Muramvya, le 25 juillet 2019 (Net Press) . Cette confirmation d’un jeune homme appréhendé en possession de plusieurs armes est de l’administration de Muramvya. En effet, Clément Akimana a été arrêté sur la colline Rwantsinda de la commune de Bukeye, hier dans l’après-midi, alors qu’il se trouvait dans son kiosque.
L’administrateur de la commune de Bukeye, Raymond Mitimigamba, a annoncé que les armes saisies sont composées de 4 fusils, de 42 chargeurs, de 84 cartouches et de 6 grenades. Les informations en provenance de Bukeye indiquent également que cet homme avait sur lui 3 imperméables militaires et 40 bougies. Il a été enfermé au cachot de police. J.M.
Burundi - Maroc - Sécurité
Un étudiant burundais au Maroc trouve la mort dans des circonstances obscures
Rabat, le 25 juillet 2019 (Net Press) . Selon une correspondance de l’ambassade du Burundi au Maroc datée du 23 juillet dernier, l’on communique au ministère des affaires étrangères le décès, par suicide, d’un certain Elysée Akimana, étudiant à l’école normale des sciences appliquées à Marrakech, au Maroc.
La correspondance poursuit que dans la matinée de ce 23 juillet, son corps a été retrouvé dans sa chambre. L’information est parvenue à l’ambassade via son condisciple Christian Musheze, qui informait que la police était déjà sur place. Cette dernière y a dépêché un membre du personnel pour le suivi du dossier.
La correspondance précise que l’étudiant Musheze n’a pas donné d’autres détails sur cette mort inopinée de ce jeune homme. Mais des informations parvenues à la rédaction indiquent qu’il se serait suicidé pour avoir échoué, auquel cas, le défunt aurait posé un geste d’irresponsabilité en mettant fin à sa vie au cas où l’information serait avérée.
L’on apprend également que ce n’est pas la première fois que des étudiants burundais se suicident dans ce pays. Il semble que c’est un deuxième cas du genre et là non plus, sans trop connaître les raisons de ce suicide. Faut-il croire que l’échec est réellement la cause de ce phénomène ? Y aurait-il d’autres motivations ? Les enquêtes nous le diront le moment venu.
Burundi - Ue - Coopération
L’Eurac contre l’initiative de la France de re-coopérer avec le Burundi
Bruxelles, le 25 juillet 2019 (Net Press) . Au moment où la France a décidé de coopérer de nouveau avec le Burundi sous embargo de l’Union européenne, l’association des Européens qui suivent de près l’évolution de l’Afrique centrale, Eurac, a dénoncé vivement la mesure prise par le pays d’Emmanuel Macron.
Pour cette association, cette initiative de la France n’est pas du tout soutenue par l’Union européenne. Cela se remarque à travers un communiqué rendu public ce 25 juillet 2019. Cette déclaration fait savoir que cette reprise de coopération montre que l’Union européenne n’est pas suffisamment unie, mais également que la France apparaît comme un pays qui ne soutient pas la défense des droits de l’homme.
Cette nouvelle coopération entre le Burundi et la France reprend alors qu’en 2016, l’Union européenne avait arrêté toute forme d’aide directe au gouvernement de Gitega. Parmi les raisons de ce gel de la coopération, le fait que les forces de l’ordre du pays sont à la base de la violation des droits humains dans ce pays.
Burundi - Politique - Elections
Des conditions de plus en plus dures posées aux observateurs internationaux
Bujumbura, le 25 juillet 2019 (Net Press) . Malgré sa déclaration d’ouverture à toute organisation nationale ou étrangère qui souhaite observer les élections de 2020, les étrangers sont poliment priés de rester chez eux au regard des conditions qui leur sont posées. En effet, selon Anastase Hicuburundi, commissaire à la commission électorale nationale indépendante, les étrangers ne devraient pas venir imposer aux Burundais leur manière de faire ou violer leur culture. Si c’est le cas, elles n’ont qu’à rester chez elles.
Les conditions sont par contre plus souples pour les organisations locales car elles doivent présenter les statuts, leur règlement d’ordre intérieur ainsi que la détermination de leurs zones d’intervention. Cependant, si leur financement est externe, elles doivent préciser le nom du bailleur.
