Bubanza, le 31 août 2019 (Net Press). L’on apprend que 6 personnes ont été arrêtées et détenues dans la commune de Gihanga, province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Cette incarcération a eu lieu dans l’après-midi de ce 29 août et toutes ces personnes sont accusées d’avoir volé des chèvres, 58 au total.
Ils ont été arrêtés au moment où ils amenaient 6 chèvres dans des ménages auxquels on demandait de les garder pour un petit moment. C’est ainsi que la police est intervenue, a récupéré les 6 chèvres volées qui sont, depuis cette période, gardées par la police locale. L’on apprend enfin que les enquêtes se poursuivent pour démanteler le réseau des bandits de la localité. J.M.
Burundi - Droits de l’Homme
Les défenseurs des droits de l’homme s’expriment sur les disparitions forcées
Kampala, le 31 août 2019 (Net Press). A l’occasion de la journée internationale des victimes de disparition forcée, les défenseurs des droits de l’homme, via la ligue Iteka, une ligue de défense des droits de l’homme interdite au Burundi depuis 2016, mais dont les membres travaillent en exil, s’est exprimée. La rédaction propose l’intégralité de sa déclaration à ses lecteurs.
" Depuis l’année 2011, le monde entier commémore la journée internationale des victimes de disparition forcée. La Ligue Iteka se joint à la communauté internationale pour se souvenir des victimes des disparitions forcées en général et des centaines d’enlèvements et/ou de disparitions forcées, victimes de la crise de 2015 issue de la volonté du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat en violation des Accords d’Arusha et de la constitution qui en est issue.
" En effet, la Ligue Iteka, à travers son bulletin hebdomadaire Iteka n’Ijambo, a déjà documenté 576 cas d’enlèvements et/ou disparitions forcées dont 41 cas de personnes réapparues.
" Au cours des huit derniers mois, la Ligue Iteka a documenté 34 cas de disparitions forcées et 11 personnes réapparues.
" A l’occasion de cette journée, La Ligue Iteka se joint à des milliers de familles victimes de ce fléau, y compris celle de Marie Claudette Kwizera, trésorière de la Ligue Iteka enlevée puis portée disparue en date du 10 décembre 2015.
" La Ligue Iteka salue le travail des mécanismes des Nations Unies qui militent en faveur de la lutte contre l’impunité et réitère son engagement de collaboration.
" Face à cette situation particulièrement inquiétante, la Ligue Iteka recommande :
" Au Gouvernement du Burundi :
" - De prendre des mesures conséquentes pour lutter contre ces disparitions forcées ;
" - De coopérer et collaborer avec les mécanismes des Nations Unies qui militent en faveur de la justice équitable.
"A la CPI :
" - D’accélérer les enquêtes et procéder aux inculpations qui s’imposent.
"Au Groupe de Travail des Nations Unies sur les Disparitions Forcées ou Involontaires :
De poursuivre son travail des dossiers des disparitions forcées ou involontaires sur le Burundi." Le communiqué date du 30 août 2019 et signée par Anschaire Nikoyagize, qui est resté son président en exil. N.R.
Burundi - Belgique - Elections
Des invectives entre Bujumbura et Bruxelles suite aux élections de 2020
New York, le 31 août 2019 (Net Press) . La représentation du royaume de Belgique aux Nations unies a demandé à cette instance internationale de ne rien ménager pour qu’il y ait au Burundi des élections inclusives, crédibles et apaisées. Cette représentation fait savoir que son pays est prêt à tout faire pour que cela soit réalisé et pour cela, il faut une assistance de la sous-région et de l’Onu.
Selon des informations en provenance de New York, ces propos ont été mal accueillis par Gitega. Albert Shingiro, ambassadeur du Burundi auprès de l’Onu, n’a pas tardé à réagir en proposant que la Belgique s’occupe de ses propres oignons en laissant tranquille le Burundi. Pour lui, les élections au Burundi ou en Belgique est une affaire qui relève de la souveraineté nationale.
S’y mêler sans invitation du peuple concerné est une violation flagrante de la Charte de l’Onu et une atteinte à la souveraineté du Burundi, ce qui est inacceptable, selon lui. D’autres ont rétorqué que la Belgique n’a pas de leçon à donner au Burundi en matière d’élections, une tension soudaine entre les deux pays qui étaient pourtant sur la voie de rapprochement.
En effet, il y a quelques jours, tout le monde était convaincu que le temps des joutes injurieuses a vécu et que le Burundi voulait désormais renouer ses relations diplomatiques avec l’ancienne colonie. Quelques années après avoir rappelé son ambassadeur de Belgique, le pays vient de désigner son nouvel ambassadeur auprès de Bruxelles, Thérence Ntahiraja, ancien secrétaire permanent au ministère de la communication et des médias.
Rappelons que fin décembre 2016, le Burundi avait rappelé Jérémie Banigwaninzigo, son ancien ambassadeur en Belgique, pour exprimer son mécontentement par rapport au comportement inamical et répétitif des autorités belges à l’endroit des intérêts et du gouvernement et du peuple burundais, avait-on expliqué au ministère des affaires étrangères.
La Belgique vient aussi de désigner son nouvel ambassadeur à Bujumbura après le départ de Bernard Quintin. Il s’agit de Alain Van Guitch. Selon des informations officielles, il a présenté les copies figurées de ses lettres de créances au ministre des affaires étrangères, Ezéchiel Nibigira, en date du 23 août dernier.
Depuis plus de 4 ans, les relations entre le Burundi et la Belgique sont délétères. Le Burundi accuse Bruxelles d’héberger ses opposants, dont les auteurs de la tentative de coup d’Etat de mai 2015. La Belgique, tout comme les autres pays européens, avait également suspendu son aide directe au gouvernement de Gitega. Ch.N.
Burundi - Usa - Administration
"L’assistante personnelle de Donald Trump démissionne après des indiscrétions", dixit Rfi
Washington, le 31 août 2019 (Net Press) . Madeleine Westerhout, secrétaire personnelle de Donald Trump, a quitté les services de la Maison Blanche pour avoir divulgué des informations à la presse. La secrétaire personnelle du président a quitté les services de la Maison Blanche après des indiscrétions sur la famille Trump livrées à la presse.
Elle n’apparaissait jamais à la télévision, ne prenait aucune décision importante mais elle était le dernier rempart avant le bureau ovale et avait un accès unique au président. Madeleine Westerhout tenait l’agenda de Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche et contrôlait les entrées dans le bureau présidentiel.
Départ soudain
Elle a brutalement quitté la Maison Blanche jeudi soir, après que Donald Trump a été informé de la tenue d’un repas au cours duquel elle se serait livrée à des indiscrétions sur la famille présidentielle.
Selon Politico, Madeleine Westerhout, aurait assuré avoir de meilleures relations avec Ivanka et Tiffany Trump que leur propre père. La secrétaire personnelle du président aurait même ajouté que Donald Trump n’aimait pas être pris en photo avec Tiffany parce qu’il la juge trop grosse.
« Ses commentaires m’ont fait un peu mal »
Ces confidences ont été livrées au cours d’un dîner avec les reporters qui couvraient les vacances de Donald Trump dans sa propriété de Bedminster. Le président a commenté ce vendredi soir le départ de son assistante : « je lui souhaite le meilleur, elle a toujours fait du bon travail » a-t-il déclaré avant d’ajouter « ses commentaires m’ont fait un peu mal. J’aime ma fille Tiffany ». D.N.