Cibitoke, le 19 août 2019 (Net Press) . Un corps sans vie d’un albinos, de Bonheur Niyonkuru, un écolier de Mugina âgé de 15 ans, a été découvert par des pêcheurs au bord de la rivière Rusizi, dans la soirée de ce 17 août 2019. L’on apprend que sa langue, sa jambe droite et sa main gauche ont été amputées.
Cette situation a alerté l’association Albinos sans frontières dirigée par Kassim Kazungu qui demande des enquêtes minutieuses pour identifier les auteurs de ce crime. Signalons que par le passé, des parties des corps des albinos étaient convoitées et vendues dans certains pays pour des raisons de sorcellerie. Le Burundi avait été victime de cette barbarie et les albinos craignent que cette pratique ne refasse surface.
Des activistes des droits de l’homme indiquent que la semaine dernière, au moins une personne a été assassinée dans la province Kirundo. Un couple a échappé à une tentative d’assassinat par des individus armés de machettes. Ils soulèvent également dix-sept cas d’arrestations arbitraires. Les victimes sont des membres des partis d’opposition Upd-Zigamibanga et Cnl.
Par ailleurs, au moins 10 personnes ont été blessées lors des affrontements entre les membres du Cndd-Fdd au pouvoir et du Cnl. Ils se sont rentrés dedans dans la zone Kanyosha du fait que les membres du parti de l’Aigle voulaient perturber les activités d’ouverture solennelle de 9 permanences du Cnl dans cette localité. L’on apprend que celles de Busoro et de Musama, toujours dans Kanyosha, ont été détruites. Ch.N.
Burundi - Politique
L’intolérance politique atteint son point culminant au Nord-est du pays
Muyinga, le 19 août 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes en provenance de Muyinga, au moins 300 militants qui rentraient hier soir des travaux de l’ouverture de leur permanence, sont tombés dans une embuscade des hommes armés de machettes dans la zone de Rugari, commune et province de Muyinga, au Nord-est du pays.
Selon les mêmes informations, les chauffeurs des camions et de voitures de transport ont refusé de les rentrer pour des raisons de sécurité, au moment où les forces de l’ordre leur ont empêché de passer la nuit à la permanence provinciale. C’est ainsi qu’ils ont décidé de renter à pieds.
L’on déplore une personne morte et six autres blessées grièvement. Certains membres du Cnl s’en prennent aux jeunes Imbonerakure de la place mais d’autres informations indiquent que les auteurs de ce forfait ne sont pas encore identifiés. Les autorités de la place ont été au courant de ce problème et ont entamé une campagne de pacification ce matin.
Cette intolérance politique atteint son paroxysme d’autant plus qu’il y a des morts, des blessés, des arrestations et emprisonnements arbitraires, des montages grossiers, des permanences incendiées, d’autres démolies, des écrits falsifiés, des suspensions de peinture et des activités, etc, bref, un désordre qui met à mal la sécurité en somme.
On le voit également dans la commune de Nyabihanga, dans la province de Mwaro où, en l’espace de 5 jours, au moins huit militants du Cnl ont été interpellés. Trois d’entre eux voulaient peindre une permanence du Cnl à Nyabihanga et ont été arrêtés par des jeunes Imbonrakure alors qu’ils discutaient du devis des travaux. Ils ont été accusés de tenir une réunion illégale avant d’être conduits dans les cachots de la police à Nyabihanga. N.R.
Burundi - Politique
Un responsable de la ligue des jeunes Imbonerakure en mairie de Bujumbura récompensé !
Bujumbura, le 19 août 2019 (Net Press) . Il s’appelle Serges Hategekimana, un responsable de la ligue des jeunes du parti aux affaires (Imbonerakure) en mairie de Bujumbura. Il a été récompensé d’une enveloppe de cinq cent mille francs burundais ce samedi 17 août dernier lors de la journée des Imbonerakure, pour avoir maitrisé les Imbonerakure de la capitale économique contre toute sorte de bavure.
Le secrétaire général du parti Cndd-Fdd en mairie de Bujumbura, Benjamin Ndagijimana, fait savoir qu’il arrive que les Imbonerakure de l’intérieur du pays commettent de petites fautes, mais suite à la sagesse de ce haut gradé de cette ligue en mairie de Bujumbura, les petites bavures ont été revues à la baisse et ces derniers ont recouvert la discipline, surtout à l’approche d’un rendez-vous électoral de 2020.