Officiellement, ces mesures sont prises pour éviter tout financement illicite qui entacherait la crédibilité des élections, des propos tenus par le président de la Ceni, Pierre Claver Kazihise, ce 23 juillet du mois en cours. Concernant les Burundais vivant à l’étranger, les élections devraient avoir lieu dans 33 pays où se trouvent ambassades et consultats.
Burundi - Canada - Politique
Le maire Yves Corriveau exprime son mea culpa
Mont Saint-Hilaire, le 25 juillet 2019 (Net Press) . Après le tollé causé par son récent voyage au Burundi, le maire du Mont Saint-Hilaire, Yves Corriveau, a réagi aux critiques qui ont tiré à boulets rouges sur sa personne. Dans son intervention à propos de son voyage au Burundi, il reconnaît que son récent voyage au Burundi a fait réagir bien des gens. La rédaction livre l’intégralité de son intervention dans le journal "L’Œil Régional"
" Après y avoir réfléchi pendant plusieurs jours, j’aimerais aujourd’hui expliquer pourquoi j’ai voulu faire ce voyage et préciser le contexte de ma rencontre avec le président de ce pays. Je veux aussi, bien sincèrement, présenter mes excuses à mes concitoyens qui en ont été offensés.
" Pourquoi suis-je allé au Burundi ? Tout simplement parce que, il y a environ deux ans, le bureau du consul honoraire du Burundi a ouvert ses portes à Mont Saint-Hilaire. C’est à ce moment que ce diplomate a lancé l’idée d’avoir un jumelage avec la ville de Bujumbura, la capitale du pays. Quant à moi, j’ai vu une occasion d’établir une relation culturelle avec une ville d’Afrique.
" Pendant mon séjour, les représentants de Bujumbura ont indiqué que la ville avait grandement besoin d’aide sur le plan environnemental. Quand j’ai vu l’état de leur dépotoir, en fin de vie, je leur ai proposé de regarder la possibilité de les mettre en relation avec des entreprises de ma région, qui pourraient être en mesure de les aider.
" Je tiens à préciser mes propos concernant la MRC. Tout d’abord, il faut noter que le libellé de l’entente ne correspondait pas à nos discussions. Ce que j’ai fait, tout simplement, c’est d’offrir de discuter avec la MRC pour voir comment nous pourrions aider Bujumbura sur le plan de la gestion des déchets parce que nous possédons une grande expertise à ce sujet.
" Il est vrai que l’entente peur peut être interprétée comme engageant la responsabilité de la MRC. Ce n’était pas mon intention et je m’en excuse. L’objectif de cette mission humanitaire se limitait au secteur municipal. Après analyse, je constate que la couverture médiatique qu’elle a suscité a été de nature plus nationale.
" Je n’avait pas d’intention d’agir comme un politicien fédéral ni comme un diplomate professionnel. Quant à ma rencontre avec le président du Burundi, j’ai entendu nos concitoyens et je comprends leur colère.
" Je ne savais pas que j’allais le rencontrer. En arrivant devant lui, vous comprendrez que je ne pouvais faire autrement que lui serrer la main. Je ne possède aucune connaissance en relations internationales. Quant au consul, son entrée en fonction récente ne lui permettait pas de bien encadrer le déroulement du séjour. Comme je n’étais appuyé par aucune équipe pour préparer ma mission, il aurait fallu que je fasse plus de recherches pour bien comprendre la situation politique. Je ne l’ai pas fait et ce fut une erreur. J’ai été aussi dans l’erreur en pensant qu’une telle mission pouvait demeurer de nature strictement municipale.
" En conclusion, oui, je regrette ce voyage, malgré mes bonnes intentions. Je tiens à dégager publiquement le conseil municipal, les employés de la ville et la MRC de toute responsabilité concernant cette mission. J’en assume l’entière responsabilité. J’ai le sentiment d’avoir payé cher cette aventure, autant sur le plan financier que celui de ma santé, qui en a été très affectée. D’ailleurs, je réclamerai pas le 1000 $ consenti au préalable pour ce voyage. Je ne recherche pas le pardon. J’aimerais plutôt que l’on comprenne que j’ai agi en toute bonne foi, sur la base de bonnes intentions. Je voulais simplement faire profiter Mont Saint-Hilaire d’une occasion unique d’établir un échange culturel entre deux villes.
