Kirundo, le 3 août 2019 (Net Press) . Dans ses dépêches de ce jeudi 1er août, la rédaction a informé que le directeur du lycée communal Murungurira, commune Ntega, en province de Kirundo, est pointé du doigt par les enseignants de cet établissement scolaire d’avoir violé sexuellement 15 filles. Nous apprenons que ces enseignants vivent la peur au ventre et sont sous le coup des menaces de mort.
Selon nos sources, ces enseignants ne dorment plus dans leurs familles respectives de peur d’être tués. Ils reçoivent régulièrement des coups de téléphone anonymes et des messages d’intimidations et de menaces de mort. Leurs mouvements sont hautement surveillés, selon des sources concordantes.
Ils estiment qu’ils se sentiraient néanmoins complices s’ils ne dénonçaient pas les cas de viol, avant d’ajouter que ça faisait longtemps que cette pratique honteuse est commise dans cet établissement. Les parents des victimes n’osaient pas porter plainte car le directeur est vice-secrétaire communal du parti Cndd-Fdd. L’administrateur communal de Ntega est au courant mais il préfère fermer les yeux.
S’ils ont dénoncé cette pratique, c’est pour sauver les enfants car la plupart d’entre elles ont avorté tandis que d’autres ont abandonné l’école. Ils trouvent donc qu’ils ne peuvent pas se taire lorsque des viols éhontés se commettent dans le milieu scolaire. N.R
Burundi - Sécurité - Anniversaire
Tentative d’assassinat de Pierre-Claver Mbonimpa, 4 ans déjà !
Bruxelles, le 3 août 2019 (Net Press) . Aujourd’hui, les milieux de défense des droits de l’homme se souviennent des 4 ans qui viennent de s’écouler jour pour jour après la tentative d’assassinat du président de l’Aprodh, Pierre-Claver Mbonimpa. C’était dans la soirée du 3 août 2015.
La coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme, dont Pierre Claver Mbonimpa est vice-président, indique qu’en date du 3 août 2015, un criminel à moto a gravement blessé cet icône dans la défense des droits de l’homme. Pour cette coalition, cette tentative constitue une intention manifeste de mettre fin à la noble mission de défendre les droits de l’homme que Pierre-Claver Mbonimpa s’est assignée.
A son actif, la coalition cite quelques unes des réalisations de ce personnage hors du commun. C’est le cas du secours apporté aux prisonniers et autres victimes de crimes graves pendant les dures périodes de violation grave des droits de l’homme que le régime burundais a imposée à son peuple. C’est également l’alerte lancée en 2014 sur les entrainements paramilitaires des jeunes burundais sur le territoire de la Rdc, un acte de haute distinction citoyenne qui lui a valu une arrestation et une détention de plusieurs mois à Mpimba.
Cette coalition semble s’étonner du fait que les bourreaux identifiés par la victime n’ont pas servi de pistes à la justice pour mener une enquête fiable sur les auteurs et ce crime sont couverts par l’impunité. Par ailleurs, l’assassinat de son fils et de son gendre ainsi que la persécution de sa famille sont restés impunis.
Pour tout cela, la coalition burundaise de défenseurs des droits de l’homme rend hommage à Pierre-Claver Mbonimpa pour sa détermination pour la cause des droits de l’homme malgré ses 70 ans et les épreuves endurées. Elle exprime sa solidarité et l’encourage à rester debout pour réussir sa noble mission. Elle demande à l’Etat du Burundi d’entamer dans l’immédiat les enquêtes pour punir les responsables de cette série de crimes et décourager l’impunité.
Enfin, cette coalition demande de mettre fin aux actes de persécution des défenseurs et protéger leur travail conformément à la déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme. Cette déclaration a été signée ce 3 août 2019 par le président de cette coalition, Me Vital Nshimirimana. J.M.
Burundi - Australie - Coopération
Le ministre des affaires extérieures refusé en Australie
Canberra, le 3 août 2019 (Net Press) . Dans nos dépêches antérieures, nous avions annoncé la visite d’une délégation burundaise en Australie, conduite par la première dame, le pasteur Denise Bucumi Nkurunziza. (voir Net Press du 30 juillet 2019). La dépêche annonçait d’ailleurs que la délégation était déjà sur place en date du 29 juillet.
Nous apprenons que le ministre des affaires étrangères et des relations internationales, Ezéchiel Nibigira n’a pas pu entrer dans ce pays et aurait pris la direction de l’Afrique du Sud, où plusieurs sources indiquent l’avoir vu en compagnie du président de ce pays, Cyril Ramaphosa.
Selon des sources concordantes en provenance de ce pays, le refus aurait été causé par des dénonciations des Burundais qui ont fui le pays. Cette décision aurait été prise par des députés et des amis des Burundais qui sont sur place. La première dame aurait eu accès dans ce pays pour la simple raison qu’elle n’est pas directement membre du gouvernement de Gitega. D.N.
Burundi - Politique
L’intelligenstia "cnddfddiste" de Cankuzo basculée dans les oubliettes !
Cankuzo, le 3 août 2019 (Net Press) . L’intelligentsia du parti au pouvoir (Cndd-Fdd) ressortissante de la province Cankuzo, dont les membres ont préféré garder l’anonymat, grognent qu’ils sont écartés des postes juteux de prise de décision, depuis 2016.
D’après nos sources, ces membres du parti de l’Aigle originaires de Cankuzo font savoir que ce phénomène remonte à la remise et reprise entre le président du parti Cndd-Fdd, Pascal Nyabenda, qui est devenu le président de l’assemblée nationale et le secrétaire général de ce parti, le General Evariste Ndayishimiye.
Pascal Nyabenda, au cours de son allocution de remise et reprise, c’était en 2016, a affirmé que les "Cnddfddistes" de Cankuzo ne sont pas dociles face aux injonctions du parti de l’Aigle. Il semble donc que depuis, il n’y a aucune nomination dans les plus hautes sphères de l’Etat alors que, se plaignent-ils, la commune de Tangara, en province de Ngozi, regorge à elle seule 4 ministres. Ch.N.
Burundi –Economie
Du renouveau à l’Econet Leo
Bujumbura, le 3 août 2019 (Net Press) . L’entreprise de téléphonie mobile Econet Leo, de concert avec la société Cassava Fintech, leader en Afrique dans le secteur des technologies financières et en même temps filiale du groupe Econet, a lancé officiellement la première plate-forme intégrée de paiements sociaux en Afrique, du nom de Sasai, qui sera disponible pour les particuliers et pour les entreprises en partenariat avec les opérateurs de réseau mobile .
Le président directeur général de l’Econet Leo Nepias Njaravaza, a fait savoir que le lancement de Sasai constitue une première au Burundi et pour la première fois, une société a développé une plate -forme qui marque l’entrée des applications de messagerie sociale dans le système de paiement électronique mobile. Cela constitue une réponse à l’appel lancé par la Gsma (Global System for Mobile Communications association) aux opérateurs de services financiers sur téléphonie mobile pour qu’ils adoptent la convergence avec les plateformes de paiement social afin de créer de la valeur ajoutée pour les clients.
Njaravanza déclare que la version initiale de Sasai comprendra des fonctionnalités de paiement mobiles, des discussions instantanées et d’exploitation d’autres fonctionnalités permettra aux utilisateurs de se familiariser avec les caractéristiques fondamentales de la plateforme et que cette nouvelle technologie va faire du chemin avec ses clients, en écoutant leurs réactions et en comprenant leurs besoins et en même temps en ajoutant de nombreuses nouvelles fonctionnalités très intéressantes qui changent la donne. D.N.