L’on déplore cependant des cas d’Imbonerakures qui sont toujours passés à tabac par les membres du parti qu’il n’a pas cité qui a été agréé il n’y a pas une année. Benjamin Ndagijimana s’en est pris à ceux qui travaillent à la solde des colons pour ternir l’image du pays dans les concert des nations avant d’appeler les Imbonerakure à ne pas céder à tout acte de provocation et à la retenue contre toutes sortes d’agressions.
De son côté, le député Zénon Ndaruvukanye, membre du conseil du comité des sages au parti Cndd-Fdd, a fait savoir qu’il est au courant que les Imbonerakure ont été persécutés en 2015 et a appelé de ne pas céder. Il a ajouté qu’en 2015, des Imbonerakure ont été tués mais ces derniers ont été sages. Il leur a lancé un appel de continuer à préserver la sécurité car les élections approchent. Et de faire en sorte que la victoire du parti Cndd-Fdd ne soit pas récupérée par les autres. D.N.
Burundi - Humanitaire
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime à l’occasion de la journée mondiale de l’aide humanitaire
New York, le 19 août 2019 (Net Press) . Le 19 août de chaque année, les Nations unies commémorent la journée mondiale de l’aide humanitaire. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu a livré un message lié à cette journée. La rédaction propose l’intégralité du contenu de son message.
" La Journée mondiale de l’aide humanitaire célèbre les travailleurs humanitaires qui, dans le monde entier, risquent leur vie pour sauver et améliorer celle d’autrui.
" Cette année, nous rendons tout particulièrement hommage aux travailleuses humanitaires et saluons le rôle essentiel qu’elles jouent pour des millions de femmes, d’hommes et d’enfants ayant besoin d’une aide urgente.
" De l’appui aux civils pris au piège dans les situations de crise à la lutte contre les épidémies, les travailleuses humanitaires sont en première ligne. Par leur présence, elles contribuent à étendre la portée des opérations humanitaires et ainsi à accroître leur efficacité. En outre, elles améliorent l’intervention humanitaire menée face à la violence fondée sur le genre, qui s’aggrave dans les situations d’urgence.
" Aujourd’hui, et pendant tout le reste du mois, nous vous invitons à diffuser leurs témoignages percutants sur les plateformes en ligne et les médias sociaux que vous utilisez. Ce faisant, nous réaffirmons notre engagement commun à renforcer le rôle des femmes dans les opérations humanitaires.
" Les dirigeants mondiaux, ainsi que toutes les parties aux conflits, doivent garantir la protection des agents humanitaires, conformément au droit international.
" Des violations graves du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme continuent d’être commises dans le monde entier. Elles doivent faire l’objet d’enquêtes et de poursuites.
" À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, comme chaque jour, défendons les travailleurs humanitaires du monde entier !". N.R.
Burundi - Soudan - Justice
L’ex-président Béchir, accusé de corruption, est arrivé au tribunal de Khartoum
Khartoum, le 19 août 2019 (Net Press). Le président déchu Omar el-Béchir, qui a dirigé le Soudan durant trois décennies, est arrivé ce lundi 19 août devant un tribunal de Khartoum, où il doit être jugé pour corruption, a constaté un journaliste de l’Afp. L’ex-chef de l’État, déposé par l’armée le 11 avril en réponse à des manifestations massives, est arrivé en matinée, escorté par un imposant convoi militaire, selon la même source. Son procès devait s’ouvrir samedi 17 août, mais il avait été reporté sine die.
Le président déchu Omar el-Béchir a reçu 90 millions de dollars en espèces de l’Arabie saoudite, a affirmé ce lundi 19 août un enquêteur devant un tribunal de Khartoum. Le brigadier de la police soudanaise, Ahmed Ali, a déclaré à l’ouverture du procès pour corruption de M. Béchir, auquel un correspondant de l’Afp a assisté, que l’ancien président lui avait dit que l’argent avait été « livré par certains des envoyés de Mohammed ben Salmane », le prince héritier saoudien. Ch.N.