Kayanza, le 23 septembre 2019 (Net Press) . Elle s’appelle Emmanueline Nimbona, de la localité de Gitwa, dans la zone Nyabihogo, de la commune et province de Kayanza, au Nord du pays. Dans la soirée de ce 21 septembre vers 20 heures 30, cette femme membre du Cnl a été poignardée par sa voisine, Donathe Nshimirimana.
Selon des informations en provenance de cette province, l’on ne connaît pas encore les raisons de cet assassinat. Mais l’on apprend déjà que la délinquante est entre les mains de la police. Elle est pour le moment détenue au cachot de la province de Kayanza pour des enquêtes qui devraient commencer aujourd’hui même.
Dans le domaine des droits de l’homme, l’on apprend qu’au moins une personne a été assassinée dans la province de Gitega la semaine dernière. L’on signale également 10 cas d’arrestations arbitraires, dont un journaliste détenu durant quelques heures au cours d’une investigation. N.R.
Burundi - Sécurité
Découverte d’une cache d’armes en province de Bubanza
Bubanza, le 23 septembre 2019 (Net Press) . Quatre grenades ont été découvertes dans le village de paix, en zone Gihanga, commune de Gihanga de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. C’était ors d’une fouille-perquisition opérée par quelques éléments de la police basée dans cette localité.
Pierre Nkurikiye, le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, dit que 4 engins explosifs ont été découverts après une fouille-perquisition faite par quelques éléments de la police. Les deux grenades ont été saisies au domicile d’un certain Etienne Habarugira tandis que deux autres ont été trouvées chez son voisin connu sous le nom Jérôme Baransharitse. Pierre Nkurikiye affirme que les deux suspects sont entre les mains de la police pour des enquêtes préliminaires. D.N.
Burundi - Justice
La province Rumonge se plaint de la surpopulation carcérale de son cachot
Rumonge, le 23 septembre 2019 (Net Press) . Le cachot du commissariat de police dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, est plein à craquer, selon des informations dignes de foi. Alors qu’il a été conçu pour 20 personnes, il compte aujourd’hui plus de 50 locataires, ce qui pousse leurs proches à dénoncer les mauvaises conditions carcérales qui leur sont imposées.
L’on apprend que l’effectif exact était de 53 personnes détenues en date du 21 septembre alors que quelques jours plus tôt, le cachot en question comptait autour de 70 prisonniers avant que 18 d’entre eux ne soient transférés à la prison de Murembwe, toujours dans la province de Rumonge.
Selon des sources proches de la police, l’endroit est tellement étroit que ceux qui y sont internés ne trouvent pas assez d’espace pour dormir. Plusieurs raisons seraient à l’origine de ce surpeuplement de la population carcérale. D’une part, c’est le seul endroit où passent tous les détenus des cinq communes de la province.
D’autre part, il y a une lenteur administrative dans le traitement des dossiers pour qu’ils soient présentés devant le juge de confirmation. Il semble également que certains officiers de la police judiciaire se plaignent du fait que certains juges s’ingèrent dans l’instruction des dossiers avant qu’ils ne soient clôturés par des Opj, une démarche qui complique avantage l’avancement des dossiers.
Selon certains analystes du fonctionnement de la justice, cette réalité du cachot de la province de Rumonge est vérifiable également dans d’autres cachots du pays. Souvent, des personnes sont détenues pour des infractions qui ne tiennent pas comme l’appartenance aux partis politiques d’opposition, la tenue des réunions illégales, etc..., sans oublier donc que la lenteur de la justice freine l’avancement des dossiers, aussi bien dans les cachots que dans les prisons. J.M.
Burundi - Politique
Quand le parti Cndd-Fdd fait la propagande de l’église catholique !
Bujumbura, le 23 septembre 2019 (Net Press) . Finalement, c’était de la peur pour rien, entendait-on ici et là hier, à la sortie de la messe. Selon une large opinion, que ce soit les sorties médiatiques de Hamza Venant Burikukiye, de Jacques Bigirimana, de Willy Nyamitwe, d’Evariste Ndayishimiye, etc, ces personnes ont trouillé pour rien car le message était clair et limpide.
Par ailleurs, l’appel lancé par les autorités du Cndd-Fdd, allant jusqu’à demander aux fidèles de sortir de l’église dès que le prêtre s’apprête à lire le message, a eu un effet inverse de ce qu’attendait le parti de l’Aigle au pouvoir. En effet, même ceux qui n’avaient pas l’habitude d’assister à la messe se sont précipités hier pour entendre de leurs oreilles le message qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive du Cndd-Fdd.
Dans la capitale économique Bujumbura, toutes les églises ainsi que toutes les messes ont été pleines à craquer du matin au soir. Beaucoup de chrétiens invitaient par contre le pouvoir à démentir les propos contenu dans le message des évêques plutôt que de s’en prendre à leurs personnes.
Un comportement qui en rappelle un autre
Le comportement des autorités du Cndd-Fdd a rappelé une autre époque où le gouvernement était également à couteaux tirés avec l’église catholique. Comme sous l’ancienne deuxième République dirigée par Jean-Baptiste Bagaza, elles ne veulent pas de critiques de la part de l’église romaine concernant la gestion de la chose publique.
Cependant, si Jean-Baptiste Bagaza, dans ses brouilles avec l’église catholique, chassait les prêtres blancs, ceux qui ont rédigé ce message lu dimanche dernier sont tous des Burundais, de même droit que les autres Burundais, puissent-ils être du Cndd-Fdd. Un conseil des prêtres est donc toujours nécessaire, même si - ces derniers sont conscients de cela - la vérité blesse. Ch.N.