" Après avoir repris des forces, j’ai bon espoir que nous pourrons désormais, ensemble, nous concentrer sur les nombreux dossiers qui concernent les citoyens de Mont Saint-Hilaire. Merci à mon épouse, mes enfants, mes amis, les citoyens et certains membres du conseil pour leur soutien dans cette dure épreuve et au plaisir de vous revoir."
Burundi - Confessions Religieuses
"Oui, la moisson est grande" - Vive le forum des jeunes
Bujumbura, le 25 juillet 2019 (Net Press) . Au cours du mois de juillet, les différents archidiocèses et diocèses du Burundi viennent d’ordonner 66 prêtres dont 62 diocésains et 4 Religieux et Missionnaires. La paroisse Saint Pierre de Muzinda, dans le diocèse de Bubanza, a ouvert le ban, la marche, le 6 juillet ; suit la paroisse de Rukungu dédiée à Marie de la Paix du diocèse de Ngozi a emboité le pas avec 5 prêtres, dont un Religieux des Missionnaires d’Afrique autrefois dit des Pères Blancs.
Le samedi 20 juillet, ordination de 8 prêtres dont un Père Blanc dans l’archidiocèse de Bujumbura, à la paroisse de Bukwavu dédiée à Marie Mère de Dieu. Le même samedi, Gisanze, dédiée à Marie, Muvyeyi utananirwa - Virgo Potens - le diocèse de Muyinga hrist-Roi 14 prêtres, la consigne est respectée. La même date nous conduit à Kigwena, paroisse Saint Bernard, qui fête son jubilé d’or (50 ans).
L’Evêque, Mgr. Venant Bacinoni appelle 10 prêtres au service de l’autel. Qu’à Dieu plaise de clôturer cette liste par Ruyigi, paroisse dédiée aux Saints Apôtres Pierre et Paul qui offre à Dieu et à son peuple 6 prêtres par l’imposition de Mgr. Blaise Bizimana, Evêque de Ruyigi.
62 jeunes prêtres au Burundi ! Il y a des conséquences pratico-pratiques qui ne trompent pas. A l’appui de mon assertion : Je prends l’exemple sur l’Archidiocèse de Bujumbura et l’exemple ne devrait pas être unique !
Gasura au Sud de Munanira et Rutongo (succursale surplombant la paroisse de Mutumba) ont probablement leurs prêtres nommés ! Trêve ou secret de polichinelle ? Fondation d’une Eglise ? Généralement, elle est suivie d’un cortège d’initiatives positives, c’est-à-dire Ecole primaire, Centre de santé, Champ de café, le reboisement, eau courante, etc... suivent de près. C’est ainsi que St Bernard, Père du Monachisme et patron de l’Europe, avec ses moines ont développé l’Europe - la paroisse en plus de l’évangélisation - annonce de la Bonne Nouvelle, le progrès social et civique devraient aller de pair.
La création d’une paroisse est une initiative très heureuse qui répond à un besoin exprimé par des chrétiens qui jouent les locomotives de l’avenir de leur patrie, éventuellement susceptibles d’inviter le(s) voisin (s) au partage de leur foi et au développement de leur patrie. N’entravons pas cette démarche ascendante par des calculs mesquins auxquels se livrent certains responsables à l’humeur chagrine. Le chrétien comme le jeune des Mouvements catholiques joue les stimulants ; à la réflexion comme à l’action et non à l’inaction ; au bien plutôt qu’au mal ; c’est valable à Bujumbura, à Gitega comme ailleurs ; à la cure comme à la maison d’accueil et autres chez soi. Rien ne vaut mieux que le témoignage du bon voisinage ! Vivent les Jeunes qui éprouvent cette expérience au cours des différents "forums" organisés soit à l’échelon national, soit à l’échelon diocésain.