burundi par contre dont le président est le tonitruant Cédric Bangirinama dit Cédric Bangi, c’est une injustice et un mépris de voir qu’un musicien étranger gagne plus que les artistes burundais. Il demande à la Brarudi de consulter d’abord les artistes avant d’organiser de telles compétitions. D.N.